21/10/2012
A RUEIL, CONFERENCE COMBLE SUR LE TRAMWAY PARIS-SAINT-GERMAIN
L'ancien hôtel de ville de Rueil-Malmaison
A Rueil se tenait aujourd'hui dimanche à 15h30 une conférence de Monsieur Marc André Dubout, navigateur de Sequana et historien des chemins de fer, dans l'ancien hôtel de ville, concernant le tramway Paris-Saint-Germain.
Organisée par la Société Historique de Rueil-Malmaison à l'initiative de Monsieur Latou, président, et de Madame Latou, administrateur, également administratrice de la Mémoire de Croissy, cette conférence a retenu l'attention de cent personnes venues en partie de communes voisines.
L'assistance n'a pas démenti le vif intérêt qui existe depuis toujours en France pour les moyens de locomotion. De son côté, Monsieur Dubout a réalisé un travail très fouillé qu'il a restitué avec aisance, esprit de synthèse et conviction. On ne peut s'empêcher de retenir le formidable élan du progrés technique qui accompagna la seconde moitié du XIXème siècle pour lui permettre d'entrer dans la Belle Epoque.
Monsieur Marc André Dubout, conférencier, et Madame Bernadette Latou, administratrice de la Société Historique de Rueil-Malmaison.
Les véhicules les plus divers, les projets les plus variés, les circuits les plus improbables, présidèrent à la réalisation, parfois à l'abandon ou à la superposition de projets de tramways avancés par diverses compagnies privées, projets eux-mêmes encouragés par la Compagnie de l'Ouest, dont le réseau irriguait la banlieue et accueillait les voyageurs du tramway. La vision des cartes postales anciennes du tramway, réunies par l'auteur pour toutes les lignes, a contribué au charme de ce voyage dans le temps.
Une carte postale affranchie le 11 février 1908 et reproduite dans le livre "Mémoire en Images Chatou" (éditions Alan Sutton), évocation de l'ancien Chatou. La locomotive pourrait être une Blanc-Misseron selon les indications de Monsieur Dubout.
Chatou, dont le premier tramway à vapeur entra en service le 1er mars 1904 en direction de Rueil et Le Pecq fut parmi les derniers tronçons installés. Au contraire de Rueil qui bénéficia du premier tramway hippomobile de la banlieue en 1855. Etaient présents des membres de l'association Chatou Notre Ville dont Pierre Arrivetz et Alain Paillet, ce dernier pionnier de l'idée d'un tramway au nord de Chatou traversant la Seine en direction de Paris.
Alain Paillet aux côtés d'un panneau réalisé pour la conférence par Monsieur Dubois (ci-dessous), membre de la Société Historique de Rueil-Malmaison.
Cette conférence très instructive avait lieu dans un édifice historique de Rueil, l'ancien hôtel de ville inauguré en 1869 sous Napoléon III, dont l'apparence de château des songes tourné vers le ciel vient encore suggérer que la conquête industrielle fut pour la France une source d'aisance et de prestige, un acte de foi pour les générations futures.
Publié dans * CONFERENCES HISTORIQUES, - ASSOCIATIONS AMIES | 22:21 | Commentaires (1) | Lien permanent
DECHETS EN SEINE
"Comprendre pour agir", un slogan du SITRU faisant appel à l'engagement de chacun
L'Association Chatou Notre Ville intervient pour la défense de l'environnement à quelques titres bien que la tendance historique et patrimoniale, à notre sens bien trop fragilisée dans l'opinion et l'éducation, y soit prédominante :
- intervention lors des enquêtes publiques touchant à l'urbanisme
- participation au nettoyage des berges de Seine
- propositions en faveur des espaces verts et des circulations douces (tramway, navette fluviale), proposition d'étude d'une hydrolienne au barrage de Chatou, défense des arbres d'essence noble
Il n'en demeure pas moins que son rôle le moins négligeable relève de la communication notamment au regard d'actions menées à une échelle plus vaste. On a ici en tête le développement du SITRU, le Syndicat Intercommunal de Traitement des Résidus Urbains, dont les campagnes se multiplient en direction du public, des parents et des enfants.
Ainsi, dimanche 21 octobre 2012, une très importante manifestation "portes ouvertes" à feu continu avec ateliers, projections, visites, véritable forum du recyclage, se déroule jusqu'à 17 heures à l'usine Cristal 17 rue de l'Union à Carrières-sur-Seine, soit à la frontière nord de Chatou où a été établi en 1938 le premier centre de traitement des déchets.
Le caractère communicatif et pédagogique de cette entreprise est maintenant imprimé depuis plusieurs années à travers l'action du président du SITRU, Monsieur Alain Gournac, sénateur-maire du Pecq, qui lui a apporté une image positive, dans un domaine jusqu'alors perçu comme un mal nécessaire assorti de son cortège de nuisances. L'association ne peut que vous inciter à consulter le site du SITRU pour profiter de ses informations (cf "adresses utiles" colonne en bas à gauche du blog).
Le journal d'actualité du SITRU est le premier vecteur de publicité du recyclage
Publié dans ENVIRONNEMENT | 10:36 | Commentaires (0) | Lien permanent
CEREMONIE DU 25 AOUT 2012 DE L'ASSASSINAT DES 27 RESISTANTS DE CHATOU
Le 25 août 2012 avait lieu la cérémonie commémorative du massacre des 27 résistants de Chatou. La période des vacances a réduit considérablement la participation non seulement des élus mais des Catoviens, et ce d’autant plus que l'annonce de la date n’est plus publiée. Une journée au-delà des vacances scolaires en septembre a en effet été arrêtée par la municipalité pour commémorer la Libération et les évènements qui y sont liés.
La date du 25 août est cependant la date anniversaire de la boucherie perpétrée en 1944 par un détachement S.S. rappelé sur dénonciations locales contre 27 résistants réunis au château de la Pièce d’Eau.
Conscients que ce drame ne doit pas finir dans l’oubli, qu’il demeure le plus important massacre commis en Ile-de-France au moment même où Paris était libéré, les membres de l’Amicale des Fusillés, Résistants et FFI conduits par Monsieur Alain Hamet, son président, ont jusqu’à présent obtenu le maintien d’une cérémonie à Chatou et sous l’Arc de Triomphe.
Pierre Arrivetz, porte-drapeau suppléant de l'Amicale des 27 Martyrs, membre de l'U.N.C. et du Souvenir Français à titre historique pour l'association Chatou Notre Ville, guidé par Jean-Pierre Ratel, ancien combattant et élu local fidèle aux manifestations de Chatou, à sa gauche. Les clichés ont été pris par Madame Ratel.
Un groupe d’une vingtaine de participants formé autour d’Alain Hamet, descendant du commandant Torset assassiné, et emmenant quelques élus municipaux, Messieurs Jean-Pierre Ratel, Jean-Louis Boulègue, Patrice Lechevalier et Pierre Arrivetz, a donc pris position sous les couleurs du drapeau français pour la sonnerie aux morts. Moment toujours émouvant, il fut servi par une chaleur suffisamment pesante pour que le manque d’eau se fasse sentir dans l’enceinte de l’hôtel de ville où les anciens combattants durent être ravitaillés en eau minérale par l’auteur de ces lignes.
Il y eut comme d’habitude une grande dignité dans le déroulement des opérations encadrées par les descendants des fusillés, Messieurs Alain Hamet, Jean-Pierre Ratel, ainsi que Jean-Louis Boulègue remplaçant exceptionnellement Monsieur Christian Faur, délégué aux Anciens Combattants, lui-même atteint par un deuil familial. La Marseillaise et le Chant des Partisans ont pu retentir en l'honneur des victimes, ce qui n’est qu’un devoir envers la mémoire de ces hommes, jeunes et moins jeunes, qui payèrent de leur vie leur goût de la liberté et de l’indépendance de la Patrie pour l’esprit de délation de quelques-uns, dont les noms frappés d’infamie ont été à peu prés effacés de la mémoire collective.
Les 27 Martyrs de Chatou dont les noms sont associés aux vers de Victor Hugo :
"Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie
Ont droit qu'à leurs cercueils la foule vienne et prie".
N.B. : la connaissance de l’évènement des 27 Martyrs, qui donna lieu à l’un des rares procès abouti de la Libération (évoqué notamment dans les actualités cinématographiques Pathé de 1946) a conduit l’association Chatou Notre Ville à éditer son histoire à travers des témoignages inédits dans le coffret audio « Les Voix de la Guerre 1939-1945 » décrit dans ce blog.
13/10/2012
LES BERGES DE SEINE NETTOYEES
La Seine au pont RER de Chatou - cliché octobre 2012
La Seine, écrite, chantée, contemplée, acte de naissance des villes de l’Ile-de-France, lieu de culte des premières navigations de la villégiature des parisiens, source inépuisable, route paisible vers la Manche et l’Atlantique : ses caractères sont si nombreux qu’on ne finit par en retenir qu’un seul : le plus important, celui du cadre naturel, même aménagé, que le fleuve offre aujourd’hui à des dizaines de milliers d’habitants et qui demeure une sorte de barrière ancestrale contre le gigantisme urbain et l’animation projetés par la capitale.
Il y a presque 140 ans, en décembre 1872, la Seine était en proie à ses humeurs, envahissant à nouveau les îles de Chatou, empêchant la reconstruction des ponts détruits pendant la guerre franco-prussienne. Une gravure en témoigne encore.
Aspect des îles de Chatou inondées - le pont de chemin de fer n'est pas encore reconstruit et la traversée des voitures se fait sur un pont de bateaux - L'Illustration 14 décembre 1872 - Crédit L'Illustration tous droits réservés - www.lillustration.com
140 ans plus tard, quelques habitants de Chatou entendent marquer symboliquement l’erreur commise par la négligence des humains pour la préservation de ce patrimoine. Le nettoyage des berges de la Seine a reçu son décret d’action dans un bénévolat initié par Monsieur Jean-Louis Boulègue, conseiller municipal, sous le patronage de la municipalité.
Jean-Louis Boulègue lors du verre de l'amitié qui a clos le ramassage
Il y a certainement un chapitre juridique à base d’inventaires, de protections et de prescriptions à repenser pour redonner aux bords de Seine de Chatou toute la mesure du patrimoine collectif qu’il représente.
Dans l’attente, cette opération de nettoyage a mobilisé une trentaine de personnes de Chatou. L’association Chatou Notre Ville, représentée par 5 membres l’an dernier, a cette fois-ci mobilisé 10 personnes dont ses administrateurs : Pierre Arrivetz, président-fondateur, François Nicol, trésorier, Suzanne Blache, secrétaire-adjointe, Jean-Claude Roekens, Catherine Bastien, Lars Nordin, Lee Neumann, son épouse et son fils, Marie-Thérèse Conraux.
L’an dernier, une déchetterie était découverte avec désolation, le temps manquant pour ramasser les détritus. Le 13 octobre 2012, les trois heures de ramassage ont suffi à constater que l’opération de l’an dernier avait inauguré une ère de dépollution de plusieurs années. Moins de la moitié des détritus ramassés l’an dernier l’a été cette année. C’est donc une satisfaction importante pour une troupe réduite recherchant le résultat et l’adhésion publique.
François Nicol, trésorier et bienfaiteur de l'association
Marie-Thérèse Conraux, adhérente
Jean-Claude Roekens, ancien trésorier et fondateur de l'association
Une image de végétation - en face, en bas des berges de l'Ile, deux barrières en fer tombées depuis plus d'un an - la Navigation Fluviale n'est pas intervenue
On reconnaît les volontaires de l'opération : de gauche à droite, François Nicol, Jean-Claude Roekens, Suzanne Blache, Catherine Bastien, Marie-Thérèse Conraux, Lars Nordin, le maire de Chatou, Ghislain Fournier, Lee Neumann.
Publié dans * CDROM, ENVIRONNEMENT | 18:38 | Commentaires (2) | Lien permanent
02/10/2012
RECORD BATTU
Chers internautes,
Nous vous informions que l'an dernier, notre blog associatif avait pris une ampleur nouvelle au milieu de sites institutionnels subventionnés, atteignant 48.000 visites pour l'exercice 2011. Il apparaît aujourd'hui qu'au 1er octobre 2012, le nombre de visites a atteint le chiffre de 50.024, ce qui laisse présager un résultat très encourageant au 31 décembre 2012.
Afin de nous permettre de continuer notre activité, nous vous encourageons vivement à adhérer à l'association, aucune de nos manifestations, publications et recherches ne vivant du denier public.
Merci de votre soutien. Bonne lecture !
Le conseil d'administration
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