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15/02/2012

L'ECOSSAIS DE CHATOU

 

Le compositeur LEO DELIBES (1836-1891) fut un spécialiste de l'opérette. On lui doit une cinquantaine d'oeuvres musicales dont celle de "L'OMELETTE à la FOLLEMBUCHE", opérette-bouffe en un acte du croissillon Eugène Labiche et de Marc-Michel représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre des Bouffes-Parisiens le 8 juin 1859.

 

C'est pourtant le ballet "COPPELIA" en 1870 qui le conduisit à la postérité. Si "LA COUR DU ROI PETAUD" conforta sa renommée dans l'opéra-bouffe au Théâtre des Variétés en 1869, il fut également l'auteur de "L'ECOSSAIS DE CHATOU", une opérette en un acte sur un livret de Gille et A. Jaime, créée au théâtre des Bouffes-Parisiens d'OFFENBACH le 16 janvier 1869. C'est peu dire que la ville de Chatou affichait déjà sa célébrité dans la revue joyeuse du Second Empire.  

 

 

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Affiche de "l'Ecossais de Chatou"
 
Le 16 janvier 1869, Offenbach créa l'opérette aux Bouffes Parisiens avec les comédiens suivants dans les cinq rôles: Messieurs Désiré (Ducornet), Bonnet (Lebic), Hamburger (Hippolyte), Mademoiselle Fonti (Palmyre),  Monsieur Munier (Pierret) - collection Pierre Arrivetz 

 

 

 

L'opérette prend pour thème le propriétaire d'un manoir à Chatou (Ducornet) destiné à accueillir les étrangers, qui ne comprend pas pourquoi aucun étranger ne vient :

 

"voilà ce que j'ai dit à mes domestiques...seulement il y a un malheur, une paille dans mon oreiller !...il ne vient pas d'étrangers, comprend-t-on ça ? je cherche, je m'y perds, et je me dis toute la journée : mais quel vice y-a-t-il dans cette maison ?". Il a embauché deux domestiques (Lebic et Palmyre) qu'il affuble des noms de Dikson et Jenny mais rien n'y fait. Il finit par se déguiser pour se présenter dans son manoir.

 

 

 

Couplet "Ensemble" scène IX et dernière :

 

Ducornet

 

Oui, tu reverras ton règne,

O sainte hospitalité.

J'en jure par mon enseigne,

Je saurai la vérité

 

Lebic et Palmyre

 

Vraiment, il faut qu'on le plaigne,

C'est trop de naïveté.

Il s'en rapporte à l'enseigne,

Et veut l'hospitalité

 

L'opérette se termine ainsi :

 

 

Palmyre, Ducornet, Lebic, Hippolyte et Pierret

 

Notre hôtellerie

A déjà ce soir

Bonne compagnie

Notre hôtellerie

Conserve l'espoir

De vous revoir.

 

 

Palmyre

 

La route est aisée,

Fleurie et boisée

 

Hippolyte

 

Le chemin de fer

N'est pas trop cher

 

Lebic

 

Vous prenez la gare,

Celle Saint-Lazare,

Vous trouvez au bout

 

 

Ducornet

 

Chatou !

 

 

Palmyre

 

Chez nous votre couvert est mis,

Revenez nous voir en amis.

 

 

Ensemble

 

Dzing, boum, etc, etc...

 

 

 

 

 

 

* Pour contacter une troupe spécialisée dans l'opérette :

 

   www.jacquesmougenot.com

 

 

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