1804

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2011

UN CIRCUIT HISTORIQUE DES PERSONNALITES DE CHATOU ?

Pierre Trabaud

(1922-2005)

 

(Rue du Val Fleuri)

 

  TRABAUD FILM.jpg

 

Une poignée de main, un sourire et la franchise de l’honnête homme. Tel était Pierre Trabaud dans la vie comme à la scène à travers la trentaine de drames ou comédies qu’il tourna. Les Français l’ont bien connu dans le rôle de l’instituteur de « La Guerre des Boutons » (1960) mais sa carrière a déroulé notamment des tranches de vie d’un pt’it gars amoureux (« Rendez-Vous de Juillet » (1946), « Antoine et Antoinette » (1949), « Parti Sans Laisser d’Adresse » (1950 ci-dessus avec Bernard Blier), d’un marginal (« Les Chiffonniers d’Emmaus » 1954), d’un homme de foi (« Le Défroqué » 1954), d’un pilote de guerre (« Normandie Niemen » 1959), celle de Napoléon au théâtre (« Madame-Sans Gêne » 1980). Pierre Trabaud a également donné sa voix à des feuilletons tels que "Les Mystères de l’Ouest", des dessins animés comme « Daffy Duck », « Les Fous du Volant », « Astérix Le Gaulois », « Astérix et Cléopâtre », « Lucky Luke », « La Ballade des Dalton », « Les Dalton en Cavale »...

Dans une époque où les seconds rôles valaient les premiers, il donna la réplique à Pierre Fresnay, Jean Desailly, Louis Seignier, Louis Jouvet, Sydnet Bechet, Bernard Blier, Philippe Noiret, Cécile Aubry, Nicole Courcel, Françoise Arnoul. Passé réalisateur en 1982 avec « le Voleur de Feuilles », Pierre Trabaud nous a quittés le 26 février 2005. Ses pairs ont porté un jugement unanime sur cet acteur qui refusait des propositions : un homme bon et droit, qui a marqué les grandes heures du cinéma français d'après-guerre. Pierre Trabaud obtint deux récompenses en 1954 pour son interprétation magistrale face à Pierre Fresnay dans « Le Défroqué »: « Le Triomphe du Cinéma 1954 » et « L’Ours » de Berlin. Il était né à Chatou rue du Val Fleuri le 7 août 1922.

 

 

LOUIS FERDINAND ZECCA

(1864-1947)

 

(Rue du Capitaine Guynemer)

 

zecca5.jpg

Louis-Ferdinand Zecca a porté les premières heures du cinéma. Né à Paris le 19 février 1864 dans une famille de techniciens du music-hall, enchaînant les petits métiers, son destin bascula lorsqu’il fut embauché en 1898 dans la première usine phonographique Pathé boulevard de la République à Chatou. Particulièrement attentif et ingénieux, il y déploya une activité dans tous les secteurs de la production. Alors que s’annonçait l’Exposition Universelle de Paris de 1900, Charles Pathé demanda à son frère Emile, dirigeant de la branche phonographique, s’il connaissait quelqu’un susceptible de monter un stand pour l’exposition. Emile lui recommanda Ferdinand Zecca. Celui-ci fut recruté sur le champ par Charles Pathé qui n’eut qu’à s’en féliciter, la société se voyant attribuer plusieurs prix au sortir de l’exposition. Charles Pathé demanda alors à Ferdinand Zecca d’être son collaborateur pour le cinéma : association exceptionnelle puisque de 1900 à 1918, Ferdinand Zecca fut l’auteur, le comédien ou le réalisateur d’une centaine de films muets produits par Pathé, se distinguant notamment par sa mise en scène des trucages. Il fut également l’un des directeurs du Pathé-Journal, premier journal d’actualités cinématographiques créé en 1908 par Charles Pathé, le directeur de Pathé Exchange Incorporation aux Etats-Unis en 1919 puis le directeur artistique de Pathé-Baby au début des années vingt. Il revint un temps à Chatou habiter les 3 bis et 1 bis rue du Capitaine Guynemer où il est recensé en 1928 et 1931. Il mourut à Vincennes le 23 mars 1947. Sa tombe y voisine celle de Charles Pathé, avec qui il bâtit le premier empire mondial du cinéma (1900-1918) avant Hollywood.

 

 

LUCIEN DALSACE

(1893-1980)

 

(Place Maurice Berteaux)

 

 

LUCIEN DALSACE 1.jpg

 

Les lumières du cinéma faisaient oublier les années perdues de la Grande Guerre,  brillant dans les têtes de spectateurs avides de distractions nouvelles, et déjà Chatou pouvait s’enorgueillir de compter l’un de ses enfants dans le cœur de millions d’admiratrices. Lucien Dalsace, de son vrai nom Gustave Louis Chalot, avait vu le jour à Chatou le 14 janvier 1893 54 avenue du Chemin de Fer - actuel 40 place Maurice Berteaux - où ses parents demeuraient. Chasseur puis aviateur pendant la Première guerre mondiale, il avait fait ses débuts au Théâtre de Paris au lendemain de l’Armistice et s'était engagé dans l’aventure du cinéma.  Il fit la joie des producteurs du cinéma muet, tournant près de trente films dans des rôles de jeune premier tels que « Ferragus », « L’aviateur masqué », « Belphégor », « L’Occident » et « La Tentation ».

1930 marqua son éclipse avec  l’arrivée du parlant, la mort de son père et la reprise de son affaire de parfumerie boulevard Saint-Michel. Grâce au réalisateur Léon Mathot, Lucien Dalsace revint au grand écran en épousant des rôles successifs dans « Chéri-Bibi » (1937) aux côtés de Pierre Fresnay et Jean-Pierre Aumont, « Le Révolté » (1938) avec Pierre Renoir, Charpin et Aimé Clariond et « Rappel Immédiat » (1938) dans lequel il fut l’un des partenaires d’Eric Von Stroheim. Il termina sa carrière dans « Deuxième Bureau contre la Kommandantur » (1939) de René Jayet et Robert Bibal et « Patrouille Blanche » (1941) de Christian de Chamborant. Redevenu parfumeur à Paris, il s’éteignit le 3 juillet 1980 à L’Haÿ-Les-Roses.

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.