19/03/2011
CLAUDE BESSY, UNE ETOILE TOUT COURT
Claude Bessy, danseuse étoile (1957) puis directrice emblématique de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris (1972-2004), a reçu lors des vœux de la Municipalité, la seule médaille qui lui manquait *, celle de la Ville où elle a trouvé asile voici plus de trente ans. Ne revendiquant rien et n’ayant rien à prouver, notre plus illustre concitoyenne avait rejoint les très rares Français qui avaient porté leur art aux Etats-Unis et obtenu la reconnaissance des grands professionnels qu’étaient les vedettes américaines avant d'entamer un succès ininterrompu dans son propre pays. Parmi ses prédécesseurs dans ce palmarès, Maurice Chevalier, Charles Boyer, Annabella, Leslie Caron, Line Renaud : la future Catovienne dont le talent était déjà couronné à 26 ans était l’objet d’articles admiratifs. En voici un qui nous rappelle ses débuts prometteurs et en dit plus long que bien des éloges :
« Elle est blonde, fluide, calme et douce. Derrière cette apparence soignée et cette voix sage, il y a néanmoins beaucoup de caractère, d’endurance et de travail. Parce que son grand-père maternel avait connu de trop près les difficultés matérielles de la vie, il n’autorisa aucun de ses enfants à embrasser une carrière artistique. Mais sa mère ayant épousé un banquier, Claude put reprendre le flambeau. Et il brille aujourd’hui d’un éclat particulièrement vif. Elle a fait toutes ses classes de danseuse, mais c’est à Lifar qu’elle doit tout. C’est lui qui a su dégager sa personnalité et la mettre en lumière. En 1948, Claude Bessy faisait à l’Opéra sa première création marquante : « Septuor », puis elle partait pour les Etats-Unis. Elle y était encore, récemment et se produisait dans une série d’émissions télévisées aux côtés de Gene Kelly. Du jour au lendemain, Claude fut célèbre d’un bout à l’autre de l’Amérique. C’est alors qu’on la rappela d’urgence à Paris pour reprendre le rôle d’Antinéa dans « L’Atlantide », auquel Ludmila Tcherina renonçait. Il y a quelques jours, la télévision française présentait « Les joies de la vie » de Claude Bessy. Le surlendemain, elle créait à l’Opéra une nouvelle version de « Daphnis et Chlöe ». Et elle a un projet de film…Elle a fait ses débuts au cinéma dans « La Route du Bonheur » avec Georges Guétary, qui l’a fait ensuite engager pour « Une Nuit aux Baléares ». Elle a participé à « Vive les Vacances » de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault. Gene Kelly avait déjà fait appel à elle pour « L’Invitation à la Danse ».
Claude est née rue Chanoinesse, dans une des plus vieilles maisons de Paris (…) Elle voudrait jouer au cinéma des comédies-ballets à l’américaine. On sait aujourd’hui qu’elle peut faire beaucoup plus et « autre chose » que ce que les plus optimistes prévoyaient… »
* Claude Bessy est Chevalier de la Légion d'Honneur, Grand Croix de l'Ordre National du Mérite, Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres
Claude Bessy invitée de Gene Kelly dans le "Gene Kelly Show" diffusé à la télévision américaine, en 1959.
Cinémonde – 16 juin 1959
En couverture de la revue "Réalités" - 1961
collection Bernard Muller
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15/03/2011
QUE FAIT L'ASSOCIATION ACTUELLEMENT ?
A la suite de sa conférence cinématographique lors des Journées du Patrimoine 2010 sur les personnalités de Chatou (250 personnes salle Jean Françaix) et de l'édition d'une revue historique ("Chatou dans l'industrie maritime"), l’Association a inauguré 2011 en poursuivant une action conséquente, pour ne pas dire écrasante, s’appuyant sur la passion et le talent de ses bénévoles :
Création d’un disque sur la Seconde Guerre Mondiale incorporant voix officielles et témoignages de vétérans notamment de Chatou et des environs en partenariat avec les associations d'anciens combattants
Préparation d’un circuit historique pour la ville
Préparation d’une conférence sur Maurice Berteaux pour Issy-les-Moulineaux et Chatou à l’occasion du centenaire de sa mort le 21 mai 2011
Préparation d’un livre sur Maurice Berteaux
Préparation d’une conférence sur La Première Guerre Mondiale et Chatou et les environs pour les Journées du Patrimoine
Préparation d’une conférence de Jean-Marie Drot , Catovien depuis 1956, ancien directeur de la Villa Médicis, sur l’ancien Montparnasse et Malraux
Préparation d’un livre sur l’histoire industrielle de Chatou
Démarches en vue de la projection du film « Normandie Niemen »(1959) avec l'acteur Catovien Pierre Trabaud (né à Chatou en 1922 et mort en 2005)
Démarches en faveur du monument Berteaux
Par ailleurs, l’association demande à la municipalité :
Depuis 1996, la restauration et l’ouverture au public du Nymphée de Soufflot, monument historique classé
Depuis 2005, la révision du Plan Local d’Urbanisme
Depuis 2009, la révision du projet de construction d’immeubles du square Debussy en partenariat avec le comité des riverains du quartier
Depuis 2009, au titre de l'environnement, l’étude d’un projet de tramway vers Paris au nord de la ville et d'une turbine sous le nouveau barrage de Chatou pour l'alimentation en électricité des environs
Depuis 2010, la révision du projet d’aménagement de la Place Maurice Berteaux.
Enfin, l'association a mis en place ce blog en 2008. Nécessitant des recherches historiques permanentes, celui-ci a pu atteindre, grâce à l'intérêt que vous lui portez, pas moins de 4979 visites en janvier 2011.
En nous aidant par votre adhésion, vous aiderez la défense du caractère et de l’identité de Chatou. Par avance, nous vous remercions pour votre soutien sans lequel nous ne pouvons rien.
Le conseil d'administration
* Locomotive 241 P Compound SNCF (1948-1952)
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09/03/2011
GEORGES MANDEL (1885-1944) A L'HONNEUR A L'INITIATIVE DE L'ASSOCIATION
Discours d'inauguration du médaillon de Georges Mandel sur sa maison natale du 10 avenue du Général Sarrail le 5 juin 2008 prononcé par Pierre Arrivetz
"Monsieur le Sous-Préfet, Monsieur le Maire, Monsieur le Bâtonnier, Cher Monsieur Wormser, Mesdames, Messieurs les élus et présidents d’associations, Mesdames, Messieurs,
L’association Chatou Notre Ville tient à vous remercier de votre présence sur ce site emblématique d’une histoire du XXème siècle. D’entrée, je tiens à préciser que cette cérémonie, organisée par l’association, compte derrière elle, le dévouement particulier de Monsieur et Madame Caillaud, propriétaires de la maison natale de Georges Mandel, la contribution éloquente de l’association des Amis de Georges Clemenceau à qui l’on doit le médaillon, le bon accueil de Monsieur Fournier, maire de Chatou, qui nous a offert le concours des services techniques et la communication du journal municipal, enfin la mise à disposition d’une partie du budget de nos adhérents au service de votre information et du petit buffet qui doit suivre.
Il y a onze ans maintenant, notre association avait organisé salle Jean Françaix une conférence sur Georges Mandel à l’occasion de la parution du livre couronné du prix de l’Assemblée Nationale du bâtonnier Favreau, dont je salue la présence ce soir, qui s’était déplacé à Chatou pour nous conter l’histoire de cet homme singulier. Cet ouvrage amplifiait des travaux précédents, non moins conséquents, sur une figure qui éclaire gravement notre passé.
Né au 10 avenue du Chemin de Fer lors de la villégiature de ses parents à Chatou (aujourd’hui 10 avenue du Général Sarrail), Georges Mandel entra dans la vie publique par une bataille, celle de l’apprentissage qu’il réalisa dans le milieu journalistique et politique. Cette première expérience évolua lors de l’accession de son chef, Georges Clemenceau , à la tête d’un cabinet de guerre en 1917 formé pour la victoire de nos armées. Georges Mandel, travailleur acharné doté d’une mémoire peu commune et d’une perspicacité évidente, qui ne disposait d’aucun diplôme, ne se rendait pas sympathique, traitait les adversaires du Tigre avec des formules lapidaires et n’hésitait pas à ressortir à titre dissuasif les papiers compromettants de tel ou tel pour déjouer les complots, permit à Georges Clemenceau de jouer à plein son rôle d’homme providentiel. A 32 ans, et après 13 ans de bons et loyaux services, le natif de Chatou devint en effet le chef de cabinet du sauveur de la patrie.
Dans un film diffusé récemment par les Archives Départementales des Yvelines et prêté par le Service des Armées, on aperçoit le jeune Mandel au cours des réunions du Traité de Versailles, pendant lesquelles Georges Clemenceau tentait d’imposer la voix de la France martyre.
Après avoir reçu en héritage la victoire poursuivie par le Tigre, Georges Mandel put donner sa mesure dans la France meurtrie. Ce fut sa seconde naissance. Candidat aux élections en Gironde dans l’arrondissement de Lesparre en 1919, il se fit élire sous les couleurs du Bloc National, et après une défaite aux élections de 1924, redevint député comme conservateur indépendant dans cet arrondissement, de 1928 à la seconde guerre mondiale. Ses élections, homériques à un point que l’on ne peut plus soupçonner aujourd’hui, étaient ponctuées d’attaques antisémites provenant de ses adversaires tant de droite que de gauche.
Devenu ministre en 1934, il fut l’un des rares rescapés de la vague du Front Populaire en 1936, réussissant le tour de force de se faire élire à la Chambre au premier tour. Sait-on aujourd’hui que Georges Mandel, président de la commission du suffrage universel et soucieux de réformer le système des partis, se battit en 1931 pour l’élection à un tour et le droit de vote des femmes ?
Pourquoi Georges Mandel fut-il l’un des hommes les plus attaqués de son époque, alors que tant d’autres, par leurs erreurs ou leur faiblesse, échappaient à la vindicte ? parce qu’il avait commis le pêché mortel de défendre l ‘application du Traité de Versailles contre le réarmement allemand, qu’il osait être juif sans être de gauche, qu’il luttait contre l’aveuglement en publiant dans son journal des extraits de Mein Kampf en 1934, qu’il dénonçait toutes les démissions concernant la stratégie et la défense de la France, qu’en plein effondrement il prônait la poursuite des combats dans les Colonies, qu’il avait lui-même armées et qui devaient se révéler un bastion contre l’envahisseur.
Mandel imposait une cohérence implacable à tous ceux, qui pour assurer leur avenir, préféraient ignorer les impératifs de sécurité nationale. En somme, son erreur fut d’avoir raison trop tôt dans une France vaincue par le traumatisme de la Grande Guerre.
En tant que ministre, Georges Mandel trancha avec ses contemporains par son efficacité. Toujours confiné dans des ministères subalternes pour ne pas déplaire à l’état-major et ne pas porter ombrage aux leaders radicaux-socialistes qui s’arqueboutaient aux leviers du pouvoir, il réussit partout où il passa ainsi que nous le rappelle le bâtonnier Favreau dans son ouvrage : aux PTT, anémiés par la routine et les féodalités, il fut de 1934 à 1936 le ministre des usagers.
Il créa un service central des réclamations, rendit publiques les plaintes et les sanctions, abaissa le prix des communications téléphoniques et télégraphiques, répandit le téléphone dans les campagnes, créa un service de réservation téléphonique pour les théâtres, les trains, les bateaux et les avions, tenta en vain d’imposer le service postal du dimanche, créa la première compagnie postale aérienne intérieure, combattit les grèves en envoyant du personnel de remplacement.
Il fut également le ministre du progrès technique, mis au service du rayonnement de la France. Les grands postes émetteurs, d’une puissance de 60 kilowatts furent portés à 100 kilowatts., Radio-Colonial émit 24 heures sur 24 et ce, en 7 langues. Le ministre supprima la publicité sur les ondes d’Etat, assura la retransmission plusieurs fois par semaine des pièces des théâtres subventionnés et des plus grands concerts. En 1935, la radio fut même appelée à diffuser des cours de vacances pour les enfants du primaire et des lycées. Dés lors, on ne s’étonnera pas que le secteur de la construction de la TSF, concentré dans les usines Pathé de Chatou, connut un nouvel essor sous son ministère.
Enfin, Georges Mandel signa le 26 avril 1935 l’apparition de la première émission publique de télévision.
Chassé des PTT en 1936 par l’arrivée du Front Populaire, le ministre revint aux Colonies en 1938, qu’il arma et développa sur le plan économique. Malgré la politique de rattrapage qu’il imposa à ses subordonnés et une progression certaine, le temps manqua pour achever l’essentiel. Notons que le général Catroux, gouverneur d’Indochine, et Félix Eboué, gouverneur du Tchad, furent nommés par lui. On sait qu’ils devinrent des piliers de la France Libre.
En 1939, lorsque la propagande battait son plein, le journal « L’Ame Gauloise » n’hésita pas à qualifier Mandel de « constructeur d’empire ». L’engagement de l’Outre-Mer et de ses ressources au-delà de ce qui avait été réalisé en 1918, témoigna du combat quotidien du ministre pour vaincre la démission et lutter contrer l’ombre grandissante de l’hitlérisme.
Un moment de la vie de Georges Mandel demeure pour nous comme un signe du destin sur deux engagements historiques : c’est le passage à témoin que constitue l’entrevue de Georges Mandel ministre de l’Intérieur avec Charles de Gaulle sous-secrétaire d’Etat à la Défense le 13 juin 1940, à la veille de l’occupation de Paris par l’armée allemande. Selon le témoignage du Général dans ses Mémoires de Guerre, les propos du ministre en sa faveur l’impressionnèrent, le convainquant de ne pas démissionner et de s’engager dans la voie de l’appel à la résistance. Ensuite, c’est une encre noire qui étreint la vie de ce Catovien de naissance.
Si Churchill fit tout pour sauver Mandel, celui-ci refusa de s’expatrier pour ne pas être accusé d’être un juif traître à son pays. C’est ainsi qu’après quatre ans d’emprisonnement à l’initiative du régime de Vichy, Georges Mandel fut livré par la Gestapo à la Milice.
Son assassinat par des compatriotes, est une tragédie au regard de l’histoire, au regard de cette aventure de résistants politiques qui avaient compris que le destin de la France ne devait pas se jouer entre les mains de ses oppresseurs mais de ceux qui pour toujours, incarneraient l’esprit de son indépendance et de sa liberté.
Saluons donc votre naissance Georges Mandel, elle est pour Chatou une fierté et pour les générations futures, le début d’un combat mis en lumière par des historiens de talent, comptant désormais - hommage suprême -, l’actuel président de cette patrie que vous avez toujours su défendre."
Photos de la cérémonie du 5 juin 2008 organisée par l'association Chatou Notre Ville
Médaillon du ministre apposé le 5 juin 2008 sur sa maison natale du 10 avenue du Chemin de Fer (aujourd'hui 10 avenue du Général Sarrail) sculpté par François Cogné (1876-1952), auteur notamment de la statue de Georges Clemenceau inaugurée par Edouard Herriot en 1932 sur les Champs Elysées. Sa reproduction a été faite et offerte par la Société des Amis de Georges Clemenceau.
Le Courrier des Yvelines qui a "couvert" cette manifestation
"la paix est de plus en plus précaire, de plus en plus chancelante; au lieu d'être imposée par le vainqueur, elle n'est plus consentie que par le vaincu - et pour combien de temps encore !...Réfléchissez-y, Messieurs, y eut-il jamais dans l'histoire, un aussi rapide renversement de situation sans coup férir ?"
Le discours prononcé le 11 novembre 1936 par Georges Mandel s'inscrit dans la pèriode post-électorale des législatives qui a vu le triomphe du Front Populaire. Mandel est un rescapé de la droite et a réussi un exploit en se faisant élire au premier tour dans sa circonscription de Lesparre. Son discours dénonce méthodiquement le réarmement de l'Allemagne, la nécessité pour la France de se renforcer militairement pour conclure des alliances militaires durables notamment avec l'Union Soviétique et l'Italie, l'absence de volonté du personnel politique français et conclut sur l'expèrience probante de Clémenceau en 1917 lorsque tout semblait perdu. Nul besoin de changer les institutions. "Il n'y a qu'un moyen de salut : c'est de gouverner".
Né à Chatou au 10 avenue du Général Sarrail le 5 juin 1885, Georges Mandel connut des débuts comme journaliste de Clemenceau à l'Aurore avant de devenir son chef de cabinet lorsque le Tigre devint président du Conseil de 1906 à 1909. ll se fit élire député du Bloc National en 1919, fut battu en 1924, puis reconquit la Chambre des Députés et siégea de 1928 à 1940 dans le groupe des Indépendants, rares parlementaires de droite hostiles à Hitler dont faisaient partie Paul Reynaud et Henri de Kérillis. Mandel entra au gouvernement en 1934 comme ministre des PTT où il fit merveille pour redonner de son efficacité au service public de la poste, faire émerger la télévision et progresser la TSF. C'est dans cette fonction qu'il se fit connaître et apprécier des Français. Ministre volontaire dans une époque de démission, il fut aussi le premier à publier les extraits de Mein Kampf. Malgré des discours et des positions très fortes contre le désarmement moral et matèriel du pays, il demeura isolé durant la période d'avant-guerre.
Chassé du ministère des PTT en 1936 par le Front Populaire, il revint au pouvoir de 1938 à 1940 comme ministre des Colonies où il procéda à des constructions défensives, choisit d'armer en fraude l'armée de Tchang Kaï Chek contre l'envahisseur nippon, de commander des avions à l'Angleterre alors qu'on refusait de lui en fournir en France.
Après un bref passage au ministère à l'Intérieur en juin 1940 en pleine débâcle, il fut emprisonné par le régime de Vichy auquel il avait refusé de donner les pleins pouvoirs et à l'opposé duquel il préconisait la poursuite des combats dans les Colonies qu'il avait armées. Livré par Vichy, il fut assassiné par la Milice le 7 juillet 1944, un mois après le Débarquement, en représailles à l'assassinat du collaborateur Philippe Henriot. Il refusa plusieurs tentatives de Churchill de le faire embarquer pour l'Angleterre, persuadé qu'il serait accusé d'être un juif traître à sa patrie alors qu'il faisait vivre l'esprit de Clémenceau. Le général de Gaulle a reconnu dans ses Mémoires que Mandel lui tint un discours le 13 juin 1940 qui le convainquit d'engager son action. A l'occasion de la parution de l'excellent livre de Bertrand Favreau "Georges Mandel ou la passion de la République" (édité chez Fayard), couronné du prix de l'Assemblée Nationale en 1996, l'Association a demandé à l'auteur, ancien bâtonnier du barreau de Bordeaux, de faire une conférence salle Jean Françaix à Chatou le 17 mars 1997, laquelle décida d'ailleurs le maire de Chatou à baptiser quelques jours plus tard une allée de la Tête de Girafe Allée Georges Mandel. Une plaque commémorative fut posée le 7 avril 1950 par la Société des Amis de Georges Clemenceau sur la maison natale de Georges Mandel. Celle-ci fut un temps retirée puis remise il y a quelques années sur l'instance d'un Catovien, Monsieur Lenoir, les mots "assassiné par la Milice" ayant disparu.
Enfin, on ne saurait passer sous silence que le nouveau président de la République Française est l'homme qui a fait connaître Georges Mandel à l'opinion publique grâce à une biographie éditée en 1993, "Georges Mandel, le moine de la politique" (éditée chez Grasset), qui fait autorité. Celle-ci a d'ailleurs été adaptée à l'écran dans un téléfilm avec Jacques Villeret dans le rôle de Georges Mandel.
L'association Chatou Notre Ville a écrit à la Société des Amis de Georges Clémenceau qui a bien voulu lui faire l'honneur de répondre favorablement (10 juillet 2007) à sa proposition de rendre un hommage commun à Chatou à Georges Mandel le jour anniversaire de sa naissance au 10 avenue du général Sarrail.
Publié dans * MANIFESTATIONS HISTORIQUES, : GEORGES MANDEL | 21:38 | Commentaires (5) | Lien permanent