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25/06/2012

PAUL WHITEMAN, PRESSE A CHATOU

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"La féérie du jazz", un film Paramount de 1930 avec Paul Whiteman et son orchestre. Celui-ci fut également l'animateur des revues du grand Ziegfield. 

 

Paul Whiteman (1890-1967), violoniste américain devenu chef d’orchestre en 1920, est aujourd’hui oublié avec son style musical, qui l’a incontestablement perdu. Il représente cependant à lui seul la fanfare outre atlantique des années vingt, celle qui permit de se divertir dans l’alcool et la vitesse, l’époque d’une joie éphémère revendiquée dans la musique et le cinéma, les dancings et les nuits d’oubli.

Précurseur, il l’a été : fort de son succès, de son couronnement médiatique de « roi du jazz », c’est lui qui commanda à Gerschwin  la « Rhapsody in Blue » en 1924, fit entrer nombre de jeunes musiciens et de chanteurs dans son grand orchestre, les frères Dorsey, Jack Teagarden, Bix Beiderbeck , Mildred Bailey, Bing Crosby…

Alors que la considération pour l’orchestre de Paul Whiteman prend aujourd’hui l’allure d’une mention au bas d’une page, on ne peut nier l’indéniable talent de celui qui fit ronfler son époque par un jazz servi en pâtisserie musicale.  Il est la musique du film muet des années vingt.

Vedette de la firme Victor aux Etats-Unis sous sa splendeur, Paul Whiteman fut importé sur le continent avant guerre par Columbia et maintenu dans l'édition Pathé-Marconi sous le label Capitol dans les années cinquante. La participation des usines de Chatou à la diversité du marché musical et au patrimoine qu’il représente, le catalogue musical français étant alors le plus fourni après le catalogue américain, était là pour entretenir un témoignage des premiers temps du jazz.

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