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20/07/2008

"ONZE JOURS DE SIEGE" DE JULES VERNE ET CHARLES WALLUT

SITE VERNE.jpg(Disparition de Robert Maudray) 

Acte 3

Scène I

Léonie : Eh bien, quelles nouvelles ?

Maxime : Aucune !

Léonie : Aucune !

Maxime : Rien. Je viens de la préfecture de police, on m’a demandé mille renseignements. J’ai raconté tout ce que je savais ; que notre ami Robert était un peu fantasque ; qu’après une scène vive, il s’était retiré chez lui ; que le soir même, sa femme avait trouvé sa porte fermée ; que le lendemain, ne le voyant pas paraître, on s’était décidé à enfoncer la porte ; que la chambre était vide, notre ami étant sorti par son escalier dérobé, et que depuis, on ne l’a plus revu chez lui, ni au Cercle, ni à la Bourse…, et enfin, que sa femme était dans une mortelle inquiétude.

Léonie : Je crois bien !

Maxime : Tout cela était écrit au vol par un monsieur barbu qui m’a congédié avec ces mots : « c’est bien monsieur, on le trouvera.. » Et je suis venu en toute hâte vous rendre compte de ma démarche, tandis que Roquefeuille courait à Chatou, voir s’il n’est pas à sa maison de campagne.

Léonie : Quel événement ! cette disparition ! cette fuite !

(…)

Scène II

Roquefeuille, entrant précipitamment : eh bien, l’avez-vous ?…l’a-t-il dit ?…l’a-t-on ?

Léonie : Rien. Et vous ?

Maxime : Mais, à Chatou ?

Roquefeuille : J’en viens ! rien ! rien !

Léonie : C’est effrayant !

Roquefeuille : C’est sinistre (...) "

 

In « Onze jours de siège », comédie en trois actes et prose de Jules Verne (1828-1905) et Charles Wallut, créée à Paris au Théâtre du Vaudeville le 1er juin 1861.      

 

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