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22/07/2007

CHATEAU "NEUF" DE BERTIN

 

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Nommé seigneur de Chatou en 1762, le ministre Bertin (1759-1781) rentra en possession d'un domaine qu'il fit aménager dans le goût de l'époque avec un statuaire composé d'anciennes statues du château de Versailles, des bustes d'empereurs romains, un pavillon chinois, un jeu de bagues, un potager. Trois salles de verdure décoraient le parc, la salle des tyrans, la salle des empereurs romains, la salle du coucou ornée d'un cadran solaire placé sur une colonne de marbre brun. Soufflot et Lequeu se partagèrent les plans. Soufflot fit édifier le château et le Nymphée, et confia à Lequeu dont la réputation avait été faite lors de l'aménagement du parc Monceau, les décorations du parc.

 

 

 

 

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Le château, achevé en 1780, fut agrandi par son propriétaire sous l'Empire et la Restauration, Charles-Alexis Travault, maire de Chatou de la fin de l'Empire à 1823. Le château eut à subir les bombardements des batteries françaises du Mont Valérien en 1871 et ne fut jamais vraiment réparé par ses propriétaires successifs, tous issus de la famille de l'ancien maire Esther Lacroix (1829-1831). Ses derniers propriétaires, les héritiers Moisant, le firent raser sans bruit en 1910 dans la perspective de lotir le terrain.

Ils eurent sans doute la même idée pour le Nymphée en mars 1914 mais le projet échoua. A l'intervention de la Société de Protection du Paysage et de l'Esthétique de la France dans "L'Illustration" succéda la première guerre mondiale qui apporta le gel des opérations immobilières. Les héritiers de la famille Moisant confièrent à la Compagnie Pharos le soin de lotir en mars 1921, ce qu'elle fit en épargnant le nymphée. Quatre ans plus tard fut créé le syndicat des copropriétaires du parc de Chatou.  

 

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