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17/08/2011

HENRI IV, UN ROI LIE A L'AMENAGEMENT DE CHATOU

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Henri IV, neveu de François Ier  monté sur le trône en 1589, avait une passion, la chasse, sans doute le seul plaisir avec les femmes qui eut distrait le « Vert-Galant » des intrigues et des complots assiégeant son trône.  Peu avant sa mort, le roi avait pris deux décisions qui marquèrent la vie de la commune et dont l’historien Paul Bisson de Barthélémy  a rappelé l’existence dans son « Histoire de Chatou et des environs » : le 7 avril 1607, Henri IV acheta en raison de son caractère giboyeux au seigneur de Chatou, Thomas Le Pileur, conseiller et secrétaire du roi, la forêt de la Trahison, ces bois du Vésinet appartenant à Chatou que l’Etat devait conserver jusqu’au Second Empire avant de les céder à la compagnie Pallu à la suite d’un échange (prélude à la création de la future commune du Vésinet sur le territoire de Chatou en 1875).

Habitué en outre du château de Saint-Germain-en-Laye  dont il avait terminé l’extension commencée sous Henri II, dite « le château neuf », Henri IV prenait le chemin le plus court pour arriver à bon port, et en l’occurrence, le bac de Chatou. Le 9 juin 1606, les chevaux refusèrent de prendre le bac pour revenir à Paris. Celui-ci se renversa dans la Seine avec le carrosse. Quelques heures plus tard, le roi faillit se noyer avec la reine au bac de Neuilly. Cette journée éprouvante eut une conséquence heureuse pour Chatou : Henri IV demanda que l’on construisît des ponts sur la Seine.

Après nombre de difficultés, les ponts de Chatou virent le jour sous Louis XIII à la suite d’un arrêt du Conseil d’Etat de 1626 (celui de Neuilly fut construit dés 1611). Louis XIII, qui, en tant que dauphin, avait fait partie avec Henri IV des équipées de Chatou, eut des mots semble-t-il très favorables aux habitants de Chatou lorsqu'il fallut choisir un emplacement pour le pont qui ne ruinât pas le commerce du village.

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Gravure du journal "Le Monde Illustré" représentant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye en 1863 avec suppression des pavillons par l'architecte Millet. Napoléon III en fit un musée des Antiquités Nationales. Henri IV y séjourna.

 

 

 

Quant à Henri IV, après avoir ramené la paix intérieure au terme de quatre ans de guerre religieuse (1589-1593), promulgué l'Edit de Nantes (1598) puis signé la paix avec l’Espagne après trois ans de guerre (1595-1598), il releva l’économie du pays, lui donnant ses premières industries. Il succomba le 14 mai 1610 aux coups de poignard de Ravaillac sans que l’on sut jamais s’il s’agissait d’un acte isolé ou d’un complot.

 

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