15/01/2017
SEMAINE DU CINEMA HISTORIQUE A CHATOU DU 18 AU 23 JANVIER 2017
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21/11/2016
L'EXPOSITION DES 50 ANS DE L'ASSOCIATION PHILATELIQUE DE CHATOU ET DES ENVIRONS
De gauche à droite, Monsieur Fournier, maire de Chatou, Monsieur Raget, président de l'association Philatélique de Chatou et des environs et Monsieur Blache, président d'honneur
L’Association Philatélique de Chatou et des environs fêtait son 50ème anniversaire salle Jean Françaix à l’occasion d’un exposition du 17 au 20 novembre 2016. Fondée par un groupe de passionnés en 1966 parmi lesquels Monsieur Jean-Claude Issenschmitt, ancien élu et président d’associations, elle fut dirigée par Monsieur Philippe Blache de 2000 à 2016, lui-même contributeur à l’exposition de la gare sur les convoyeurs-stations qui affranchissaient le courrier dans des wagons postaux de la ligne Paris-Saint-Germain. Depuis 2016, elle est entre les mains de Monsieur Christian Raget qui a présenté l’exposition monumentale de ces trois jours. 864 panneaux A4 illustrés sous protection étaient en effet à l’honneur mis en scène par Mesdames Christiane Renaudeau, Edith Jolly, Sonia Goutte-Zekaria et Messieurs Joël Le Nezet, André Manchon, Jean Grillot, Christian Violas, Philippe Blache, Pierre Guillet, Christian Raget, Yannick Le Roy. Une animation était prévue pour les enfants.
Une lettre de 1742 du seigneur d'Allard, seigneur de Chatou de 1737 à 1757
Les thèmes abordés par les timbres reflétaient une page d’histoire mondiale avec un luxe de détails inépuisable. La santé, les édifices religieux français, la musique des oiseaux, les peintres symbolistes, la poésie des fleurs, la peinture russe, le métro, les pompiers, les ponts, les papillons, l’astronomie, l’histoire de l’Autriche, de la Roumanie, de l’Allemagne, de la Lotharingie, Paul Gauguin, Van Gogh, la Première Guerre Mondiale, l’histoire de Chatou, autant d’illustrations et de commentaires sur le contexte des diverses émissions philatéliques. Malheureusement le plexiglas nous a empêché de prendre des photos de meilleure qualité et nous demandons l'indulgence de nos lecteurs.
Le dimanche 28 décembre 1879, le train de Liverpool avait quitté Edimbourg pour se rendre à Dundee en Ecosse. A 19h14, il était signalé comme entrant sur le pont de la Tay. Construit de 1871 à 1878, le pont était considéré comme un monument de l’architecture industrielle britannique. Hélas, la tempête soufflait à 180 km/heure.
Le désastre du pont de la Tay, en couverture d'un journal de 1989
Alors que le train était engagé sur le pont presque à mi-parcours, ce dernier s’effondra et le train disparut dans l’obscurité basculant dans les eaux glacées et tuant 75 personnes. Le pont de la Tay fut reconstruit en 1887. Mais dans la mémoire du pays de Galles, la tragédie a fait date.
Lettre appartenant à Monsieur Jean Grillot sur la tragédie du pont de la Tay
Décoré de médailles mondiales philatéliques à Bangkok, Washington et Copenhague, Monsieur Jean Grillot, auteur d’un magnifique panorama philatélique sur les ponts traitant autant de l’art que des matériaux de construction, venait exposer l’une des dix enveloppes du courrier postal réchappées du naufrage du 28 décembre 1879, instant d’émotion autour de cette histoire méconnue Outre-Manche.
Le maréchal Galliéni et le colonel Driant,député de Nancy mort au front en 1916
Clemenceau eut un timbre à son effigie et celui du navire qui porta son nom
L'Armistice de 1918 et le timbre du wagon
Une lettre de Chine du Sud de 1949 - bien que vainqueur parmi les Alliés en 1946 et ayant payé le tribut de la lutte contre le Japon, la Chine de Tchang Kaî Chek succomba aux avatars de la dictature et de la corruption du régime en grande faiblesse face aux principes collectivistes chargés de sortir les paysans de la misère et des injustices.
Le maréchal Tchang-Kaî-Chek avec son épouse quittant le pouvoir en janvier 1949. Les généraux qui lui succèderont pendant quelques mois encore ne pourront renverser la situation. Il prit la difficile succession de Sun-Yat-Sen en 1925 en tentant de moderniser et d'unifier le pays, mit fin au règne des seigneurs de la guerre puis dût aussitôt combattre l'invasion japonaise à partir de 1931 et les premières avancées de l'armée rouge en 1937. Malgré le soutien américain, le gouvernement de Tchang-Kaï-Chek - qui ne vivait plus que dans la guerre - fut défait au lendemain de la Capitulation par l'armée maoïste revigorée par le soutien soviétique.L'armée nationaliste ne contrôlant plus qu'un réduit du sud se transporta à Formose devenue Taïwan. L'écrivain Lucien Bodard (1914-1998) a été le grand reporter et le témoin irremplaçable pour le journal France Illustration des derniers jours de la Chine nationaliste de 1946 à 1949.
Association Philatélique de Chatou et des Environs
Monsieur Christian RAGET : 06 59 89 61 69
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12/11/2016
ACTUALITE DE LA MEMOIRE COMBATTANTE A CHATOU
LE 11 NOVEMBRE 2016 - CEREMONIE DE L'ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918
Arrivée à l'hôtel de ville du cortège sortant de l'église
Recueillement et discours au monument aux morts du cimetière des Landes
La Première Guerre Mondiale a engendré 9 millions de morts dont 1,5 millions de morts en France et à Chatou - 4000 habitants à l'époque - 272 morts. Chaque année, la commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 signe la reconnaissance de la France à ses soldats morts pour la liberté et l'indépendance, la volonté de transmettre l'hommage de la Nation à des générations qui n'ont pas connu la guerre. Les sacrifices pour vivre libres sont une réalité qui doit s'imposer à toutes les consciences pour défendre l'humanité et combattre la politique du pire qui frappe à nos portes encore aujourd'hui.
Le président de l'UNC, Alain Hamet, et Monsieur Ghislain Fournier, maire de Chatou, entourés des enfants des écoles Val Fleury et Jules Ferry.
A Chatou, les manifestations municipales associent depuis quelques années les jeunes et en 2016, cette représentation nouvelle s'est traduite par une présence accrue des enfants des écoles Val Fleury et Jules Ferry et l'équipe des jeunes sapeurs-pompiers.
Les élèves sapeurs-pompiers associant les jeunes générations
Monsieur Ghislain Fournier, maire de Chatou et Monsieur Romain Savoye, officier de marine de réserve (enseigne de vaisseau) et catovien, qui nous faisait l'honneur de sa présence.
La cérémonie, commencée à l'église Notre-Dame, s'est poursuivie dans les jardins de l'Hôtel de Ville puis au cimetière de Chatou. L'association Chatou Notre Ville qui fait appel à la mémoire combattante dans le cadre de son activité historique, était représentée comme ordinairement par son président et conseiller municipal, Pierre Arrivetz, également porte-drapeau suppléant de l'UNC.
LE 12 NOVEMBRE 2016 - ASSEMBLEE GENERALE DE L'UNC
Fondée par le révérend Père Brottier avec le soutien de Georges Clemenceau président du Conseil à la sortie de la Grande Guerre (statuts déposés le 26 novembre 1918), l'Union Nationale des Combattants participe régulièrement aux commémorations des différentes guerres qui ont endeuillé notre pays y compris la guerre d'Indochine, souvent l'oubliée des combats du XXème siècle. On y retrouve d'ailleurs dans la section de Chatou Messieurs Le Lan, Chardin, Lausson, Le Gac, tous originaires d'Indochine.
De gauche à droite, Messieurs Lucien Ruchet, Christian Faur, maire-adjoint délégué aux Anciens Combattants depuis de nombreuses années, Alain Hamet, Etienne Le Gac et Madame Nadine Hamet
Au terme de l'assemblée générale qui s'est tenue le 12 novembre 2016, le bureau nommé est composé de Messieurs Hamet, président, Ruchet, vice-président, Madame Hamet, secrétaire et trésorière, Monsieur Le Gac président d'honneur.
Nous ont hélas quittés Monsieur René Prévost, ancien président d'honneur et ancien président de Rhin et Danube ainsi que Monsieur Olivier Roy, résistant d'Indre-et-Loire devenu Montessonnais, qui avait bien voulu nous apporter son témoignage dans le cadre de la réalisation de notre coffret "Les Voix de la Guerre 1939-1945".
Ajoutons que notre association Chatou Notre Ville a aussi perdu un grand témoin de la dernière guerre, Monsieur Robert Pelletier, qui, à 18 ans, avait participé à la libération de Monte-Cassino. Il nous reste sa voix, également enregistrée, celle d'un homme qui faisait face à toutes les situations en regardant constamment l'avenir. Tous ces combattants que nous avons eu la chance de côtoyer associaient la discrétion, le courage et la droiture. Leur compagnie était à la fois un plaisir et un honneur. Nous transmettons nos condoléances émues à leurs familles.
Nous ne pouvons que relayer l'appel originel de l'UNC du père Brottier et de Georges Clemenceau pour maintenir la mémoire vivante de nos combattants et morts pour la France en demandant à tous les catoviens militaires de réserve, anciens conscrits et engagés de rejoindre l'UNC Chatou.
UNC section Chatou
Monsieur Alain Hamet
4 route de Montesson
78420 Carrières-sur-seine
Tél. : 06 60 93 95 77
alainhamet@orange.fr
09/07/2016
LE 25 JUIN 2016 A WISSOUS, L'AMIRAL MOUCHEZ A RECU LES HONNEURS DE LA VILLE
Découverte de la plaque sur la maison de Wissous de l'amiral Mouchez
La maison de l'amiral Mouchez à Wissous en 2016
Portrait gravé de l'amiral Mouchez (1821-1892), directeur de l'Observatoire de Paris, membre de l'Institut
Monsieur Jean-Claude Ciret, président de l'APEPAW, organisateur de la manifestation
Le samedi 25 juin 2016, la commune de Wissous dans l’Essonne s’est rassemblée autour de la commémoration de l’amiral Mouchez à l’initiative du président de l’Association pour la protection de l’environnement et du patrimoine de Wissous (APEPAW), Monsieur Jean-Claude Ciret, pour la pose d'une plaque commémorative sur sa maison.
La cérémonie a donné lieu à des discours de Monsieur Hubert Lepoutre, représentant de la famille Mouchez, de Monsieur Claude Catala, directeur de l’Observatoire de Paris, de Madame Nicole Capitaine, membre de l’Académie des Sciences, de Monsieur Patrice Brault, membre de la Société Nationale de Sauvetage en Mer, du lieutenant Ludovic Caterina, représentant la Marine Nationale, de Pierre Arrivetz, président de l’association Chatou Notre Ville et conseiller municipal, que la ville de Chatou avait délégué pour la représenter à la suite de l'invitation de Monsieur Richard Trinquier, maire de Wissous, à qui nous adressons nos plus vifs remerciements.
Monsieur Richard Trinquier, maire de Wissous
Madame Nicole Capitaine, membre de l'Académie des Sciences
Le directeur de l'Observatoire de Paris, Monsieur Claude Catala
Pierre Arrivetz, pour la ville de Chatou et l'association Chatou Notre Ville
Chacun a pu évoquer l’amiral Mouchez, un homme droit et patriote, devenu un membre éminent de l’Académie des Sciences en 1875, un marin dont la vie a été vouée à la connaissance de l’univers, un français qui fit la réputation de notre pays pour de nombreux « faits d’armes » : relevés hydrographiques de l’Amérique du Sud, des Antilles, de la Chine, de l’Afrique du Nord sous le Second Empire, défense du Havre en 1870-1871, lancement de la première carte photographique du ciel en 1887 en qualité de directeur de l’Observatoire de Paris (1878-1892), créateur d’une lunette méridienne portative, promoteur d’une méthode de relevé dite « méthode américaine », initiateur d’une école navale astronomique dans le Parc Montsouris…
Le portrait en couleurs de l'amiral Mouchez est à l'Observatoire de Paris où les plus belles collections le concernant sont réunies.
Le nom de Mouchez orne les voies de plusieurs villes françaises : Wissous où il vécut à partir de la fin du Second Empire, de Chatou où il séjourna enfant et où vécut sa famille, ses grands-parents Finat d’abord au 8 du quai qui porte son nom , où son père , Jacques Bartélémy Mouchez, ancien perruquier du roi d’Espagne Ferdinand VII (1816-1833) fit construire une maison route de Saint-Germain en 1844 avant de la revendre au peintre Pharamond Blanchard, Chatou où il se maria en 1862 et où naquit son fils, le commandant Mouchez, qui eut également une carrière importante à l’Ecole Navale, à Chatou enfin où l'amiral est enterré et où un quai porte son nom depuis 1921, Le Havre dont il fut le héros face aux Prussiens qui renoncèrent à prendre la ville alors que tant d’échecs militaires avaient assommé l’armée française, Paris où son nom est à jamais associé à la gloire de l’astronomie. La tombe d’Ernest Mouchez est au cimetière des Landes à Chatou, où il fut inhumé par l’abbé Borreau après son décès le 25 juin 1892. Son état de dégradation, signalé par Monsieur Ciret, a justifié une intervention peu avant la cérémonie.
Le quai de l'amiral Mouchez à Chatou dans l'entre-deux-guerres, la maison des grands-parents Finat était au 8 du quai.
Le quai de l'amiral Mouchez quelques années avant la Rénovation de 1966 qui détruisit l'ensemble des quartiers de l'Eglise et du pont, ce dernier disparaissant lui aussi.
Dans sa biographie familiale écrite en 1970 par l’un de ses descendants, Monsieur Robert Mouchez, figure une photo où l’amiral conduit une voiture aux côtés de l’abbé Borreau. Nous ne sommes qu’au début des années 1890, ce cliché a de quoi surprendre… Dans les délibérations du conseil municipal, le docteur Rochefort, qui fut l’un des maires les plus appréciés de Chatou entre 1911 et 1919, évoque l’histoire qui le lia à Mouchez. Né en 1844, il avait fait partie de son expédition à l’Ile-Saint-Paul (Océan Indien) en 1874 pour observer l’éclipse de Vénus, expédition qui échappa de peu à la tragédie en raison des conditions climatiques.
Le nom de l’amiral Mouchez a également été décerné en 1935 à un cratère lunaire et à un navire d’hydrographie et d’astronomie en 1936. Enfin, un timbre des Terres Australes et Antarctiques Françaises lui a rendu hommage en 1987.
Photos de groupe devant la maison de l'amiral avec les personnalités
Photo de groupe avec les descendants de la famille Mouchez
Ce qui fut tout à la fois une heureuse et prestigieuse cérémonie et une agréable partie de campagne sous un soleil mérité, le fut grâce à l’initiative de l’APEPAW et de son président, Monsieur Ciret et à l'excellence de Monsieur Trinquier, maire de Wissous. La manifestation se termina dans l’écrin de verdure de la maison de l’amiral à Wissous chez ses descendants, Monsieur et Madame Auzenat.
Façade du bâtiment qui abritait le bureau de l'amiral Mouchez au premier étage
Le jardin de la maison de l'amiral à l'image de Wissous, vert et reposant
En discussion, Monsieur Ciret, le lieutenant Catérina, Madame Capitaine et Monsieur Auzenat, hôte de la manifestation dont le père fut incidemment directeur de cabinet de Georges Mandel ministre des PTT entre 1934 et 1936.
Monsieur Lucien Ruchet, membre de Chatou Notre Ville et délégué du Souvenir Français Chatou-Montesson, accompagnait le président de l'association.
Souhaitons qu'une telle manifestation soit le prélude à des liens privilégiés entre nos deux communes et à d’autres initiatives plus importantes en faveur de l’amiral Mouchez, un homme de l'Histoire.
A Wissous, l'église romane très intéressante du XIVème siècle et l'hôtel de ville de 1933
Wissous, une ville de 7.000 habitants qui a conservé son âme
Pour retrouver quelques pages sur l'amiral Mouchez et la guerre franco-prussienne, "Chatou de Louis-Napoléon à Mac-Mahon 1848-1878" aux éditions Sutton (diffusion association Chatou Notre Ville)
07/02/2016
ACTUALITES ASSOCIATIVES : LA VIE DU PATRIMOINE ET DE L'HISTOIRE
L’Amicale des 27 Fusillés s’est réunie le dimanche 24 janvier 2016 avec les parents et descendants des familles des victimes du massacre des résistants au château de la Pièce d’Eau le 25 août 1944 en présence de Monsieur Christian Faur, maire-adjoint délégué aux Anciens Combattants. L’Amicale a reconduit son conseil d’administration présidé par Monsieur Alain Hamet, comprenant Monsieur Olivier Roy vice-président (grand témoin comme Monsieur Hamet de notre disque « Les Voix de la Guerre 1939-1945 »), Monsieur René Prévost, président d’honneur, Madame Nadine Hamet, secrétaire, Monsieur Lucien Ruchet, trésorier, Madame Annick Couespel, déléguée aux familles.
Cérémonie à l'arc de Triomphe en mémoire des 27 Résistants de Chatou - 2014
Descendants des familles des 27 Résistants torturés et massacrés le 25 août 1944 réunis pour une cérémonie intime lors des 70 ans de l'évènement en 2014.
Le président a mentionné l’incertitude qui pesait sur les manifestations en raison des attentats. On peut noter que l’Amicale s’est étoffée grâce à son action en communication :
* Articles dans Le Journal du Dimanche, Le Parisien et Le Courrier des Yvelines du président Alain Hamet
* Participation au disque audio Les Voix de la Guerre 1939-1945 à la demande de Chatou Notre Ville
* Diffusion du livret des 27 Martyrs paru au lendemain des évènements grâce à la réédition du Souvenir Français Chatou-Montesson présidé par Monsieur Jean-Claude Issenschmitt, catovien et ancien maire-adjoint
* Sensibilisation d’un public jeune apparu dans les cérémonies commémoratives grâce à l’insistance de la municipalité à travers les conseils municipaux des jeunes
Monsieur Alain Hamet a remis à Pierre Arrivetz, porte-drapeau suppléant de l’Amicale, président de Chatou Notre Ville et conseiller municipal, des livrets des 27 Martyrs que Le Souvenir Français, éditeur de la brochure, a bien voulu lui adresser pour faire face à la demande d’information du public. Chatou Notre Ville les vend au profit du Souvenir Français au prix de 3 euros.
L’assemblée générale s’est terminée par le traditionnel pot de l’amitié.
Amicale des 27 Fusillés - Monsieur Alain Hamet
4 route de Montesson
78420 Carrières-sur-Seine
Tél. : 06 60 93 95 77
E-mail : alainhamet@orange.fr
L’assemblée générale des Amis de la Maison Fournaise s’est tenue samedi 6 février 2016 aux Rives de la Courtille devant une centaine d'adhérents suivie d’une conférence sur Robida (1848-1926), illustrateur de génie, auteur de 60.000 dessins qui anticipa toutes les évolutions du monde moderne et fut enterré à Croissy-sur-Seine. L’activité de l’association compte annuellement une trentaine de voyages, de conférences du Cercle des Amis de la Maison Fournaise et de visites, l’achat d’œuvres d’art et en 2015 a permis la restauration des caricatures sur le conflit anglo-égyptien au Soudan au premier étage du restaurant Fournaise, les reconstitutions avec l’aide de l’association Arts et Chiffons, et l’édition d’un livre sur l’histoire de la Maison Fournaise. Il était difficile de faire plus.
Extrait de la Gazette des Amis de la Maison Fournaise n°11 (dernier numéro)
Les disparitions de Messieurs Jean-Guy Bertauld, fondateur et ancien président et Jean Bonnet, ancien maire de Chatou (1981-1994), qui étaient l’âme de la restauration de la Maison Fournaise, ont éprouvé le conseil d’administration. Ce dernier bénéficie cependant aujourd’hui d’une équipe remarquable dont le talent entraîne l’adhésion. Les centaines d'adhérents sont catoviens, franciliens et étrangers. La présidente, Madame Marie-Christine Davy, a pu faire un rapport moral très positif des actions réalisées. L’accueil des Rives de la Courtille et la possibilité de participer à un déjeuner à la fin de la conférence sur Robida ont permis de maintenir l’ambiance agréable qui soutient l’histoire des lieux.
Monsieur Jean-Claude Viche, président des Amis de Robida, auteur de la conférence.
Les Amis de la Maison Fournaise
1, avenue Ernest Bousson - 78400 Chatou - France
http://www.amisfournaisechatou.com
Mob : | + 33(0) 6 85 11 85 59 |
Tél : | + 33(0) 1 30 71 09 14 |
Le Salon Retromobile de la Porte de Versailles le 7 février 2016 où s’est rendu comme chaque année le président de Chatou Notre Ville n’était pas sans lien avec Chatou. Outre quelques exemplaires de la magnifique production française, figurait le stand d’Hubert de la Rivière, fils de l’illustrateur catovien Rob Roy (1909-1992) qui vécut rue Charles Despeaux à Chatou. Monsieur de la Rivière est l'auteur d’une importante exposition sur Rob Roy à Chatou en 2013 à l’initiative de Chatou Notre Ville.
La foule à l'ouverture du Salon Retromobile 2016
Le très beau stand Rob Roy réalisé et animé par son fils, Monsieur Hubert de la Rivière, au salon Retromobile 2016 de la Porte de Versailles
Association des Amis de Rob Roy
243 boulevard Raspail 75014 Paris
Tél : 01 43 20 33 94
association.robroy@orange.fr
www.art-robroy.com
Un camion dont l'existence nous avait été signalée l'an dernier par notre ami Emmanuel Bourgeois, petit-fils du président de Pathé-Marconi Pierre Bourgeois (1949-1959) qui contribua au prestige des usines de Chatou : surprise, ce véhicule, presque un train, était présenté au salon par le musée automobile Reims-Champagne. Un modèle décrit comme « unique au monde » : il s’agit du bus Pathé-Marconi figurant dans la succession du désigner Philippe Charbonneaux. Construit en 1950 sur un dessin de Philippe Charbonneaux sur un châssis Panhard par le carrossier Antem, c’est un monument rare de la publicité des années cinquante. Ce camion avait pour particularité d’offrir une salle d’exposition, un salon de réception avec un bar, une soute à bagages et un ascenseur donnant accès au toit. De 1950 à 1960, il accueillit les vedettes de Pathé-Marconi pour des tournées promotionnelles et accompagna le Tour de France.
Catalogue général 1956 des disques produits à Chatou par Pathé-Marconi - collection de l'auteur
Egalement pour le plaisir des yeux :
Bugatti Atalante 1935
Bugatti Atalante 1936
Delage DS 120 1938 ayant appartenu au Shah Aga Khan III fabriquée aux ateliers Vanrooven de Courbevoie
Delahaye cabriolet 1939 carrossée par Figoni dans ses ateliers de Boulogne-sur-Seine
Peugeot 402 Darl Mat 1937
Talbot T23 Baby Coach Grand Luxe 1937
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30/01/2016
DISPARITION DE MARC CASSOT, HEROS DU FILM NORMANDIE NIEMEN
Nous apprenons avec tristesse la mort le 22 janvier 2016 de Monsieur Marc Cassot (1923-2016), Chevalier des Arts et des Lettres, héros du film de Jean Dreville "Normandie-Niemen" (1959) aux côtés de Pierre Trabaud (1922-2005), acteur né à Chatou lui aussi disparu.
Le 25 mai 2013 au cinéma de Chatou, le commandant Oleg Boudnikov, Nicole Trabaud et Marc Cassot
Monsieur Marc Cassot nous avait fait l'honneur de sa présence lors de la projection du film que nous avions organisée au cinéma de Chatou le 25 mai 2013, une projection émouvante en présence de Madame Nicole Trabaud et de délégués de l'ambassade de Russie. Marc Cassot comptait une filmographie importante et une carrière théâtrale considérable. Mais le grand public le connut tout autant comme la voix française qui doubla de nombreuses stars du cinéma : Paul Newmann, Christopher Lee, Max Von Sidow, William Holden, Tyrone Power, James Stewart, Robert Redford, John Casavettes, Steve Mac Queen ainsi que d'une quantité d'acteurs américains et anglais y compris récemment dans la série des Harry Potter où il épousa la voix de "Dumbledore".
Pierre Trabaud et Marc Cassot dans "Normandie Niemen" - collection Nicole Trabaud
Nous sommes fiers d'avoir pu rencontrer Marc Cassot dans notre petite commune. Nous rendons hommage à son immense talent et adressons nos condoléances émues à sa famille et à ses proches.
Nous invitons tous nos internautes à se procurer le DVD du film "Normandie Niemen" édité par Gaumont.
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14/05/2015
LE 8 MAI 1945, LA CAPITULATION, LA VICTOIRE
Le 8 mai fut établi comme jour férié le 20 mars 1953 par le cabinet René Mayer. Sa postérité fut cependant compromise par le souci de la réconciliation franco-allemande : supprimé comme jour férié en 1959 par le général de Gaulle, il fut supprimé comme jour commémoratif par le président Giscard d'Estaing en 1975. Le président Mitterrand l'a rétabli comme jour férié commémoratif en 1981.
La Capitulation allemande sous le soleil de l'Arc de Triomphe
Une foule franco-américaine sur les Champs-Elysées
La capitulation sortit le monde d'un cauchemar. Elle fut signée le 7 mai 1945 dans une salle de classe de l'école professionnelle de Reims à 2h41 en présence du général Jodl et de l'amiral Von Friedeburg, commandant en chef de la flotte allemande, sir Morgan, lieutenant-général chef-adjoint de l'état-major britannique, de sir Burrough, commandant en chef des forces navales alliées, du général américain Smith, chef d'état-major qui signifia l'acte de reddition de toutes les forces allemandes aux plénipotentiaires, du major général Susloparoff pour le haut commandement soviétique et du général Sevez pour le commandement français.
Staline exigeant que la capitulation soit signée à Berlin que ses troupes occupaient, la capitulation fut ratifiée à Berlin le 8 mai (heure de l'Europe de l'Ouest) ou 9 mai 1945 (heure russe) en présence du général de Lattre, qui signa la reddition à titre de témoin pour la France sous l'œil arrogant du maréchal allemand Keitel (clichés ci-dessous).
Le 10 mai 1945, le commandant en chef des armées Alliées, le général Eishenhower, adressa une proclamation à toutes les armées puis un message aux mouvements de Résistance de France, Belgique, Hollande, Danemark et Norvège :
"Les Allemands, qui avaient envahi, pillé et occupé vos patries, ont été finalement vaincus par les armées des Nations-Unies, et vos pays sont maintenant libérés grâce aux efforts conjugués de toutes les forces placées sous mon commandement. Au nombre de ces forces, je compte les Résistants qui pendant si longtemps se sont inlassablement dévoués à la tâche de rejeter l'ennemi commun. Constamment tenu au courant de vos activités, j'ai contemplé vos efforts avec admiration. Je sais combien a été dure votre tâche. Je sais combien d'entre vous ont été emprisonnés, torturés, assassinés.
Mal armés, entourés d'un ennemi sauvage et brutal, vous avez combattu, mois après mois, année après année, ignorant les déceptions et les dangers. Certains d'entre vous ont mené une guerre ouverte contre l'ennemi, d'autres ont eu à supporter la tension des activités clandestines qui, de par leur nature même, sont restées secrètes et, en apparence, ignorées de vos frères d'armes ; pour la plupart d'entre vous votre seule récompense a été de savoir que, par vos efforts, vous aviez contribué à débarrasser votre patrie d'un ennemi exécré. En cette heure de victoire, en tant que commandant en chef, je vous remercie, forces de Résistance pour votre discipline, pour votre si grand courage et pour les services inestimables rendus à la cause alliée et à l'avenir de tous les peuples épris de Liberté."
Le Général de Gaulle remettant l'épée de Napoléon Bonaparte, Premier Consul , au Général Eisenhower au nom de la France reconnaissante. Après la Libération de la France à l'été 1944, il fallut presque un an pour venir à bout de l'Allemagne. L'immense armada Alliée conduite par le général Eisenhower assura, par ses sacrifices, l'existence du Monde Libre au lendemain de la guerre.
Au cimetière de Chatou le 8 mai 2015
L'harmonie dirigée par Monsieur Frédéric Richard, directeur du conservatoire de Chatou.
On reconnaît à l'extrême gauche Monsieur François Schmitt, conseiller municipal, qui épousa la carrière des sapeurs-pompiers.
L'hommage aux 27 Martyrs
Monsieur Alain Hamet, petit-fils du commandant Torset assassiné, conduisant la délégation des jeunes de Chatou sur les tombes des 27 Martyrs
Ci-dessus, l'hommage aux Déportés
Au centre de la photo, à gauche, médaillé, Monsieur André LE LAN , Vice-Président de la Société des Membres de la Légion d'Honneur, Comité de la Boucle de Seine , Délégué de Chatou, Chevalier de la Légion d’Honneur - Officier de l’Ordre National du Mérite - Croix du combattant, à droite Monsieur André CATELIN, Président de la Société des Membres de la Légion d'Honneur, Comité de la Boucle de Seine , Catovien, Chevalier de la Légion d’Honneur – Officier de l’Ordre National du Mérite – Médaille d’Or du Dévouement (La Société des Membres de la Légion d’Honneur – SMLH - Comité de Chatou , comprend : Carrières S/Seine – Chatou – Croissy – Houilles – Le Vésinet )
Au centre du cliché, Monsieur Iahsen BOULBAROUD, catovien Médaille du combattant - Médaille de la Reconnaissance de la Nation française (médaille crée en 1917 et disparue en 1959 - accordée à tous ceux qui ont aidé les blessés, réfugiés, invalides ou ont fait preuve de dévouement exceptionnel sans être soumis à une obligation militaire). A sa droite, Madame Aïcha Boughali, sa fille, ancienne élue du conseil municipal.
MOBILISEZ-VOUS
POUR SEQUANA
SIGNEZ NOTRE
PETITION EN LIGNE :
Municipalité de Chatou - Député de Chatou:
Maintien à Chatou de l'association Sequana
19/04/2015
INAUGURATION D'UNE STELE AUX MORTS DE LA GUERRE D'ALGERIE LE 27 SEPTEMBRE 2014
Samedi 27 septembre 2014, un évènement important pour le monde combattant s’est produit à Chatou. A l’initiative de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie (F.N.A.CA.) , de son président Monsieur Pierre Pourchet et du porte-drapeau de la ville, Monsieur Jean-Pierre Ratel, qui fut la cheville ouvrière de cette affaire pendant et au terme de vingt ans de présence au conseil municipal, une stèle dédiée aux morts de l’Algérie et des combats relatifs au Maroc et en Tunisie a été inaugurée place Gutenberg au-delà du rond-point de l’Europe. Monsieur Fournier, maire de Chatou, aura été le premier magistrat de la ville à accéder à cette demande.
Monsieur Pierre Pourchet, président de la F.N.A.C.A
et Monsieur Cancellier, président d'honneur
Ce type de monuments est encore rare car la guerre d’Algérie s’est prolongée dans les cœurs et la bataille qui a fait rage dans la détermination des dates commémoratives, 19 mars 1962, date des accords d’Evian ou 5 décembre, date fictive, s’est soldée par une forme de paralysie mémorielle tranchée seulement récemment par la loi sur le 19 mars 1962 défendue par la F.N.A.C.A.
Par ailleurs, la guerre d’Algérie a été le théâtre de tels crimes, de tant de dévastation dans les familles et d’une scission entre les deux populations de France et d’Algérie, qu’il est à la fois difficile d’en parler et plus encore de s’entendre sur l’hommage rendu.
Celui dont nous parlons est un hommage à tous les morts sans distinction entre 1952 et 1962 et il est vrai qu’on ne peut qu’être sensible à cette reconnaissance qui touche malheureusement des morts victimes d’un conflit où la surenchère de la violence avait empêché la négociation.
Inauguration de la stèle par Monsieur Fournier, maire de Chatou,
Monsieur Lequiller, député de la circonscription
et Monsieur Jean Liéval, ancien combattant d'Algérie
L’Algérie n’était pas une colonie comme les autres puisqu’instaurée en 1830, elle était devenue un pays divisé en trois départements français envoyant des élus aux deux chambres du Parlement. D’une terre inhospitalière, l’entreprise des colons français l’avait conduite à la construction de cités aux architectures remarquables, comprenant la cohabitation de cathédrales, mosquées et synagogues, au développement d’une agriculture prospère et pourtant improbable, à la construction d’équipements publics et à la création de services publics n’ayant rien à envier à ceux de la métropole, et enfin, à la fin des années cinquante, à la découverte de gisements de pétrole. Dans toute l’histoire de la colonisation, on peut affirmer que l’Algérie demeure un exemple dans le développement. C’est pourtant là qu’il y eut le plus d’incompréhension et de vies perdues.
Monsieur Jean-Pierre Ratel, ancien élu et porte-drapeau de la ville, cheville ouvrière de la décision de créer une stèle commémorative à Chatou.
Le problème n’était pas tant que la France n’était pas capable d’assurer le développement de l’Algérie mais que la majorité musulmane qui lui était hostile n’avait aucun droit ni influence sur le cours de l’évolution. Les révoltes qui éclatèrent en 1945 à Sétif furent réprimées dans le sang puis, à la suite d’un calme de quelques années, le 1er novembre 1954 marqua le début de la Toussaint Rouge avec l’assassinat de jeunes instituteurs français, inaugurant une guerre civile de dix ans.
Le 11 juin 1957 rue d'Isly à d'Alger, l'incendie en représailles de voitures de musulmans à la suite de l'attentat à la bombe du F.L.N. au dancing du casino de la Corniche.
Un contrôle d'identité en 1956
En 1956, on recensait 4 .000 attentats du F.L.N. puis, après une reprise en mains militaire à la suite du retour du général de Gaulle, pas moins de 1.500 attentats en 1959. Le quotidien des habitants fut émaillé par le couvre-feu, les attentats, les massacres, la torture, les représailles, les charniers. Comme les négociations, la vie devint impossible. On estima à 500.000 le nombre de militaires nécessaires pour assurer le maintien de l’ordre.
Arrivée à Alger des appelés du contingent
Alors que 250.000 soldats était présents et envoyés par la conscription de la métropole, la plupart d’entre eux s’interrogeait sur le sens de la mission puisqu’aucune discussion n’était possible en dehors de l’indépendance. On ne trouva d’ailleurs pas d’homme politique capable de sortir honorablement du bourbier. La IVème République y laissa son existence et le général de Gaulle y vit sans doute son seul échec dans l’estime que les français lui avaient toujours accordée.
Alors qu’entre mars et août 1962, on enregistra plus de 700.000 départs de français européens ou harkis vers la France, on s’interroge sur le sort des 400.000 autres européens, qui, malgré tout, faisaient partie des statistiques de l’Algérie jusqu’alors. Quant aux survivants, ils ont survécu mais c’est bien le seul accueil qui leur a été réservé. L’auteur de ces lignes, engagé il y a dix ans dans le contentieux en droit public, peut attester que l’administration française refusait méthodiquement et régulièrement les pensions dues aux anciens combattants d’origine musulmane qu’on avait enrôlés dans l’armée en leur promettant une rémunération. Seul un procès devant la juridiction administrative permettait de faire annuler les arguments fallacieux et finalement indignes, employés contre une population âgée que l’on réussissait encore à maltraiter.
Quelques 50.000 soldats harkis furent enrôlés dans l'armée française
Aujourd’hui, le deuil commence à se faire et c’est l’honneur de Chatou, de la F.N.A.C.A. et de tous ceux qui se sont associés à cette manifestation, d’avoir rappelé le souvenir de ceux qui sont morts pour l’Algérie. La cérémonie qui s’est déroulée le 25 septembre a rassemblé sous un temps ensoleillé, elle a rendu l'hommage qui s’imposait à trop de victimes innocentes et leur a apporté la lumière qui leur était due.
Une photo pour l'histoire réunissant les protagonistes
de la stèle aux morts d'Algérie de Chatou
De gauche à droite, Monsieur Cancellier, président d'honneur de la F.N.A.C.A et Monsieur Pourchet, président.
L'harmonie du Vésinet a accompagné l'inauguration
Un cocktail salle Pierre Desproges à l'espace Hal Singer boulevard de la République était offert par la municipalité et a réuni prés d'une centaine de participants.
Publié dans * MANIFESTATIONS HISTORIQUES, LES CEREMONIES PATRIOTIQUES DE CHATOU | 10:26 | Commentaires (0) | Lien permanent
01/03/2015
NORMANDIE NIEMEN LE SAMEDI 25 MAI 2013 AU CINEMA DE CHATOU
Affiche de Chatou Notre Ville - maquette Patrick Arrivetz
Pierre Trabaud et Marc Cassot dans "Normandie Niemen" - collection Nicole Trabaud
Samedi 25 mai 2013, grâce à l'initiative conjointe de l'association, à son investissement publicitaire et au risque pris par Monsieur Francis Lebris, gérant depuis 25 ans du cinéma de Chatou qui mérite nos applaudissements, directeur de la société Anim Action assurant le fonctionnement du théâtre André Malraux à Rueil et des cinémas de Chatou et de Rueil, le cinéma de Chatou s'est rempli de spectateurs venus voir un film de Jean Dréville en hommage à l'acteur Pierre Trabaud, né à Chatou, rue du Val Fleuri le 7 août 1922, "Normandie Niemen", de 1959. Un film sorti en septembre 1960 qui obtînt à l'époque 3. 485. 432 entrées.
Moment très émouvant puisque l'association et le cinéma accueillaient notamment Nicole Trabaud, épouse de l'acteur disparu, Marc Cassot, acteur principal du film, Paule Emanuele, épouse de l'un des acteurs disparus et vedette du doublage, et Jean-François Anière, président de l'association Normandie-Niemen.
Nous faisant l'honneur de leur présence après une démarche que nous avions tentée, deux représentants de l'Ambassade de la Fédération de Russie, le commandant Vasily Ilchenko, Attaché adjoint à la Défense, et le comandant Oleg Boudnikov, Attaché Naval adjoint, vinrent s'ajouter au public et à de nombreuses personnalités dont notre ami José Sourillan, ancien directeur du service documentation de RTL. Leur annonce couverte d'applaudissements a révélé une sympathie profonde dans le sentiment des spectateurs. Outre l'hommage à Pierre Trabaud, l'hommage à la fraternité d'armes franco-russe a ainsi surgi avec émotion.
Le commandant Vasily Ilchenko, Attaché adjoint à la Défense à l'ambassade de Russie, le commandant Oleg Boudnikov, Attaché Naval adjoint à l'ambassade de Russie, Nicole Trabaud, épouse de Pierre Trabaud ("Chardon" dans le film), Paule Emanuele, épouse de Jean-Claude Michel ("Flavier" dans le film), photographiés devant l'écran du cinéma après la projection. A côté de Nicole Trabaud, Marc Cassot, qui épouse le rôle-titre du film.
Marc Cassot, à gauche dans le rôle de Marcellin et Vitali Doronine, à droite, dans le rôle du général Komarov. Cinémonde 8 mars 1960 - collection de l'auteur
Marc Cassot en couverture de Radio Télévision Cinéma du 6 mars 1960 - collection de l'auteur
La copie du film projetée, en format 35 mm, était due au Service des Projections Publiques de Gaumont et à l'action de sa responsable, Madame Olivia Colbeau-Justin, lequel dispose de la seconde et unique copie du film après la Cinémathèque Française, copie non restaurée mais dans un état excellent. Cela nous a permis d'apprécier magnifiquement ce film qui aspirait chaque spectateur dans son histoire et ses images, les comédiens franco-russes étant tous dignes d'éloges et les critiques mitigées sur internet, à remiser d'urgence.
Le commandant Oleg Boudnikov, Attaché naval adjoint, Nicole Trabaud, Marc Cassot.
Le commandant Vasily Ilchenko, Attaché adjoint à la Défense, Nicole Trabaud, Paule Emanuele, le commandant Oleg Boudnikov, Attaché naval adjoint.
Paule Emanuele, actrice, voix de doublage, épouse de Jean-Claude Michel ("Flavier" dans le film), Marc Cassot, acteur principal du film, Nicole Trabaud, épouse de Pierre Trabaud ("Chardon" dans le film), Hélène Otternaud, épouse de Jacques Richard ("Colin" dans le film).
Photo de famille après le film : José Sourillan, ancien directeur du service documentation de RTL, auteur de disques et documentaires dont le coffret audio de Chatou Notre Ville LES VOIX DE LA GUERRE 1939-1945, Jean-Philippe Bernard, trésorier de l'Association des Amis de Ferdinand de Lesseps et du canal de Suez, ingénieur général de l'armement naval et directeur honoraire de la SNCF, Jean-Pierre Tron, président adjoint et porte-drapeau du Mémorial Normandie-Niemen, le général de Saint-Julien, grand témoin du coffret LES VOIX DE L'APRES-GUERRE 1946-1957 en préparation, Lucien Ruchet, trésorier de l'Amicale des 27 Fusillés, FFI et Résistants, Evelyne Du Pan, administratrice, Jean Liéval, grand témoin des coffrets audio LES VOIX DE LA GUERRE et LES VOIX DE L'APRES-GUERRE, Jean-Pierre Ratel, conseiller municipal, Jean-François Anière, président du Mémorial Normandie-Niemen, Nicole Trabaud.
Photo de famille suite : Marc Cassot, le commandant Oleg Boudnikov, Paule Emanuele, le commandant Vasily Ilchenko, Pierre Arrivetz, président-fondateur de Chatou Notre Ville, Hélène Otternaud, Arnaud Muller, informaticien vice-président de l'association Chatou Notre Ville et réalisateur du coffret audio LES VOIX DE LA GUERRE 1939-1945, Alain Hamet, président de l'Amicale des Résistants, FFI et 27 Fusillés, Murielle Amiot, catovienne et membre actif de Chatou Notre Ville, Gabriel Lenoir, catovien et membre actif de Chatou Notre Ville, voix historique du coffret LES VOIX DE LA GUERRE 1939-1945.
L'association, qui avait jusqu'à présent édité des livres, revues, coffret audio, organisé conférences et expositions (Georges Irat en 2005, histoire du train Paris-Le Pecq gare RER A de Chatou depuis 2008) en faveur de la mise en valeur du patrimoine et de l'histoire de Chatou, a , ce jour-là, franchi une nouvelle étape, celui de la projection cinématographique grand public. Le moment vécu par elle, ses administrateurs et tous les spectateurs, a été immortalisé par deux de ses adhérents, Monsieur Bertrand Laigle et Madame Véronique Pecheraux, administratrice. Une communication est en préparation sur le sujet.
Ci-dessous, vidéo de la présentation du film (source: Bertrand Laigle à qui nous adressons notre reconnaissance), à lire en installant ou en ouvrant votre lecteur Windows Media Player :
Ci-dessous, une courte présentation de "Normandie-Niemen" avec l'autorisation spéciale de la société Gaumont à qui nous adressons nos plus vifs remerciements, à lire en installant ou en ouvrant votre lecteur Windows Media Player :
montages video : Patrick Arrivetz
Jean-François Anière, président de l'association Normandie-Niemen domiciliée au Musée de l'Air et de l'Espace, véritable puits de science sur l'escadrille et défenseur inlassable de sa mémoire.
La société GAUMONT édite le DVD du film "Normandie Niemen" que nous vous recommandons.
Bertrand Laigle, excellent auteur de la vidéo de présentation du film et des photos de groupe ci-dessus.
Véronique Pecheraux, administratrice ayant permis la conservation de très belles photos de l'évènement ci-dessus.
Locomotive 241 P SNCF fabriquée aux usines Schneider du Creusot de 1948 à 1952, emblème de l'association.
18/02/2015
RETROMOBILE 2015 : UN GRAND CRU ET DES CLINS D'OEIL A CHATOU
Quelques clichés du Salon Retromobile pris le 8 février 2015 vous paraîtront peut-être incongrus dans le cadre de notre blog. Non, parce qu'ils ne sont pas dénués de toute note catovienne.
Et pour une raison plus forte que la raison, nous choisissons de vous délivrer exclusivement un échantillon de cette production française des années trente à cinquante que firent rayonner tant de nos artistes carrossiers et ingénieurs, lorsque le mot France s'appliquait à l'art, au prestige et à la qualité de l'industrie automobile. La France n'avait pas à chercher ailleurs ce qu'elle n'avait pas. Elle l'avait et attirait ceux qui, à l'étranger, avaient besoin d'elle.
Bugatti coupé Napoléon 1929 construite pour Ettore Bugatti lui-même - Musée Schlumpf. Ettore Bugatti (1881-1947), émigré italien, avait installé son entreprise à Molsheim en Alsace en 1909. La mort de son fils en août 1939 puis celle du fondateur en 1947 au terme de batailles qui ne firent pas honneur à l'état français achevèrent la société. Pendant 40 ans, Bugatti avait assuré le renom de l'automobile française, dont elle incarna le génie forte de ses 10.000 victoires et de ses 37 records.
Bugatti Park Ward 1933
Bugatti cabriolet
Hispano-Suiza (vers 1934) dont le stand était animé par Monsieur James Spanier, alpicois (habitant du Pecq) bien connu des amateurs de voitures anciennes. Hispano, célèbre comme Salmson pour ses moteurs d'avion équipant notamment l'armée britannique, arrêta sa production automobile en 1937, mettant fin à une concurrence qui la plaçait sur le terrain de Rolls-Royce.
Marque espagnole fondée en 1904, celle-ci avait connu sa délocalisation en France en 1911 et l'installation de ses usines de production automobile à Bois-Colombes. A la marque fut attaché en 1919 le bouchon de radiateur de la H-6-B représentant une cigogne, en hommage à Georges Guynemer, dont la célèbre escadrille des cigognes combattait aux commandes d'avions SPAD propulsés par des moteurs Hispano-Suiza. L'un des présidents d'Hispano-Suiza avant et après-la seconde guerre mondiale, Maurice Heurteux (1902-1965), fit carrière comme directeur des usines Pathé de Chatou de 1932 à 1934 et fit partie du petit cercle des administrateurs de Pathé-Marconi de 1936 à 1959. Il fut président d'honneur de la Société de Secours Mutuelle de Pathé-Marconi, héritière de la société mutualiste fondée par Emile Pathé en 1908.
Bugatti 57 avant-guerre (1936)
Delage D8 120 1938 carrossée par Pourtout, qui fut également carrossier à Rueil dans les années vingt des Georges Irat de Chatou et devint maire de Rueil- Louis Delage (1874-1947), qui avait conçu l'excellence française appliquée à l'automobile et installé ses usines à Courbevoie, vivait non loin de Chatou au Pecq (78) dans un château qui a été rasé. Sa tombe est dans cette même ville. Qui sait parmi les habitants de la Boucle de Seine que Le Pecq est la ville de Delage ? la firme Delage, fondée en 1905, disparut en 1954 avec son associée Delahaye.
Talbot Lago Record T26 1947 - Fondée en 1903 par le français Adolphe Clément (Clément-Bayard) et le britannique Charles Chetwynd, comte de Talbot, la marque fut rachetée en 1919 par Darracq puis en 1934 par l'italien Antony Lago (1893-1960) qui lui fit connaître un nouveau départ dans les courses automobiles et sur le marché des voitures de luxe sportives. En 1950, le président Vincent Auriol devait commander une Talbot Lago Record cabriolet 4 portes pour l'apparat présidentiel. Malgré tous ses efforts d'innovation, Monsieur Lago dut se résigner à vendre en 1958 Talbot et ses usines de Suresnes à Simca.
Delahaye 1948 carrossée par Chapron - Fondée par Emile Delahaye (1843-1905) en 1894, Delahaye assura le concours d'élégance de l'automobile française jusqu'à sa disparition en 1954, s'attitrant les plus grands carrossiers français puis après son effacement, les collectionneurs outre-atlantiques qui embarquèrent la magnifique production des années 35-39. Hitchcock utilisa un cabriolet Delahaye bordeaux d'après-guerre 175 dans la première course-poursuite de son fameux film policier sur la Côte d'Azur "La Main au Collet" (1954), projeté pour l'anniversaire de ses vingt ans par l'association le 22 novembre 2014 au cinéma de Chatou. Les spécimen de cette époque encore présents en métropole conservent cette ligne proche de la perfection qui ne laisse personne dans l'indifférence.
Salmson cabriolet S4E 1949. Sydney Bechet, vedette Pathé-Marconi, Paul Meurisse et Georges Guétary, autre star de Pathé-Marconi après-guerre, possédèrent un modèle de ce type. La Société des Moteurs Salmson avait été fondée en 1913 par Emile Salmson (1859-1917) et orientée vers la construction de moteurs d'avions. Ses usines étaient à Billancourt. Son directeur emblématique fut Monsieur Jean Heinrich de 1917 à 1951 qui lui fit assumer, outre la production de moteurs d'avions, celles de voitures de luxe. La production automobile dut cesser en 1955. La société Salmson, héritière de ce passé prestigieux mais depuis concentrée sur la fabrication des pompes et systèmes de pompage - son métier initial en 1890 - est installée depuis plusieurs années boulevard de la République à Chatou où de temps en temps s'acheminent quelques légendes de son aventure automobile.
Delahaye 1950 par le carrossier de Levallois, Henri Chapron
Ou l'on retrouve Rob Roy (1909-1992), l'illustrateur catovien, l'un de nos plus grands illustrateurs automobiles avec Geo Ham, Albert Brenet et d'autres grâce au stand de son fils Hubert de la Rivière né à Chatou également (ci-dessous), qui expose et publie avec succès l'oeuvre de son père dans la France entière et à qui l'on doit notamment une très belle exposition à Chatou en 2013.
Ci-dessus, dessin de la Bugatti gagnante du circuit de Vintimille en 1945 par Rob Roy.
En 1935, Rob Roy acheta une BNC 100 cm3 (Bollack Netter et Compagnie, marque française fondée en 1923) et participa à plusieurs courses et rallyes dont celui du "Bol d'Or" dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye (ci-dessus au volant). Ses dessins peuplèrent les revues automobiles de l'entre-deux-guerres à l'après-guerre.
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