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03/12/2010

ASSOCIATIONS AMIES : DU COTE DE L'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

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L’Union Nationale des Combattants se réunissait dimanche 29 novembre 2011 salle des Champs Roger pour son assemblée générale annuelle. Cette assemblée à laquelle l’association participait comme adhérente à titre historique, était assombrie par l’annonce de la suppression de la carte Amethyste par le Conseil Général, carte donnant droit à la gratuité des transports en commun pour les Anciens Combattants. Il faut bien dire que la gestion des collectivités locales en France est toute particulière. Alors qu’un usager de la RATP peut commander à discrétion une carte Navigo, cette modernité n'a pas atteint le STIF et le Conseil Général. Ce dernier passe commande en lieu et place de l’usager d’autant de cartes qu’il y a d’anciens combattants recensés auprès du Syndicat des Transports en Commun d’Ile-de-France (STIF), paie la rémunération de transports en conséquence au STIF et vient se plaindre ensuite que la carte n’est pas utilisée, une partie des Anciens Combattants ne la réclamant pas. Ce système qu’il faut bien qualifier d’absurde et dispendieux n’a aucune raison de rejaillir sur les Anciens Combattants ayant retiré leur carte, par ailleurs souffrant déjà de leur situation de retraités.

A la suite des plaintes déposées par les associations, ceux-ci  se voient proposer en échange la souscription d’une nouvelle carte au prix de 60 euros par le Conseil Général. Or, on l’a bien compris : la défaillance vient de la gestion  du problème entre le Conseil Général et le STIF. Le fait de prélever des subventions pour le transport d’usagers qui n’ont pas demandé leur carte n’est pas de la responsabilité des Anciens Combattants. Cette affaire venait également d'être dénoncée auprès du Conseil Général par l'Association des Combattants Prisonniers de Guerre, Combattants 39/45, Combattants d'Algérie, Tunisie, Maroc par courrier du 8 octobre 2010. On peut souligner la modération des réactions alors que certaines associations ont décidé en retour de cette décision de suppression de la carte Améthyste de ne plus fournir les contingents des manifestations commémoratives, auxquelles les élus s'empressent toujours de participer. 

Plus heureux: Monsieur Alain Hamet, président de la section locale de l'UNC, a reçu la médaille du Djebel pour ses services associatifs des mains de Monsieur Efim Pernikoff, président de la section de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly, Chambourcy, en présence de Monsieur Christian Faur, maire-adjoint délégué aux Anciens Combattants et de Monsieur Jean Bonnet, maire honoraire de Chatou (1981-1995).

Rappelons que l'UNC a été fondée au lendemain de la Grande Guerre, hors confession, par Georges Clemenceau et le père Max Brottier avec la devise "unis comme au front". Ses statuts ont été déposés le 26 novembre 1918 et publiés au Journal Officiel le 11 décembre 1918. L'association, qui regroupe les combattants de tous les conflits, a été reconnue d'utilité publique le 20 juin 1920. La prochaine cérémonie commémorative de l'UNC a lieu le 5 décembre, date arbitraire fixée par l'Etat sous l'ancienne présidence pour commémorer le sacrifice des combattants en Afrique du Nord. Le président de Chatou Notre Ville y sera présent au titre de porte-drapeau de l'UNC (l'UNC exige seulement pour adhésion d'avoir fait son service militaire).

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Lucien Jonas - "le soldat de 1916"

 

Une image de l'U.N.C. en 1930

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"Le groupe de la région parisienne de l’Union Nationale des Combattants a fêté le dimanche 22 juin 1930, son cinquante millième adhérent. Cette grande et belle manifestation, dont le bénéfice est revenu aux orphelins de la guerre, s’est déroulée dans le cadre pittoresque des arènes de Lutèce (47 rue Monge), en la présence de Monsieur André Tardieu, Président du Conseil, qui profita de l’occasion pour prononcer un important discours.

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André Tardieu, lui-même ancien combattant et collaborateur de Clemenceau, devant le microphone à la réunion de l'U.N.C. du 22 juin 1930 aux côtés de Paul Reynaud et Louis Rollin. 

 

(…) le président du Conseil se leva et lança tout de suite un éloquent appel à l’union. Il dit entre autres : « mes adversaires s’appellent crise agricole, crise industrielle, crise commerciale. Ce sont ceux de tous les gouvernements et de tous les peuples… ». Et Monsieur Tardieu eut cette phrase qui ne pouvait qu’aller au cœur de tout l’auditoire : « de ces adversaires, je ne dis qu’un mot, et ce mot, vous le connaissez : « on les aura ! »."

Le Miroir du Monde - 28 juin 1930

 

 

 

 



 

 



 

 

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