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20/10/2024

30 ANS DE L'ASSOCIATION DIMANCHE 20 OCTOBRE 2024 : UNE SEANCE DE CINEMA MEMORABLE

Le dimanche 20 octobre 2024, la salle Louis Jouvet a accueilli deux cents personnes pour les trente ans de l'association soit un peu plus que pour ses vingt ans en 2014. Des archives uniques Pathé, Gaumont, Eclair Journal en introduction s'étalant de 1911 à 1974 ont été spécialement recherchées et louées par l'association pour l'offrir au public catovien. La qualité grand écran était le fruit de la société Pathé-Gaumont Archives créée en 2003 pour sauver le patrimoine de ces grands pionniers de l'industrie cinématographique.

Maurice Berteaux (1911), Auguste Renoir (1919), Georges Mandel (1934 et 1946), l'hommage aux 27 Martyrs (1946), Aspro (1957), Pathé-Marconi (1974), un grand rendez-vous de l'histoire de Chatou a été proposé à travers ces journaux d'actualités diffusés à leur époque dans toutes les salles de France, ces journaux dont Charles Pathé avait été le créateur en 1908 et Ferdinand Zecca qui travailla pour Emile Pathé à Chatou de 1898 à 1900, le metteur en scène. Le travail sur l'embellissement des archives réalisé par Pathé-Gaumont et l'opération de mise en scène réalisée par Cinelab méritent nos applaudissements.

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Est venu le film "Casablanca" de 1942, noir et blanc, version sous-titrée excellemment restaurée par la Warner Bros, seule version admise par la société pour la distribution : des images extraordinaires, un scénario et des personnages devenus des héros pour l'éternité, un rythme soutenu par une musique de jazz qui a traversé le temps, suspens, patriotisme, amour, humour, rien ne manquant dans ce film concentrant tous les partis et postures de l'époque. Le grand écran donnait le sentiment de découvrir un autre film et d'autres détails, ce film étant parmi les plus projetés à la télévision. L'adhésion au film qui a bouleversé nombre d'entre nous était complète. Merci à Cinelab notre délégataire d'avoir accepté de tenir le pari des archives et d'un film des années quarante dans un environnement contraint par l'actualité des sorties.

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Le public était là contre tous les pronostics, un public soutenant le cinéma, des amis du patrimoine et du monde combattant et de la culture de Chatou en général.

Si "Casablanca" est l'un des films les plus diffusés à la télévision, il a été ce soir un évènement dans la commune. Les applaudissements n'ont pas manqué de couvrir la fin de ce film magnifique.

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Humphrey Bogart, Claude Rains, Paul Henreid et Ingrid Bergman 

 

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08/09/2024

30 ANS DE CHATOU NOTRE VILLE LE DIMANCHE 20 OCTOBRE 2024

Dans le sillage des 80 ans de la Libération nous vous proposons cet événement auquel nous serons très heureux de vous accueillir.

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Adhérents : place offerte

 

26/07/2024

JEAN SEPHERIADES (1922-2001), CHAMPION D'AVIRON ET CATOVIEN

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Le passé nautique de Chatou a justifié la création d’une rubrique particulière au sein de notre blog : le Cercle Nautique de Chatou fit les belles heures de la voile sur les bords de Seine de 1902 à la deuxième guerre mondiale au point d’ailleurs de figurer dans les actualités cinématographiques, l'ingénieur et administrateur Edgar Guérin de Litteau participa au développement de la Compagnie Générale Transatlantique de 1875 à 1904, le décorateur Catovien Georges Rémon accompagna les fumées souvent tragiques des grands paquebots qu’il décora avec son frère Jérôme et son père Pierre-Henri Rémon entre 1908 et 1935. Mentionnons enfin celui que l’on surnomma en 1946 « le champion des champions », Jean Sephèriadès (1922-2001), champion de France d’Aviron de 1942 à 1946.

Né à Paris en 1922, Jean Sepheriades passa sa jeunesse à Chatou 22 rue Charles Despeaux avec son père Casimir, né en 1892 à Lodz en Pologne et son frère Georges, né en 1917 à Paris. 

Engagé dans la Deuxième Division Blindée du général Leclerc qui se porta en Allemagne, il rentra en France pour se couvrir de gloire en devenant le vainqueur historique et sans successeur de la France aux « diamonds sculls » lors des régates royales d’Henley en 1946, régates au cours desquelles il battit l’américain Jack Kelly, frère de Grace Kelly et compétiteur international redouté.

Décoré à ce titre par la future Reine Elisabeth II, Jean Sephèriadès devint en 1947 Champion d’Europe d’Aviron puis abandonna la compétition internationale pour animer l’aviron français. Voyageur de commerce de profession, il fut élu de 1947 à 1953 dans la municipalité d’Henry Vercken, maire de Chatou sous la bannière du R.P.F. du général de Gaulle.  

Nous diffusons ici  deux photographies qui lui furent dédiées par « Le Monde Illustré » le 11 août 1945 pour ses dernières victoires.

 

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Locomotive 241 P SNCF fabriquée aux usines Schneider du Creusot de 1948 à 1952, plus puissante locomotive à vapeur d'Europe, équipée d'un moteur de 4000 chevaux, emblème de l'association. 

14/05/2024

CHATOU ET LA GEORGIE

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A l'issue de la Première Guerre Mondiale, un pouvoir bolchevik s'installa à Moscou régnant par la violence sur l'ancien empire russe.  Plusieurs territoires réussirent à s'en émanciper jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale, Pologne, Finlande, Estonie, Lituanie, Lettonie. Deux états offrirent une résistance finalement écrasée par l'Armée Rouge : l'Ukraine et la Géorgie.

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 Timbres de la Géorgie indépendante de 1919

et ci-dessous de 1920 :

on note la double mention en géorgien et en français

(collection de l'auteur)

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En Géorgie, la constitution de la première république indépendante du 26 mai 1918 fut assise sur l'organisation de l'armée pour faire face à l'envahisseur. Son commandant en chef  fut le général Guiorgi Kvinitadzé (1874-1970), dont le père, colonel de l'armée russe, était géorgien. Promu capitaine pendant la guerre russo-japonaise de 1904-1905, il devint colonel pendant la Grande Guerre au sein de la 4ème division d'infanterie du Caucase.

Nommé en 1918 puis reconduit à la tête de l'état-major, il fit face à plusieurs attaques. Mais, en 1921, l'armée géorgienne cernée par les invasions soviétiques et turques dut battre en retraite et prit le chemin de l'exil avec le gouvernement.

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Le général s'installa à Chatou en 1922 où il créa une entreprise de fabrication de yaourts et y mourut le 7 août 1970 à l'âge de 95 ans.  Ses "Mémoires sur les années d'indépendance de la Géorgie 1917-1921" furent publiés en 1985 à Paris.

Héros national de la Géorgie, sa figure reste présente dans notre commune où sa tombe est fleurie au cimetière des Landes. La Géorgie a repris son indépendance à la chute de l'URSS en 1991 mais s'est retrouvée menacée à son tour par les volontés de domination de sa voisine russe qui en occupe partiellement le territoire.

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31/03/2024

LE MORT DE LA GUERRE DE CRIMEE

Vers le milieu du XIXème siècle, la Turquie était déjà l’homme malade de l’Europe. Sa domination ancestrale dans les Balkans s’affaiblissait. L’un de ses voisins, poussé par le désir d’extension et une affirmation commode de la religion, la Russie, avait conduit les orthodoxes à s'approprier en 1808 les lieux-saints au détriment des latins, traditionnellement protégés de la France. 

En mai 1853, le tsar Nicolas Ier  avait envoyé un ultimatum au sultan de Constantinople pour lui demander d’accorder à la Russie « un protectorat sur tous les chrétiens orthodoxes de l’empire turc ». C’était bien entendu une extension de la Russie en Europe, une domination de la religion orthodoxe sur la religion catholique.   La France avait envoyé des plaintes aux tsars successifs depuis l’affaire des lieux-saints, en vain. Napoléon III, à peine assis sur le trône, avait en tête l’indignation du clergé catholique qu’il ne pouvait s’aliéner, l’humiliation subie par la France qui lors des campagnes napoléoniennes révolutionnaires, avait renforcé son alliance avec la Turquie.

Sur conseil de l’Angleterre et de la France, le sultan repoussa l’ultimatum qui lui était adressé. Il déclara la guerre à la Russie le 4 octobre 1853 et en décembre suivant, la flotte turque fut anéantie à Sinop par la Russie. Les troupes du tsar pénétrèrent en Moldavie et en Valachie. La France et l’Angleterre offrirent leur médiation, sans succès. Pour la première fois depuis sept siècles, les deux pays s’unirent militairement pour repousser l’armée russe.      

La guerre commença en Bulgarie en mars 1854 puis se déporta dans la presqu’île de Crimée de septembre à 1854 à  septembre 1855. L’armée franco-anglaise choisissait ce déplacement du conflit pour éviter des problèmes de ravitaillement.   A Sébastopol, la Russie avait érigé un puissant arsenal maritime, contrôlant la Mer Noire et faisant face à Constantinople. 356 navires débarquèrent en Crimée 30.000 français, 21.000 anglais, 6000 turcs, des vivres pour quarante-cinq jours. Ce fut le siège le plus imposant de l’Histoire. Le plus meurtrier aussi, causant la mort de 200.000 soldats russes et celle de 100.000 soldats alliés, les renforts amenés de part et d’autre étant décimés par le froid, le typhus et le choléra.  

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Extrait du tableau d'Yvon sur la prise du fort
de Malakoff à Sébastopol
L'uniforme français bleu et pantalon garance
fut conservé jusqu'en 1914 

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Le premier régiment de la garde impériale de Napoléon III y subit de lourdes pertes dont celle d’un Catovien de 33 ans, Théodore Pierre Victor Jacquin. Blessé et (ou) malade, celui-ci fut ramené à Marseille le 6 août 1855. A 11 heures du matin, son décès y fut enregistré. Il était membre de la cinquième compagnie du premier bataillon du premier régiment de voltigeurs de la garde impériale. Il ne connut donc pas l’issue du conflit. Après une canonnade de 800 pièces alliées, la victoire fut emportée par un assaut au centre de la citadelle à Malakoff par le général de Mac-Mahon le 8 septembre 1855, obligeant les Russes à évacuer Sébastopol.

Nicolas Ier était mort pendant le siège en mars 1855. Aprés l'évacuation de Sébastopol, son successeur, Alexandre II, sur insistance du roi de Prusse, demanda la paix. Napoléon III organisa alors le Congrès de Paris,  où l’acte de naissance de la Roumanie fut scellé.      

Ne supportant pas l’activisme diplomatique de Napoléon III, l’Angleterre retourna à son splendide isolement et laissa la France à ses démêlés européennes. Elle n’en sortit qu’en...1904.      

La victoire du Second Empire en Crimée fut suivie de succés contre l’Autriche en faveur de l’Italie nouvelle et la France fut considérée pendant dix ans comme la première puissance militaire européenne.      

Mais la Russie abattue, l’Autriche écrasée, la montée du militarisme prussien s’annonça au milieu de la vague de libéralisme et de renoncement de la politique de défense du régime impérial. Il n’y aurait désormais plus personne pour secourir les vaillants soldats de la Crimée et d'Italie. Leurs combats n'en demeurent pas moins  honorés par les voies, les ponts et les stations de métro de la capitale.    

A ce titre, le nom de Pierre Théodore Jacquin ne devrait-il pas être ajouté à celui de nos anciens combattants ?  

 

Article du 30 août 2007   

 

 

 

 

01/02/2024

UNE NOUVELLE EXPOSITION SUR LE TRAIN PARIS SAINT-GERMAIN EST NEE

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Le chemin de fer Paris Saint-Germain est entré dans l'histoire de France pour avoir été le premier chemin de fer exclusivement de voyageurs. Inauguré le 24 août 1837 par la reine Marie-Amélie, il bénéficia de deux premières stations intermédiaires en octobre 1837, Chatou et Nanterre.

En 2008, l'association, en partenariat avec la ville et la RATP, fut à l'origine de la première exposition historique de la ligne du RER A sur le quai Saint-Germain Paris.

Cette exposition de neuf panneaux, initialement prévue pour trois mois, dura...quinze ans. Morne et défraîchie, son remplacement était devenu indispensable. 

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Avec cette fois le seul soutien de la ville qui a offert le financement, l'association a réalisé la maquette en couleurs, fourni les textes à partir de nouvelles recherches et de thèmes plus évocateurs. A l'aune des fumées de ce petit train légendaire, elle a tenté d'y restituer une histoire plus fouillée mais également le parfum d'une belle époque.

Son inauguration a eu lieu le 16 septembre 2023 lors des Journées du Patrimoine dans une ambiance de jour de fête portée par la présence en costumes 1900 de l'association Arts et Chiffons.

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Nous vous invitons à découvrir ce dernier-né des créations de Chatou Notre Ville sans équivalent sur la ligne.

A noter que le Petit train de l'histoire de Chatou initié en 2018 par l'association et animé par ses membres a lui aussi eu son heure de gloire aux Journées du Patrimoine emmenant cette fois quatre cents passagers dans sept trains combles...et semble-t-il comblés.

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A très bientôt pour fêter nos trente ans en 2024 !

 

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09/12/2023

GEORGES MANDEL, LE MINISTRE DE LA SANTE DES COLONIES (1938-1940)

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Collection de l'auteur

 

Dans la société politique française de l’entre-deux-guerres, le natif de Chatou Georges Mandel était l’homme qui comprenait et agissait. Depuis sa première nomination en 1934, ses ministères ne traduisaient plus seulement une occupation de fonctions mais une succession d’offensives contre les maux intérieurs qui grevaient l’intérêt de la France.

L’opinion publique avait pu applaudir à l’efficacité de ses services aux PTT entre 1934 et 1936, Mandel lui offrant le charme d’une image d’homme fort et compétent au milieu d’une instabilité et d’une légèreté chroniques.

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Le ministère des Colonies, entre 1938 et 1940, représenta une action méconnue de la défense nationale sur un territoire de 110 millions d'habitants, la France possédant le second empire colonial du monde. Quant à l’état-major, qui détestait Mandel pour son esprit d’initiative et lui reprochait d’être resté prés de Clemenceau au lieu d’être allé aux tranchées en 1914,  son incapacité et son aveuglement concernant la défense du pays le conduisit naturellement à se désintéresser de ce que le ministre avait discerné dans le second front possible des colonies, avisant l’existence d’un secteur subalterne.

C’est ainsi que ce que Mandel exigeait, on le lui accordait. Le ministère des Colonies, repris tardivement en mains par lui à la suite de l’effondrement du Front Populaire en 1938, fut à son tour passé par les oukases de l’homme d’Etat.  Une partie de son action se situa sur le plan de la santé publique. Les crédits affectés aux services sanitaires offerts à la population furent partout augmentés :

-         En Indochine, de 90.590.000 francs en 1938, ceux-ci furent inscrits pour 112 .590.000 francs, soit une augmentation de 22 millions

 

-         A Madagascar, de 24.770.000 francs, ceux-ci passèrent à 33.068.000 francs, soit une augmentation de 8.298.000 francs

 

-         En Afrique Occidentale, on passa d’un budget de 100 millions à un budget de 162.280.000 francs

Seule l’Afrique Equatoriale dont les crédits avaient été augmentés de 50% en 1937, furent maintenus au même chiffre en 1939.

Derrière les chiffres, l’action visait l’augmentation des personnels médicaux civils et militaires, la modernisation des écoles de médecine de Dakar, Tananarive, Pondichéry, Hanoï, Brazzaville, la création d’un service d’assistance sociale pour tous les pays indochinois à l’exemple de celui existant en Cochinchine, la mise à disposition des médicaments contre la syphilis, le paludisme, la peste etc…N’ayant pas de goût pour la généralité, le ministre édita des circulaires  prescrivant l’approvisionnement des pharmacies des colonies pour six mois pour les médicaments, pansements, matériel sanitaire, et ce, afin de pourvoir à une éventuelle rupture de communication entre la métropole et les colonies. Les moyens de transports, en nombre insuffisant pour les ambulances et transports sanitaires, furent assignés également à l’augmentation.

Les campagnes renforcées de vaccination produisirent leurs effets : à Madagascar, où l’on enregistrait 2006 morts de la peste en 1936, le chiffre tomba à 671 cas en 1938. En Afrique Occidentale et en Indochine, ne subsistèrent que quelques cas isolés. A la suite d’un arrêté du 14 septembre 1938 du ministre, une campagne de vaccination contre la fièvre jaune toucha 100.000 sujets en Afrique Occidentale Française cependant que la gratuité de la quinine contre le paludisme était imposée en faveur des fonctionnaires civils et militaires et de leurs familles. Des épidémies de méningites cérébrospinales venues du Nigéria furent jugulées en peu de temps au Soudan, Niger et Côte d’Ivoire en 1938.

Georges Mandel créa également une Commission consultative de la maladie du sommeil au ministère des Colonies, bénéficiant du concours de la Société de Pathologie Exotique de Paris, et chargée de statuer sur toutes les questions thérapeutiques et techniques de la maladie. Une Commission contre la lèpre aboutit à un recensement des malades, à une campagne de soins de l’Institut de Bamako et au projet de construction de villages spécialisés pour les lépreux. Les œuvres sociales furent encouragées, un Institut Pasteur créé en Martinique, un autre au Cameroun, et des services radio-médicaux furent installés dans tout l’Empire.

De cette action obscure mais utile, des éloges furent tirés de la part de praticiens de l'époque mais qui s’en souvient aujourd’hui ?

 

Source :

L'oeuvre sanitaire de Monsieur Georges Mandel aux Colonies par le docteur Sasportas - "L'Hygiène Sociale" - novembre 1939

 

16/06/2023

SAMEDI 24 JUIN 2023, NOUVEAU PORT, BATEAUX ET VOITURES ANCIENNES SUR LE SITE FOURNAISE

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Samedi 24 juin 2023, le site Fournaise vous accueillera pour quelques évènements inédits organisés par la municipalité avec les animateurs des lieux dans le cadre de la journée "L'Ile en fête" :

* inauguration d'un petit port devant l'atelier Sequana à 15h00 permettant enfin d'amarrer des unités de la flottille, une étape considérable dans la vie du site, en présence de Monsieur Eric Dumoulin, maire de Chatou et vice-président du Conseil Départemental des Yvelines et d'un invité d'honneur, Monsieur Erik Orsenna, académicien.

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* présentation  à 15h00 du Despujols Grand Sport de 1960, un canot unique restauré par Sequana

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* exposition d'automobiles anciennes 1950/1960 de l'époque du Despujols à partir de 11h30 jusqu'à 17h30 après défilé dans la ville de 10h30 à 11h30. Des administrateurs de clubs de voitures anciennes seront présents pour répondre à vos questions.

* présence d'une dizaine de membres de l'association Arts et Chiffons en costumes d'époque. Après les splendides costumes impressionnistes puis les costumes des années 1920 pour le Centenaire automobile Georges Irat, nouveau basculement dans le siècle écoulé.

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* visites historiques des Amis de la Maison Fournaise et accueil du musée pour son exposition "Renoir" par hologrammes

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Nous invitons nos adhérents et sympathisants à venir profiter de ces sympathiques heures estivales sur le hameau Fournaise. Notre président, Monsieur Alexandre Gorriz et notre président d'honneur, Monsieur Pierre Arrivetz, maire-adjoint à la Mémoire Combattante, au Patrimoine Historique et à l'Histoire, seront heureux de vous y rencontrer.

 

12/03/2023

WESTON, LE CHIEN DE L'USINE PATHE-MARCONI

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Fin 1936, la fusion de la Compagnie générale des machines parlantes Pathé Frères (propriété depuis 1928 de la Columbia Graphophone Company) avec la Compagnie française du gramophone, donne naissance à une gigantesque entreprise : les Industries Musicales et Électriques Pathé-Marconi. La nouvelle société s'installe sur le site industriel de Pathé et ses 40.000 m2, situé dans la Ville de Chatou.
 
Au printemps 1937, peu après la mort d'Émile Pathé survenue en avril, le directeur de l'usine apprend qu'un chien de race épagneul entre chaque matin dans les locaux à la suite des ouvriers, pour aller se coucher dans un coin de l'atelier de galvanoplastie. Le manège dure depuis plusieurs semaines et le pauvre animal ne semble pas en grande forme. A la demande du personnel, il est décidé de le nourrir et de faire venir un vétérinaire. 
 
L'épagneul marron d'environ deux ans, remis sur pattes, est baptisé Weston en clin d'œil aux tabliers de cuir de la marque de même nom, fournis par les Anglais et utilisés par les ouvriers du service galvanoplastie. 
 
Weston est finalement vite adopté par Madame Ricaud, responsable du contrôle qualité des étiquettes centrales de disques. 
 
Chaque jour pendant sept ans, l'épagneul accompagne ainsi sa maîtresse au travail, logé pour le trajet dans le panier d'osier de son vélo.
 
Connu de tous, Weston dispose maintenant d'un couchage confortable. Il arpente les nombreuses salles de l'usine ou vaque à ses occupations sur les terrains avoisinants. A cinq heures de l'après-midi, quand retentit la sirène, Weston rejoint sa maîtresse, l'attendant au pied du vélo gris.
 
Un jour de 1944, alors que l'usine tourne au ralenti, privée de ses stocks de gomme-laque réquisitionnés par les Allemands, Madame Ricaud est appelée. Un employé a trouvé Weston inerte, dans une allée où il s'était endormi au soleil d'avril. 
 
A 15h, Jean Bérard, le directeur, fait exceptionnellement retentir la sirène par trois signaux courts, signifiant un décès. 
 
L'enterrement a lieu le jour même dans le jardin jouxtant l'usine, une heure de mise en pause des machines est ordonnée.
 
Peu après la Libération, Madame Ricaud prit sa retraite. En sa présence et pour honorer ses trente-deux années de service, la salle de contrôle des étiquettes fut baptisée Salle Weston et une plaque de cuivre fut apposée sur la porte principale. 
Jusqu'à la fin des années 1960, on pouvait lire sur celle-ci : Ici vécut Weston (1937-1944), ami fidèle, mascotte de notre usine.
 
Emmanuel Jourquin-Bourgeois 

30/06/2022

JOURNEES SOLIDARITE PATRIMOINE LES 9 ET 10 JUILLET 2022 - EN VOITURE !

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Prendre un car ancien de collection pour visiter l'exposition Renoir par hologramme.

C'est le programme de l'association en partenariat avec le Département des Yvelines et des artisans locaux pour vous offrir une sortie culturelle gratuite au départ de la rue des Bouvets le samedi 9 juillet 2022 et de la Place du docteur Roux le dimanche 10 juillet 2022.

Si vous êtes intéressés,

n'hésitez pas à nous envoyer

sans délai votre inscription à l'adresse suivante :

cnvadmin@orange.fr

ou par téléphone au 01 30 71 21 83

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