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28/10/2007

VILLAS SANS PROTECTION DANS LE PLAN LOCAL D'URBANISME (PLU)

En approuvant le PLU voté le 9 novembre 2006 après une enquête publique houleuse marquée par une manifestation de 250 personnes, la municipalité a restreint la liste des villas remarquables en annexe du PLU de 254 à 53. L'association demande une révision de cette politique :
 
1°) D'une part en révisant à la hausse cet inventaire

 

2°) D'autre part en inscrivant dans PLU l'obligation de conservation des bâtiments en application de l'art.L.123-1  alinéa 7 du Code de l'Urbanisme 
 
Certaines rues ont perdu tout classement : l'avenue de Brimont ne compte plus que deux pavillons de gardien répertoriés et plus aucune villa, l'avenue des 27 Martyrs ne compte plus aucune villa répertoriée.
 
Ce reportage n'est pas exhaustif (à titre d'exemple, l'avenue des 27 Martyrs, dont les villas ont été entièrement déclassées au profit d'un ilôt où la démolition est autorisée, n'y figure pas). L'association remercie chaleureusement François Nicol, Michel Thiéblin et Louis Bernard qui ont pris ces clichés. Ces derniers sont les témoins de la richesse et de l'ecclectisme architectural du patrimoine de notre ville. 
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Villa du Second Empire du 20 rue Labélonye ayant appartenu à Charles Despeaux, pionnier de l'industrie du pétrole  
 
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Villa du Second Empire du 3 avenue Gambetta 
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Villa municipale 1880 du 3 avenue Ernest Bousson
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Villa Second Empire du 93 rue du Général Leclerc ayant appartenu aux maires Paul Girard (1877-1878) et Henry Verken (1947-1953)
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"Castel de Flandres" 1880 (du nom de l'avenue de Flandres qui préexista au boulevard de la République baptisé en 1884)  
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Villa du chemin de halage 88 avenue Gambetta
 
 
 
 
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Villa 1900  du 1 rue du Sentier
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Villa Art déco du 12 rue Henri Penon
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Villa Art déco du 20 avenue Adrien Moisant
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Villa Second Empire du 3 avenue d'Eprémesnil
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Villa du Second Empire du 20 avenue de Brimont ayant appartenu à un industriel également bienfaiteur de Paris
 
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Villa Second Empire de l'avenue de Brimont
 
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Immeuble du 23 ter rue Labélonye
 
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Villa Second Empire de l'avenue de Brimont
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Villa du 16 rue Labélonye 
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Villa style chalet du Second Empire du 30 ter avenue Foch 
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Villa Second Empire de l'avenue de Brimont
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Villa style chalet du 40 rue Labélonye
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Villa Second Empire de l'avenue de Brimont
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Villa 1904 du 17 avenue du Général Sarrail
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Villa Second Empire du 20 avenue d'Eprémesnil
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Villa Second Empire du 22 avenue des Tilleuls
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Villa Second Empire du 3 avenue Roger
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Villa 1880 de l'avenue Victor Hugo
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Villa du 9 rue Lafontaine
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Villa Sarah de l'avenue de Brimont ayant appartenu à l'avocat Emile Salle, conseiller municipal de Chatou (1870-1877), témoin dans l'affaire Dreyfus
 
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Villa du Second Empire du sénateur Suin, conseiller d'Etat et conseiller municipal de Chatou sous Napoléon III
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Immeuble du 17 avenue Larcher, édifié en 1904 par l'architecte catovien Gustave Grenier
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Villa du 49 Route de Carrières
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Villa Second Empire du 35 Allée de Trianon
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Villa 1889 du 32 avenue Foch
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Immeuble du 44 place Maurice Berteaux, on regrette qu'il ne bénéficie pas d'un encouragement à l'harmonisation et à la pose d'un décor de vitrines à l'ancienne
 
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Villa Second Empire du 10 rue Georges Clémenceau
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Villa du Second Empire du 20 avenue des Tilleuls
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Villa 1876 du 15 avenue Roger
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Villa du 32 rue Labélonye
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Villa du Second Empire du 26 avenue des Tilleuls
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Villa du Second Empire du 40 rue des Ecoles ayant appartenu à Rhené Baton, directeur des concerts Durand et Pasdeloup
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Villa "Les Cèdres" du Second Empire rue de Sahüne ayant appartenu à Henri Penon, décorateur de l'impératrice Eugénie
 
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Villa style normand du 17 rue François Laubeuf du Second Empire -on distingue le porche pour le passage d'une voiture à cheval
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Villa 1900 du 2 rue des Sablons (très belle meulière)
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Villa  avant 1914 du 14 rue Lafontaine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

27/10/2007

VILLA PETIT

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La villa édifiée à la veille de l'arrivée du chemin de fer en 1835 pour Camille Letertre, huissier de justice, agrandie par Jules Petit, conseiller à la cour impériale et conseiller municipal de Chatou sous Napoléon III (voir "Chatou, de Louis-Napoléon à Mac-Mahon 1848-1878"), détruite avec la construction de la piscine. 

 

25/10/2007

PAVILLON DE GARDIEN SECOND EMPIRE

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Ce petit pavillon de gardien élevé à la gare de Chatou sous le  Second Empire en même temps que la très belle villa pierre et briques  aujourd’hui rénovée est actuellement condamné à la destruction par le PLU , celui-ci prévoyant un emplacement réservé pour la création d’une gare routière (plan 4-2-3 du PLU) . Compte-tenu de sa situation exceptionnelle et de son décor de briques si caractéristique, il serait bien plus intéressant de le conserver pour y aménager un office du tourisme qui fait défaut et un service culturel.

Quant à la gare routière, elle pourrait parfaitement s’installer sur le parking du bureau de la SNCF rue Paul Flament à condition de supprimer sur cet emplacement la zone de constructibilité de 16 mètres de hauteur avec 80% d’emprise au sol dans le PLU (art.UC.9.2 et U.C.10.2 du règlement du PLU)...

15/10/2007

LES DENOMINATIONS DE RUE

Quai entre Carrières et le pont routier : quai Bertin le 7 novembre 1847 (dénomination sans postérité, quai du Nymphée actuel)

Quai entre le pont routier et la rue Bourbon : quai Bourbon le 7 novembre 1847  (dénomination sans postérité, quai de l'amiral Mouchez  actuel)

Voie nouvelle créée entre la rue du Chemin de Fer, traversant le canton dit "des Chardrottes" et la propriété de la Faisanderie jusqu'au hameau du Vésinet territoire de Chatou, créée par monsieur de Brimont. Son ouverture est constatée par le conseil municipal le 24 avril 1853 : l'usage et non une délibération particulière du conseil en fera "l'avenue de Brimont".

Quai de la rue Bourbon au pont de chemin de fer : quai des Papillons le 7 novembre 1847  (dénomination sans postérité, quai Jean Mermoz actuel)

Voie nouvelle entre la rue des Calêches et l'actuelle rue de l'abbé Borreau : rue des Chardrottes ouverte le 17 juin 1848 et baptisée rue des Ecoles le 3 octobre 1868, prolongement jusqu'à l'avenue de Saint-Germain baptisé du même nom le 11 août 1869

Avenue du Vésinet : avenue du Parc le 17 novembre 1867

Rue du Chemin Vert : rue Labélonye le 20 mai 1878

Voie ouverte entre la rue de Sahûne et la rue du Chef Saint-Jean : rue des Dix-Sept le 19  décembre 1880

Avenue de la Rivière : avenue Larcher le 19 octobre 1882

Avenue Lacroix : rue Esther Lacroix le 12 avril 1884

Avenue de Flandre : boulevard de la République le 12 avril 1884

Rue de la Procession : rue de la Liberté le 12 avril 1884

Avenue du Vésinet : avenue Victor Hugo le 12 avril 1884

Création de la rue Charles Lambert entre la rue de la Gare et la rue François Arago le 14 mai 1897

Rue de la Tranchée : rue du Lieutenant Ricard le 27 juin 1910

Rue du Centre : rue Brunier-Bourbon le 12 août 1911

Rue de Croissy : rue du Général Colin le 23 mars 1918

Rue Verte : rue Charles Despeaux le 21 décembre 1918

Rue des Sablières : rue du Général Galliéni le 2 décembre 1920

Ancienne rue Bourbon : Quai de l'Amiral Mouchez le 17 février 1921

Rue Nouvelle : rue Brunier-Bourbon le 17 novembre 1921

Rue des Chardrottes : rue du Capitaine Guynemer le 15 novembre 1922

Rue Transversale de la Place : rue Deloigne le 15 novembre 1922

Petite Rue Sous-Bois : rue Lantoine le 15 novembre 1922

Chemin des Vaches : rue Darcis le 15 novembre 1922

Rue des Pissis : rue Beaugendre le 15 novembre 1922

Rue de la Ferme Prolongée : rue Albert Joly le 13 février 1930

Voie ouverte à hauteur du boulevard Jean Jaurès : chemin de l’Avenir le 10 novembre 1931

Rue des Calêches : rue Georges Clémenceau le 13 février 1931

Rue des Gabillons : rue de la Gare en 1878 puis avenue du Maréchal Joffre le 13 février 1931

Rue du Saut du Loup : rue de l'Abbé Borreau le 13 février 1931

Voie ouverte entre le carrefour de la Route de Montesson (rue du général Leclerc) et le chemin des Larris (rue Léon Barbier) : rue Ribot le 10 novembre 1931

Avenue des Vaucelles : avenue Paul Doumer le 11 août 1932

Avenue des Chalets : avenue Aristide Briand le 11 août 1932 

Rue des Cormiers Prolongée : rue Tournier le 11 août 1932

Voies nouvelles crées entre la route de Montesson (rue du général Leclerc) et la route de Maisons : rue Audéoud Fournier (disparue en 2006), rue Paul Painlevé, rue du Professeur Calmette, place du docteur Roux le 7 novembre 1933 

Villa des Landes : rue Edmond Flamand le 6 décembre 1936 rebaptisée allée Edmond Flamand le 28 février 1937

Voie entre la rue Sainte-Marie et l'avenue Larcher : quai Jean Mermoz le 28 février 1937 

Rue des Jardinets : rue Maurice Hardouin le 13 juin 1937

Rue Centrale : rue Emile Pathé le 22 août 1937

Square construit en 1938 entre la route de Montesson (rue du général Leclerc) et la rue des Beaunes : square Debussy le 16 octobre 1938

Voie nouvelle créée le long des usines Pathé longeant le cimetière et reliant la rue Emile Pathé à la rue du Lieutenant Ricard : rue Edouard Branly le 12 mars 1939

Avenue du Château de Bertin dans le Parc de Chatou baptisée le 12 mars 1939

Chemin de halage entre le pont routier et la rue Esther Lacroix (à hauteur du barrage de la Seine) : quai "de la Nymphée" le 1er octobre 1939 finalement changé en Quai du Nymphée

 

 

 

 

 

12/10/2007

LA PASSERELLE DU PONT ROUTIER EN JUILLET 1940

 

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Le pont routier de Chatou avait été dynamité par l’armée française peu avant l’arrivée des allemands, ressuscitant pour les Catoviens l’usage antique du bac pour traverser les rives de la Seine. L’invasion perpétrée, la municipalité fit établir une passerelle métallique (ci-dessus). Une affiche à chaque entrée prévint : « La passerelle de Chatou ne peut porter que vingt personnes espacées tous les deux mètres. Au-delà, danger mortel. Le passage des voitures de plus de 500 kilos est interdit aux heures d’affluence. »

 

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La passerelle de Chatou en juillet 1940. Désormais la liaison entre Paris et Chatou serait placée sous le signe de la nécessité et du couvre-feu.

 

 

09/10/2007

LES BOMBARDEMENTS SOUS L'OCCUPATION

Bombardement du 3 mars 1942 (allié)

Rapport du lieutenant commandant la subdivision des sapeurs-pompiers :

« le mardi 3 mars 1942, vers 21 heures, alerté par la présence dans le ciel de très nombreuses fusées éclairantes et par quelques bruits assourdis, j’ai immédiatement pris la décision de me rendre à mon poste de commandement à la mairie où je suis arrivé vers 21h10.

La situation paraissant devoir s’aggraver, j’ai immédiatement fait appel au piquet de service. Celui-ci était réuni au complet au poste vers 21h30. Pendant la durée des bombardements , environ deux heures, j’ai contrôlé au mieux les directions d’éclatements de bombes ainsi que la position des fusées éclairantes par rapport au territoire de Chatou.

Ces fusées paraissaient former un cercle dont le centre pouvait se situer au fort du Mont Valérien. Je crois qu’au moins  six vagues d’avions se sont succédées au cours des bombardements.

Vers 23 heures, une bombe de fort calibre est tombée en Seine au droit de l’église. Je me suis rendu immédiatement sur les lieux. J’ai eu le regret de constater que les habitants ne tenaient aucun compte des avis réitérés de la Défense Passive, circulaient sur le Quai de l’Amiral Mouchez au risque d’être blessés par les projectiles lancés par la DCA allemande. Vers 23h15, Monsieur Boisserie s’est présenté accompagné d’une vieille dame blessée par des éclats de verre, elle a été immédiatement pensée par Mademoiselle Thomas, pharmacienne.

Les bombardements ayant pris fin à 23h55, j’ai invité le personnel de mon piquet à se rendre dans les divers quartiers où la chute de bombe avait été signalée.

Des rapports qui m’ont été fournis et que je confirme pour m’être rendu sur place par la suite, il appert :

 1°)  Quartier du Pont et de l’Ile de Chatou :

3 bombes sont tombées sur ce quartier

 -         1 en Seine au droit de l’église où les vitraux ont été sérieusement endommagés

-         1 autre dans l’Ile de Chatou à proximité immédiate du pont route, celles-ci causant de sérieux dégâts à des hangars des entreprises chargées de la construction de l’émissaire Sèvres-Achères

-         la 3ème également dans l’Ile mais beaucoup plus loin

La déflagration consécutive à l’éclatement de ces bombes a provoqué le bris de très nombreuses vitres et le soufflage de toitures, notamment dans le chemin du Bac

 2°) Avenue Gambetta :

-         1 seule bombe de fort calibre a éclaté au droit du n°10 de cette voie. Dégâts matériels assez importants, notamment aux immeubles ci-après :

-         n°10, Monsieur Mandrin, propriétaire

-         n°23, Monsieur Riaggi

-         n°27, Madame veuve Pottot

Soufflage de toitures et bris de vitres dans tout le quartier.

 3°) Chemin des Vignobles :

Chute de 7 bombes à proximité également de 3 petites habitations de Messieurs Jedresko, Urida, Bauer.

Après cette visite, j’ai toutefois maintenu sur place mon piquet. A 11h05, monsieur le commissaire de police par l’intermédiaire du brigadier Turpin m’a fait connaître que la commune de Montesson demandait du secours pour lutter de concert avec les sapeurs-pompiers de Montesson contre l’incendie qui ravageait les usines Bénet, route de Sartrouville. »

D'autres bombardements atteignirent Chatou mais nous sommes obligés faute de documentation suffisante d'en faire mention pour mémoire.

Bombardement du 31 décembre 1943 (allié)

Ce bombardement est signalé sans détail dans le registre des délibérations du conseil municipal. On apprend seulement que la voie ferrée a été touchée mais qu'elle a été rétablie dans un "temps record".

Bombardement du 2 septembre 1944 (allemand)

Une fusée de type V1 tomba sur la villa Lambert, détruisant deux maisons et faisant deux blessés légers.

 

A suivre

 

06/10/2007

1944 : UN "GRAND PATRIOTE"

Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Chatou du 10 septembre 1944 :

« Le Comité de Libération de Chatou demande instamment au gouvernement provisoire de la République d’autoriser le retour en France du grand patriote qu’est Maurice Thorez. Monsieur Thorez qui a dû, pour pouvoir continuer à diriger le combat anti-hitlérien, se soustraire aux menaces précises d’incarcération que faisait peser sur lui le gouvernement Daladier, organisateur de la défaite en 1940, en faisant arrêter les meilleurs militants ouvriers, ne peut, bien au contraire, être considéré comme un déserteur. Monsieur Thorez, homme politique inattaquable, est un grand Français qui doit reprendre sa place parmi nous. »

N.B : aprés la signature du pacte germano-soviétique, le parti communiste est interdit en France le 26 septembre 1939. Le secrétaire de l'Internationale Communiste, Dimitrov, envoie un télégramme au secrétaire général du PCF, Maurice Thorez, pour lui demander de déserter. Thorez arrive à Moscou le 8 novembre 1939. Il y restera jusqu'à la Libération.

MARIANNE MALMENEE

Le 8 novembre 1942, le maire Monsieur Ramas rappela qu’au mois d’août le buste de la République avait été enlevé à son insu de la salle du conseil municipal et qu’il l’avait fait remettre en place dés qu’il eut connaissance de la soustraction commise. Diverses lettres anonymes lui ayant été adressées tendant à l’enlèvement du buste, ainsi que par un membre du conseil municipal, Monsieur Tassart du conseil écrivit au préfet. Le secrétaire de préfecture fit cette réponse qui peut nous paraître étrange aujourd’hui : « j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’au terme des directives adressées par Monsieur le Préfet délégué du Ministre de l’Intérieur, il n’y a pas lieu  de procéder au retrait du buste de la République dans les édifices publics, la forme du gouvernement n’ayant pas été modifiée constitutionnellement. »

(in Registres des délibérations du conseil municipal)