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28/12/2012

LES MAIRES DE CHATOU

2008 - 2014

Ghislain Fournier

UMP puis UMP Nouveau Centre

Conseiller Général - Vice-Président du Conseil Général des Yvelines

 

1995 – 2008

Christian Murez

 RPR puis UMP

Médecin généraliste de Chatou

 

1981 - 1995

Jean Bonnet

RPR

Pharmacien de Chatou, Conseiller Général

 

1979 - 1981

Charles Finaltéri

App. RPR

Journaliste

 

1971 - 1979

Jacques Catinat

Union des Démocrates pour la République - UDR

puis RPR en 1977

Imprimeur, éditeur, Conseiller Régional

 

1959 - 1971

Jean-François Henry

Centre National des Indépendants - CNI

Auditeur puis maître des requêtes au Conseil d'Etat

 

1954 - 1959

Albert Laubeuf

Liste d'Action Municipale

soutenue par le Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste, le Rassemblement des Gauches Républicaines, la SFIO

Architecte

 

1953 – 1954

André Combe

Liste d'Union pour l'Administration de Chatou soutenue par

le CNI, l'Action Républicaine et Sociale ARS (dissidents RPF), le RPF, le MRP

Entrepreneur

 

1947 - 1953

Henry Vercken

Rassemblement du Peuple Français -  RPF

Avocat - Conseil, Croix de Guerre 1914-1918

 

1944 - 1947

Jacques Bouvier

Comité de Libération de Chatou

Ingénieur

 

1935 - 1944

Jules Ramas

Union Républicaine

Ingénieur des Arts et Manufactures, installateur d'usines, administrateur-délégué du Comptoir Sidérurgique de France, Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 1914-1918, inventeur d'un procédé de pose rapide des barbelés, président (bénévole) de la Société des Ingénieurs de la France d'Outre-Mer.

 

1929 - 1935

Léon Barbier

Liste d'Union des Républicains de Gauche et d'Entente Communale

Ancien propriétaire et gérant des Galeries "Au Gagne-Petit" rue de la Paroisse, Léon Barbier, Républicain de Gauche. Prend pour deuxième adjoint un membre de la liste concurrente de Jules Ramas d'Union Républicaine, Victor Bréchaille, ancien négociant.

La liste Barbier obtient 15 élus, la liste Ramas, 8 élus.

C'est une coalition du centre et de droite qui dirige la ville jusqu'en 1935.

L'ère des partis de masse n'a pas encore commencé et l'on vit toujours sous le règne de l'entente communale.

Selon le mot de Joseph-Barthélémy, "les républicains de gauche sont des hommes du centre que le malheur des temps oblige à siéger à droite".

 

1921 - 1929

Vital Chatel

Liste d'Union des Républicains de Gauche et d'Entente Communale

Propriétaire, Chevalier de la Légion d'Honneur

 

1919-1921

Charles Montaudoin

Bloc National

Il ne subsiste dans cette municipalité presque entièrement renouvelée que trois anciens radicaux du personnel électoral d'avant-guerre, Charles Montaudoin, industriel de Chatou, élu maire, Vital Chatel, futur maire en 1921 et Gustave Chénier. Jules Ramas, futur maire en 1935, fait partie des nouveaux élus.

 

1911 - 1919

Eugène Rochefort

Liste d'Entente Communale et de Concentration Républicaine, union de l'Alliance Républicaine Démocratique et du Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste

Médecin de Chatou, ancien-adjoint de Maurice Berteaux, bienfaiteur de la commune, responsable de l'hôpital auxiliaire de la Faisanderie pendant la Première Guerre mondiale, Chevalier de la Légion d'Honneur

 

1891 - 1911

Maurice Berteaux

Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste

Agent de change, député 1893-1911, ministre de la Guerre  en 1904-1905 et 1911, vice-président de la Chambre des Députés 1906-1911, bienfaiteur de la commune, Chevalier puis Officier de la Légion d'Honneur, le plus long mandat détenu à ce jour par un maire de Chatou.

 

 1888 - 1891

Edmond de Panafieu

Liste Conciliatrice et Libérale

Ancien conseiller d'Etat, Chevalier puis Officier de la Légion d'Honneur - Liste conservatrice - époque du "boulangisme", scandales sous le mandat de Jules Grévy.

 

1887 - 1888

Jules Coulon

Républicain Libéral

 

1878 - 1887

Ernest Bousson

Républicain Libéral

Industriel. Proclame  la "Première municipalité républicaine de Chatou"

Noms républicains donnés aux voies de Chatou.

 

1877 - 1878

Charles Girard

Partisan du maréchal de Mac-Mahon, président de la République favorable à une restauration monarchique

Directeur au Ministère du Commerce

 

1872 - 1877

Pierre Dumas

Monarchiste Impérialiste

Partisan du maréchal de Mac-Mahon, président de la République favorable à une restauration monarchique

Propriétaire, ancien négociant,  nommé par le préfet en 1872 en remplacement de Charles Lambert démissionnaire. Pierre Dumas est réélu entre 1874 et 1877. Reprend le combat contre l'indépendance du Vésinet, obtient des avis favorables des commissaires-enquêteurs pour la conservation du lotissement dans Chatou.

En guise de protestation contre le vote par l’Assemblée Nationale de l'érection du Vésinet en commune - 361 hectares sont distraits de Chatou – organise le boycott du conseil municipal qui ne se réunira plus pendant six  mois en 1875.

 

1871 - 1872

Charles Lambert

Républicain

Partisan d'Adolphe Thiers, président de la République favorable à l'installation définitive de la République.

Agent de change, il démissionne en 1872 en raison de "l'attitude plus que malveillante" montrée par le préfet concernant l'affaire du Vésinet puis reprend sa démission mais le préfet nomme Pierre Dumas.

 

 1870 - 1871

François Laubeuf

Président de la délégation municipale sous l'occupation prussienne

Alors que tous les notables de Chatou ont pris refuge dans leurs propriétés parisiennes où le siège s'organise, François Laubeuf, entrepreneur de travaux publics, est désigné par la municipalité sortante pour assurer les affaires de la commune.

Pris en otage par les Prussiens qui ont découvert un dépôt d'armes dans l'Eglise abandonnée par le curé Ussel, il doit la vie sauve à l'abbé Borreau, curé de Carrières-Saint-Denis, qui s'interpose, ce dernier ayant prodigué des soins aux blessés y compris à des soldats prussiens.

 

1866 - 1870

Pierre Dumas

Majorité dynastique

Monarchiste Impérialiste

Propriétaire, ancien négociant, mène le premier combat contre l'indépendance du Vésinet.

 

1861 - 1866

Jean-Pascal Castets

Majorité dynastique

Monarchiste Impérialiste

Maître-serrurier à Chatou

 

1858 - 1861

Emile Lacroix

Majorité dynastique

Monarchiste Impérialiste

Propriétaire de l'ancien domaine de la seigneurie

 

1857 - 1858

Jean-Pierre Jacquin

Majorité dynastique

Monarchiste Impérialiste

 

1852 - 1857

Joseph-Marie Cauvart

Majorité dynastique

Monarchiste Impérialiste

Propriétaire

 

1848 - 1852

Antoine-François Ruinart de Brimont

Subit trois régimes

Ancien consul sous Louis XVIII, nommé par le dernier préfet de Seine-et-Oise de Louis-Philippe, Aubernon, confirmé par le nouveau préfet républicain en 1848 puis maintenu par le préfet bonapartiste après le coup d'Etat de 1851.

Le baron Antoine Ruinart de Brimont dit Tony de Brimont est le seul maire de Chatou à accueillir un chef d'Etat dans notre commune, en l'occurrence le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte le 5 octobre 1850.

 

1844 - 1848

François Delivre

Royaliste

(Légitimiste ?) 

Notaire

 

1832 - 1844

Camille Périer

Majorité dynastique

Royaliste Orléaniste

Préfet et auditeur au Conseil d'Etat sous le Premier Empire, député de la Sarthe à partir de 1828 siégeant dans l'opposition constitutionnelle à Charles X puis membre de la majorité dynastique soutenant Louis-Philippe en 1830, député de la Corrèze en 1835, pair de France de 1837 à sa mort en 1844, rapporteur du budget, spécialiste des questions financières, Chevalier de la Légion d'Honneur.

 

1829 - 1832

Antoine Lacroix

Majorité dynastique

Royaliste Légitimiste puis Orléaniste

Banquier, propriétaire de l'ancien domaine de la seigneurie

 

1829 - 1829

Adj intérimaire Mauriot

Majorité dynastique

Royaliste Légitimiste

 

1826 - 1829

François Levrat

Majorité dynastique

Royaliste Légitimiste

Industriel

 

1823 - 1826

 M. Mitouflet de Beauvois

Majorité dynastique

Royaliste Légitimiste

Propriétaire

 

1814 - 1823

Charles-Alexis Travault

Monarchiste Impérialiste

puis Royaliste Légitimiste

Propriétaire de l'ancien domaine de la seigneurie

 

1800 - 1814

Pierre Vanier

Partisan de Bonaparte Premier Consul

puis Majorité dynastique Monarchiste Impérialiste

Notaire de Chatou

 

1795 - 1800

Henri Médard Talibon

 

1794 - 1795

Paul Rateau

 

1792 - 1794

Alexandre Cuel

 

1790 - 1792

Jean Pierre Nicolle

Ancien syndic du bailliage. Envoie à l'échafaud en 1794 quelques semaines avant la chute de Robespierre et de la Terreur, le comte de Sourdeval, le curé Boismaigre et Madame de Feuquières.

 

Le premier maire de Chatou, Jean-Pierre Nicolle, est élu le 25 janvier 1790.

 

 

Il est remarquable de constater qu'à quelques rares exceptions, tous les maires de la Restauration, de la Monarchie de Juillet, du Second Empire, de la IIIème République et de la IVème République ont inscrit Chatou dans leurs legs testamentaires lorsqu'ils ne faisaient pas des dons de leur vivant. La position de fortune qu'ils occupaient facilitait bien entendu de telles libéralités mais celles-ci traduisaient aussi une pensée aimable et généreuse alors que le mandat qu'ils occupaient parfois malgré eux n'était pas rémunéré.

 

 

Sources :

Recherches Pierre Arrivetz aux Archives Municipales, Archives Nationales, Archives Départementales des Yvelines, traduites notamment dans les ouvrages suivants :

"Chatou, de Louis-Napoléon à Mac-Mahon 1848-1878" (éditions Alan Sutton - 2005),

"Chatou, 1830-1848, les premières mutations du village"(édition Association Chatou Notre Ville - 2009),

"Chatou, 1814-1830, chronique des temps difficiles" (édition Association Chatou Notre Ville - 2008) 

Albert Curmer : Les seigneurs de Chatou (Revue de l'Histoire de Versailles 1916-1922) Reédition Res Universis 1991.

 

 

 

 

 

 

 

18/05/2012

JACQUES CATINAT, MAIRE DE CHATOU (1971-1979)

Jacques Catinat naquit à Lille le 2 janvier 1910. Licencié en droit, diplômé des Sciences Politiques, il fut attaché à la direction du Groupe des Industries Métallurgiques en 1940 puis fut nommé chef des services sociaux du Groupe Edgar-Brandt en 1942, avant de devenir secrétaire général des Tréfileries et Câbleries Wurth, directeur général de "L'Officiel de l'Automobile" et de "L'Office du Cycle et du Motocycle", enfin président des Imprimeries Tantet et Catinat. 

Il occupa parallèlement les fonctions de président de la Fédération Nationale du Commerce et de l'Artisanat Automobile, président du Syndicat des maîtres-imprimeurs d'Eure-et-Loire, directeur général de la Société d'édition Semis, gérant de la société d'édition S.O.S.P. Maire-adjoint de Chatou en 1965, il devint maire en 1971 puis conseiller régional.

On lui doit la création du cinéma Louis Jouvet et de la salle Jean Françaix en 1976, l'inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques des anciens pavillons du Comte d'Artois de 1783, mais surtout deux ouvrages sur Chatou qui font autorité : "XII Grandes Heures de Chatou et la naissance du Vésinet", "Chatou, les Châteaux et le Nymphée", premiers livres mettant en lumière le patrimoine architectural de Chatou ainsi qu'un ouvrage de référence sur Croissy, "C'est arrivé à Croissy" auquel il donna suite en obtenant le classement à l'Inventaire des Monuments Historiques de la Place d'Aligre à Croissy.

Son oeuvre majeure réside dans sa démarche, peu courante à l'époque, de sauvetage de la Maison Fournaise dans l'Ile de Chatou grâce à son projet  d'acquisition du terrain par la commune. Jacques Catinat était notamment chevalier de la Légion d'Honneur et chevalier de l'Ordre de l'Instruction Publique. Sa maison, du XVIIIème siècle, "La Colinésie", située 18 rue du Général Colin, a été détruite. Jacques Catinat mourut en cours de mandat le 7 mars 1979.