23/03/2020
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09/02/2020
PATRIMOINE AUTOMOBILE : UNE NOSTALGIE A ENTRETENIR A CHATOU
Derrière son entrée vestige de l'Exposition coloniale de 1931, le salon Retromobile 2020 s'apprête à fermer ses portes et comme chaque année, il est venu nous rappeler l'intérêt du patrimoine automobile dans le cœur des Français. Comptant 230.000 collectionneurs de voitures anciennes et 800.000 véhicules de collection, notre pays est à la tête d'une activité économique liée à ces véhicules estimée à 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires, maintenant un savoir-faire dont la disparition serait regrettable. La Fédération Française des Véhicules d'Epoque et les nombreux clubs qui y sont affiliés représentent ce monde vivant et passionné traversant toutes les générations, drainant une nostalgie imperturbable.
Comme chaque année, l'exposition a mis en valeur une production française disparue mais glorieuse par son histoire, ses ingénieurs, ses carrossiers.
Bugatti, un nom italien venu s'implanter en France pour construire des véhicules d'exception, avait une représentante, un cabriolet de 1929 de même qu'Amilcar, constructeur de 1921 à 1939, vainqueur du Bol d'Or en 1922 et 1933.
Facel Vega, dernier constructeur français de voitures de luxe entre 1954 et 1964, affichait un modèle "Excellence" produit de 1958 à 1964.
Talbot, qui, depuis 1934, était gouverné par le goût sûr d'un autre italien installé en France, Monsieur Antony Lago, tira ses derniers feux en 1958 lorsque son patron ayant épuisé toutes ses ressources se résolut à vendre la marque à Simca dirigée par son homologue italien, Monsieur Henri Pigozzi. Était exposé un modèle Talbot Lago Sport de 1956 T 14 LS de 2,5 litres et 120 chevaux, un modèle rare produit à 54 exemplaires rappelant le prestigieux passé sportif de la marque.
Ne quittant pas l'aventure de l'excellence française, le visiteur pouvait retrouver une voiture symbole de ce que fut l'art français appliqué à l'industrie automobile, une Delahaye de 1949 carrossée par Chapron. Delahaye, qui était né en 1894, disparut en 1954 auréolé du prestige de ses lignes qui vinrent embellir les concours d'élégance et attirer des acheteurs du monde entier.
Panhard Levassor sous l'égide de son club présentait à son tour un cabriolet de 1932 résolument enchanteur et évocateur de la plus ancienne marque automobile française (1886). Panhard Défense, filiale de Renault, continue de nos jours à produire des véhicules militaires.
Hotchkiss, qui construisit à Saint-Denis des voitures de 1904 à 1954 puis des véhicules militaires jusqu'en 1969, était dans un printemps d'avant-guerre, exposant un modèle cabriolet Hossegor 686 de 1937 dont la vitesse maximum était fixée à 155km/heure.
Et puis réservons nos félicitations au club Salmson, qui défend avec vigueur cette marque automobile française installée à Boulogne-Billancourt qui s'afficha de 1920 à 1957 dans le club des marques de prestige. La société Wilo-Salmson, héritière de la firme Salmson fabricant de pompes à chaleur, a son siège social à Chatou boulevard de la République. Le club exposait un cabriolet S4D de 1936. L'un des objectifs de l'association est de réaliser à Chatou une exposition mettant en valeur l'histoire de cette marque peu connue du grand public.
Enfin, au milieu de quelques milliers de visiteurs, un catovien participait à l'animation du stand du Club Vedette France, Monsieur Pierre Gaudet, (propriétaire d'une Chambord française) posant ici avec l'un des clous du salon, une Simca Rallye Emisul 6M dérivée de la Chambord et produite au Brésil en 1966 qui avait fait la traversée sous les auspices de son heureux propriétaire.
L'aventure Simca, qui connut son heure de gloire grâce à Monsieur Pigozzi, son patron emblématique de 1934 à 1964, avait commencé dans les ateliers de l'usine Donnet de Nanterre puis, à l'aune de la déconfiture de Ford France et d'un succès commercial amené à placer la Simca Aronde (1951-1964) au rang des voitures les plus vendues en France, s'était poursuivie par le rachat de Ford France par Simca en 1954.
En héritage, une usine ultra-moderne à Poissy qui fit les beaux jours de l'industrie et les modèles 8 cylindres Trianon, Versailles, Régence, donnant à Simca un haut de gamme américanisé à la française sur la base des études Ford.
publicités collection P. Arrivetz
Le Club Vedette France rassemble aujourd'hui les possesseurs de Matford (alliance de Mathis et Ford de 1938 à 1940), Ford 1945-1954, et Simca Vedette dont la production s'étala de 1954 à 1961 à Poissy et de 1959 à 1969 au Brésil.
Le point commun à toutes ces voitures, le vieux moteur Ford inusable lancé dans les années trente appelant les modèles Vedette à être la dernière génération de voitures françaises de série équipées d'un 8 cylindres susceptible de tirer ces véhicules d'1,3 tonnes.
La production française de Simca Vedette évolua dans sa motorisation : de 80 chevaux pour les modèles Trianon, Versailles, Régence fabriqués de 1954 à 1957, le moteur reçut 85 chevaux dans sa version Beaulieu, Chambord et Présidence de 1957 à 1961. Quant à la ligne, elle fut américanisée entre 1957 et 1961 avec un allongement de la carrosserie de 20 centimètres et des ailerons arrières typiques de la production Outre-Atlantique.
Mais alors que le marché des 8 cylindres s'effondrait en France sous le poids du prix de l'essence et une concurrence sans appel de la DS, ces voitures aux lignes des années cinquante continuèrent à être construites au Brésil qui devint la seconde patrie de Simca. La motorisation fut changée puisque pas moins de 140 chevaux furent assortis aux 8 cylindres, la Chambord brésilienne sortant à 42.910 unités. C'est ce modèle inconnu en France qui était ici présenté.
Publicité pour Georges Irat - 1923
Chatou est en pointe pour le patrimoine impressionniste (Maison Fournaise), celui de l'art français dans les jardins à la fin de l'Ancien Régime (Nymphée de Soufflot), le patrimoine nautique (association Sequana). Nous souhaitons que notre ville, qui accueillit également boulevard de la République l'usine du constructeur automobile Georges Irat de 1921 à 1929, devienne un lieu de référence pour les véhicules anciens en Ile-de-France. L'Ile, en particulier, représente un espace qui pourrait leur être dédié ponctuellement.
La revue "Chromes et Cylindres" du Club Vedette France
Pour en savoir plus :
Club Vedette France : www.clubvedettefrance.com
P.S : pour des raisons familiales, l'auteur de ces lignes est membre des deux clubs SIMCA et VEDETTE FRANCE qu'il recommande
Club Simca France : clubsimcafrance.fr
Amicale Salmson : www.amicale-salmson.org
Club Georges Irat - La Voiture de l'Elite : www.clubgeorgesirat.fr
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20/12/2019
2019 - UNE FIN D'ANNEE PATRIMONIALE DENSE ET HEUREUSE POUR CHATOU
Trente années pour Sequana qui organisa le 29 juin 2019 un dîner et une croisière nocturne de ses canots et voiliers de la Belle Epoque. Comme toujours une manifestation réussie.
Puis le 14 septembre 2019, une journée d'exception: un concert de musique classique favorisé par les relations du maire de la commune, Monsieur Dumoulin, inaugurait sur le site Fournaise le Centenaire de la mort de Renoir. Cette idée était suggérée par l'un de nos vice-présidents, Monsieur Elie Marcuse et ne demande qu'à être reconduite. Nous avons entendu une musique de chambre de compositeurs français des années 1900 dans un cadre idyllique par de jeunes musiciennes de talent. La musique 1880 de l'époque du "Déjeuner des Canotiers" est sans doute plus dure à mettre en oeuvre mais quoiqu'il en soit, la poursuite des concerts ne peut que participer à la mise en valeur des lieux.
Le clou du site Fournaise est l'exposition inaugurée peu après le concert dans le Musée Fournaise à base d'hologrammes théâtralisés et présentant des casques virtuels ramenant sur le site en 1880.
Cette exposition dans laquelle on salue l'investissement de Madame Michèle Grellier, maire-adjoint à la Culture et de Madame Galloyer, conservatrice du Musée Fournaise, est digne de rester indéfiniment selon nous tant elle présente merveilleusement pour tous les publics le site et son époque. Cela pourrait peut-être permettre d'élargir un jour les expositions du musée à la Maison Levanneur dont un panneau visible depuis le pont pourrait assurer une véritable publicité ou tout du moins d'imaginer une autre organisation dans le cadre du réaménagement du site.
Cette exposition, qui sort de tout ce que nous avons connu, doit être vue.
Extrait bulletin "My Chatou" - Ville de Chatou
Elle était complétée le soir même par un son et lumière sur la façade de l'hôtel de ville, instant d'émotion et réussite artistique.
Messieurs Dumoulin, Maire de Chatou et Pierre Bédier, président du Conseil Départemental
Les grands soutiens de cette opération ont été la Région et le Département sans compter les grandes entreprises privées travaillant ou ayant travaillé à Chatou grâce auxquels le site et le patrimoine de Chatou sont en train de renaître à la demande du maire de Chatou.
"Chatou au temps de Renoir". La conférence suggérée par Madame Galloyer, conservatrice du musée Fournaise, à Pierre Arrivetz, au titre d'une intervention du président de l'association à l'occasion du Centenaire de la mort de Renoir, a recueilli une assistance nombreuse le 21 septembre 2019 en présence de Monsieur Eric Dumoulin, Maire de Chatou, à l'espace Hal Singer. Une revue historique sera éditée par l'association Chatou Notre Ville à sa suite pour marquer l'évènement.
Le public lors de la conférence "Chatou au temps de Renoir" par Pierre Arrivetz
Le 4 octobre 2019, Madame Anne Galloyer, conservatrice du Musée Fournaise, donnait une conférence interactive avec le public, laissant apparaître son enquête continuelle historique et topographique face aux interrogations sur les paysages peints par Renoir, quelques approximations données par nombre d'historiens de l'art et certaines rectifications à apporter.
Les Amis de la Maison Fournaise ont fait feu de tout bois pour le Centenaire et comme nous vous en informions , ont proposé sept conférences aux Rives de la Courtille à côté de la Maison Fournaise, conférences animées par des personnalités du monde de l'art et de la littérature dont la dernière se tient le 24 janvier 2020.
Nous avons eu le plaisir notamment d'entendre les témoignages de Monsieur Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française, dans le cadre d'un interview donné par Monsieur Philippe Tesson, catovien, le 22 novembre 2019. Le propos de Monsieur Rouart a permis d'affirmer avec grandeur et simplicité quelques tranches de vie de notre passé artistique auquel une partie de sa famille est liée, et sans sombrer dans l'emphase ni la flatterie, de nous rapprocher du génie français auquel sa personnalité même nous conduisait.
La fin de la séance était marquée par la présentation par la présidente de l'association (et Chevalier des Arts et des Lettres) Madame Marie-Christine Davy, d'un tableau méconnu sur la Grenouillère à Croissy acheté par les Amis de la Maison Fournaise. Ce tableau viendra enrichir les collections du Musée Fournaise, la Grenouillère marquant le début de l'intérêt des peintres pour nos bords de Seine.
Le 7 décembre 2019, lever de rideau.
Etait présentée à l'initiative des Amis de la Maison Fournaise à l'espace Hal Singer "Renoir impromptu", "Quinze portraits d'enfants d'Auguste Renoir pour piano à quatre mains", une pièce de théâtre mise en scène par trois acteurs majeurs de la vie culturelle de Chatou : outre l'association, le conservatoire de musique et l'association Art et Chiffons.
Salle comble comme précédemment et une évocation astucieuse de l'atelier de Renoir à Montmartre mêlant des dialogues de la famille au concert à quatre mains d'élèves du conservatoire avec projection des extraordinaires portraits d'enfants réalisés par Renoir.
Le concert était placé sous la musique de Jean Françaix, compositeur catovien disparu (1912-1997), auteur notamment des musiques de films de Sacha Guitry, l'ensemble des intervenants ayant été costumés par l'association Arts et Chiffons, sans laquelle l'évocation de Renoir à Chatou perdrait une grande partie de son charme.
Dans cette pièce apparaissaient des membres des Amis de la Maison Fournaise, Monsieur Pascal Béquet dans le rôle de Renoir, Madame Juliette Souquet dans le rôle d'Aline Charigot, Madame Eileen Borremans-Oughlis dans le rôle de Gabrielle. Ils étaient accompagnés pour les enfants de Lucas, Lyra, Pia et Yaëlle.
Sur cette oeuvre de 1971 de Jean Françaix, sa fille, Madame Claude Françaix, écrivit: "Renoir était l'un des peintres préférés de mon père, et mes filles, en 1971, ressemblant beaucoup au portrait "Jeunes filles au piano", il eut l'idée d'écrire pour elles ces pièces pour piano à quatre mains. Rien n'est plus difficile : l'écueil est de composer une musique soit trop compliquée pour les enfants, soit trop simplette et sans grand intérêt. Il me semble, objectivement, j'espère, que Jean Françaix a réussi le pari (...)".
La prouesse des jeunes concertistes a scellé l'adhésion du public. C'est l'oeuvre magistrale de Monsieur Frédéric Richard, directeur du conservatoire depuis plus de vingt ans et de son adjointe, Madame Véronique Simon-Balzagette (photo ci-dessous) assistée de Madame Pascale Marie, professeur de piano.
Enfin, l'édition d'un bulletin d'actualités en août par l'association a rappelé que Chatou Notre Ville prenait une part importante dans le renouveau du patrimoine local à travers ses actions :
* en faveur du Nymphée de Soufflot,
* son inventaire historique inédit des bâtiments de Chatou de l'ordre de 650 adresses répertoriées à l'appui de notices établies en fonction des fiches foncières et des recherches sur les propriétaires constructeurs (lequel a donné lieu à la remise de la Médaille de la Ville),
* la création d'un circuit historique dans le Parc de Chatou en 2017 prolongé chaque année et aujourd'hui étendu jusqu'à l'église Notre-Dame (16 panneaux),
* le lancement d'un petit train de l'histoire,
* l'obtention dans le PLU de règles plus favorables à la préservation du patrimoine (mais encore insuffisantes)
Inauguration de la dernière tranche
des panneaux historiques
autour de l'église Notre-Dame
en décembre 2019
cliché de Monsieur Jean Pierre Ratel
Outre ce travail actuellement poursuivi, le président de l'association a été sollicité par la Ville pour être l'un de ses trois administrateurs au sein de la Fondation pour la Sauvegarde du Patrimoine Catovien laquelle a pour objectifs majeurs des chantiers de restauration qui feront date dans l'histoire de la commune et de l'Ile-de-France :
- le Nymphée de Soufflot, monument historique classé déclaré en péril en 2002 et 2015
- l'hôtel de ville de Chatou, construction de 1730 réaménagée en hôtel de ville en 1878 mais froidement modernisée en 1965 par l'architecte de la "Rénovation" des années 1960-1980 selon la découverte que nous en avons faite dans une délibération du conseil municipal du 7 février 1964.
Le prestige issu de ces perspectives de mise en valeur est symbolisé par la localisation de la Fondation à l'Institut de France, où le Chancelier, Monsieur Xavier Darcos, a bien voulu l'accueillir à la demande de la ville selon un accord signé le 21 novembre 2019 avec Monsieur le Maire de Chatou.
Bien entendu, nous reviendrons vers vous pour vous proposer d'autres évènements et serons heureux d'y retrouver votre participation.
Le patrimoine sur les chapeaux de roues en 2019. En 2020, en voiture, en train ou en bateau, ne faiblissons pas, poursuivons l'offensive !
A tous, merci pour votre soutien et passez de très bonnes fêtes.
Copier le lien ci-dessous et aller sur explorer
https://youtu.be/bcNuiR6H8k4
Dennis Berry - Fast Colour - YouTube (années 50)
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10/09/2019
CHATOU : PARTICIPEZ AUX CONFERENCES DU CENTENAIRE RENOIR
CYCLE DE CONFERENCES 2019-2020
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10/07/2019
TRENTE ANS DE SEQUANA
Le passé nautique de Chatou remonte au XIXème siècle. Renoir l'a rappelé dans sa toile "Rameurs à Chatou" en 1879.
"Rameurs à Chatou", toile d'Auguste Renoir, laquelle brille aujourd'hui dans la galerie de la Philipps Collection de Washington
Alphonse Fournaise, François Coppée, Gustave Caillebotte, Guy de Maupassant, l'ont incarné.
Le site Fournaise vers 1905, son restaurant, ses canotières, ses monotypes qui firent carrière pendant presque quarante ans. L'industrie d'Alphonse Fournaise fit connaître Chatou dans le monde entier.
Puis le Cercle Nautique de Chatou fut créé à l'orée du siècle avec le soutien de Paul Poiret, lui aussi amateur éclairé qui en dessina la pavillon en 1902. Déclaré tardivement au Journal Officiel le 12 juin 1923, le Cercle disparut des rives de Chatou en 1929, prenant l'exil pour Meulan, cependant que le club d'aviron Wood Milne Sport fut amarré au bas de l'ancienne rue du Port avant de cesser ses activités en 1939.
Mais pendant l'entre-deux-guerres, le sport à Chatou, ce fut le Cercle Nautique de Chatou (C.N.C.) dont les régates étaient rapportées régulièrement par la presse spécialisée.
Un voilier de l'association Sequana
Au IIIème Salon Nautique de Paris de 1928 au Grand Palais, le Sport Universel Illustré nota : "dés l'entrée dans la grande nef , parmi les premières embarcations exposées à la vue, c'était le stand de la Société Nautique de Chatou qui attirait les regards. Elle exposait son merveilleux petit monotype qui a fait sa réputation et son succès. C'est le seul monotype français qui compte actuellement une centaine d'unités en service. Tout est en acajou, il est d'un prix relativement modeste, ce qui explique son renom."
Aspect du stand du Cercle Nautique de Chatou
en 1928 au Grand Palais - Le Sport Illustré
Quelques cinquante ans après le déclenchement de la deuxième guerre mondiale (au cours de laquelle la flotte de l'ancien CNC fut détruite sous les bombardements à Meulan), en 1989, l'association Sequana inscrivit de nouveau Chatou dans l'aventure nautique des bords de Seine en s'installant dans l'Ile de Chatou pour construire ou restaurer canots, yoles, voiliers aux abords du site Fournaise. Cette entreprise entièrement bénévole soutenue par la Ville permit de constituer une collection toujours conservée.
Fin 2014 cependant, une résiliation de la convention de Sequana avait lieu par la municipalité pour lui substituer une activité sur le bois, ce contre quoi nous nous avions opposé nos protestations récurrentes au titre de la défense de la mémoire du site.
Après un combat judiciaire de cinq ans opposant Sequana à la Ville de Chatou et l'absence de commencement d'exécution de l'activité de substitution semble-t-il morte-née, l'affaire a été reprise en mains : une convention a été passée le 14 juin 2019 à l'initiative du nouveau maire élu en 2018, Monsieur Eric Dumoulin, entre la Ville de Chatou et Sequana prévoyant pour l'association l'entretien de la collection de bateaux, l'accueil des publics et des scolaires ainsi que des cycles d'initiation à la restauration de bateaux anciens afin de tenter une relève pour faire vivre notre patrimoine fluvial.
Un apéritif suivi d'un dîner était prévu et le temps des canotiers put revivre dans la bienheureuse ambiance des costumes d'Art et Chiffons.
Des défenseurs de la culture et du patrimoine de Chatou, Monsieur et Madame Wilbert
On reconnaît, au centre, en tenue improvisée, Monsieur Pierre Arrivetz, le président de l'association Chatou Notre Ville, association également membre de Sequana
Madame Daniélou, présidente d'Art et Chiffons, association qui créé des costumes d'époque
Au centre, le maire de Chatou, Monsieur Eric Dumoulin,
venu saluer les participants
A l'apéritif, des piliers du patrimoine de Chatou, Mesdames Suzanne Blache, secrétaire-adjointe de Chatou Notre Ville, Joelle Arrivetz, Christine et Alexandre Gorriz, membres de l'association
L' historien Marc-André Dubout, membre éminent de Sequana, aux côtés d'un patrimoine fluvial exceptionnel: la vedette fluviale de l'association Amerami qu'il a amenée à Chatou : "La Vigie" achetée par le préfet Lépine en 1903 pour assurer la police des bords de Seine !
On reconnaît à gauche en canotier et costume rayé Monsieur Pierre Grison, grand défenseur de Sequana en discussion avec Monsieur Jean-Pierre Sarron, administrateur des Amis de la Maison Fournaise
Le 29 juin 2019, Sequana fêtait donc ses trente ans, un anniversaire chargé d'histoire pour Chatou, un symbole retrouvé de l'identité nautique de notre commune.
Concours de la plus belle canotière, dîner sur le quai de Seine et parades fluviales nocturnes étaient à l'honneur selon la belle organisation de l'association.
Publié dans * MANIFESTATIONS HISTORIQUES, - ASSOCIATIONS AMIES, CHATOU ET LA SEINE | 21:13 | Commentaires (0) | Lien permanent
23/06/2019
FORUM DES ASSOCIATIONS LE SAMEDI 22 JUIN 2019
Le beau temps était de mise ce 22 juin 2019, rendez-vous de toutes les associations de la commune dans l'Ile de Chatou.
Citons une nouvelle venue, Les Amis de la Villa Lambert, 14 Villa Lambert à Chatou, laquelle vient d'éditer une revue reposant sur un important travail de Madame Paulette Blampin, ancienne archiviste de la ville.
Le président de l'association est Monsieur Patrick Sigurdson. Son animatrice et inspiratrice n'est autre que Madame Marie-Christine Davy, également propriétaire dans le parc de la Villa, plus connue du grand public en qualité de présidente des Amis de la Maison Fournaise, fondatrice du Centre d'Etudes d'Histoire de l'Art, Chevalier des Arts et des Lettres, ancien maire-adjoint à la Culture de Chatou...
Nous souhaitons à cette association réussite dans ses projets. La mise en valeur de l'espace exceptionnel que représente la Villa Lambert pour l'architecture et l'histoire de Chatou est en effet d'intérêt public.
Pour en savoir plus - contact :
Madame Marie-Christine DAVY : mcdavy@orange.fr
Chatou Notre Ville assurait bien sûr une présence que justifiaient ses dernières réalisations : la remise d'un cinquième volume de l'inventaire du patrimoine bâti, le lancement du petit train de l'histoire de Chatou et l'élaboration d'une nouvelle série de panneaux historiques que l'on retrouve square Réalier-Dumas, Quai de l'Amiral Mouchez, rue du Port, rue du docteur Rochefort à la sortie du Parc de Chatou, soit 6 panneaux supplémentaires mis en place par la Ville complétant les 5 panneaux précédents situés dans le Parc de Chatou.
Un extrait de l'inventaire historique du secteur 3 entre l'avenue Foch et Carrières-sur-Seine. Plus de 600 adresses sont comptabilisées depuis le début de l'inventaire par l'association contre 184 dans le PLU actuel. De plus, il est désormais possible de retrouver sa fiche foncière grâce au chemin cadastral établi. On ne trouve pas ce type de recherches dans les autres PLU réalisés ordinairement par des bureaux d'études.Ce travail est mené par le président de l'association depuis l'été 2015.
Derrière le stand de Chatou Notre Ville, Monsieur Jean Noel Roset, administrateur, Madame Suzanne Blache, secrétaire-adjointe, Madame Evelyne Du Pan, secrétaire et Monsieur Patrick Arrivetz, adhérent, auteur des nouvelles affiches de l'association
Nous contacter - nous soutenir :
chatounotreville@orange.fr - 06 33 33 25 76 (Pierre Arrivetz)
Mais la démonstration la plus éclatante de notre patrimoine n'est-elle pas la présence de nos canotières de l'association Art et Chiffons, qui fabriquent et portent des costumes d'époque à l'honneur de Chatou, un hommage inégalable aux contemporains d'Auguste Renoir dont le nom est désormais associé officiellement à notre commune ?
Art et Chiffons, une association renommée pour son savoir-faire
De gauche à droite, Mesdames Ballerin, Malcorpi et Leroy
Art et Chiffons - 48 Route de Carrières 78400 Chatou
Contact : Madame Danielou 06 12 54 62 10
Le Déjeuner des Canotiers d'Auguste Renoir
sur le balcon de la Maison Fournaise de Chatou (1881)
La Maison Fournaise et son fameux balcon entré
dans l'histoire de l'Impressionnisme grâce à Renoir
Cliché tiré de l'inventaire des bâtiments
de Chatou Notre Ville
Auguste Renoir à la fin de sa vie à Cagnes-sur-Mer en 1919 - "J'ai Vu"
Un évènement majeur à ne pas manquer
les 29 et 30 juin 2019
à Chatou sur le site de la Maison Fournaise
Les 30 ans de Sequana
qui restaure, reconstitue
et remet à flot
les yoles, voiliers, canots
qui ont navigué sur la Seine
dans le droit fil de l'identité de Chatou
Publié dans * MANIFESTATIONS HISTORIQUES | 18:13 | Commentaires (0) | Lien permanent
12/06/2019
PATRIMOINE: LE GRAND TOURNANT
La ville de Chatou a connu au cours du XXème siècle les plus grandes destructions dans son patrimoine, quantitativement et qualitativement : châteaux, villas, quartiers entiers rasés. Il n'y a pas eu de détail.
Un sursaut s'est produit grâce aux associations dans les années 1980 pour l'achat par la commune et la restauration de la Maison Fournaise où Renoir avait peint son Déjeuner des Canotiers en 1881 puis une période non plus de destruction mais d'inertie a suivi jusqu'à la destruction de l'usine Pathé-Marconi en 2004. Enfin, en 2009 a été restaurée l'église de Chatou, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1925, laquelle bénéficiait fort heureusement du soutien de ses paroissiens parmi lesquels nos édiles.
La Maison Fournaise, naguère propriété privée,
fut rachetée par la ville en 1980 et restaurée
L'église de Chatou le jour de son inauguration
après restauration le 17 octobre 2010
Le nouveau maire élu en janvier 2018, Monsieur Eric Dumoulin, vient de donner au patrimoine une nouvelle dimension en en faisant une politique publique à part entière.
Affiche de la conférence du 19 mai 1999 de l'association
sur "Soufflot, les jardins, les nymphées"
par Madame Monique Mosser
Le Nymphée dans les années 1900
C'est ainsi que ce que l'on n'osait plus attendre ni penser depuis cinquante ans (sauf à l'association) est arrivé : le lancement annoncé en mai par Monsieur le maire de Chatou de deux chantiers majeurs de restauration du patrimoine francilien, ceux du Nymphée de Soufflot achevé en 1777, monument historique des bords de Seine déclaré en péril depuis plus de vingt ans, et de l'hôtel de ville de Chatou, bâtiment de 1730 (baptisé en hôtel de ville en 1878) réaménagé au cours des siècles et qui bénéficiait d'un décor de style Louis XIII à l'instar des belles demeures de son époque.
L'hôtel de ville aujourd'hui et ci-dessous de 1880 jusqu'en 1964
Ces chantiers sont autant de perspectives pour notre ville : auprès des catoviens d'une part, qui se réapproprieront un patrimoine qu'ils verront rayonner et complété par des manifestations, et auprès des visiteurs d'autre part, qui pourraient, au prix d'une organisation adaptée, trouver matière à un circuit historique inédit à proximité de Paris : dans un périmètre finalement resserré des bords de Seine, sont en effet disposés le Nymphée, la maison Fournaise, Sequana, le nouveau barrage (et même le grand hall d'EDF dans l'île, élément remarquable de l'art industriel) et si l'on court vers la rive de Chatou, l'église et l'hôtel de ville.
La mise en valeur simultanée de tous ces éléments ne pourra que renforcer le caractère de Chatou et lui donner un développement culturel important parmi les communes de l'ouest parisien.
Le moins que l'on puisse affirmer, c'est que notre association n'y est pas étrangère et que la volonté courageuse du maire de faire rayonner sa ville grâce à la sauvegarde et la revalorisation de son patrimoine trop longtemps délaissé mérite un hommage et un soutien appuyés.
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16/04/2019
NOTRE-DAME
Notre-Dame est notre patrimoine, notre patrimoine de cœur, celui qui a connu toute notre histoire, fait vivre la France dans le monde entier. Notre vieille dame ne doit pas mourir, elle doit rayonner à nouveau. Après l'horreur de l'incendie, un combat doit s'ouvrir pour sa renaissance.
Ouverte en 1345, elle est le symbole de nos symboles, la grandeur de notre savoir-faire et de la France éternelle.
L'architecte Paul Abadie (1812-1884), qui vécut route des Princes à Chatou de 1867 à la création du Vésinet en 1875, fut conseiller municipal de notre commune de 1870 à 1875, y mourut le 2 août 1884 et dont la tombe est au cimetière des Landes, est connu pour avoir été l'architecte désigné pour l'édification de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre en 1874. Mais il fit ses premières armes en 1845 à l'occasion des travaux de restauration de Notre-Dame de Paris sous la direction de Viollet-le-Duc et de Lassus comme second inspecteur des travaux.
Sous l'influence conjuguée de ces trois hommes, l'art gothique exprimé en terme de perfection à Notre-Dame donna naissance à un nouveau courant architectural lequel porta la construction civile et religieuse des années 1870-1880, le "néo-gothique".
Mais rien qui puisse rivaliser avec l'œuvre extraordinaire de nos ancêtres au XIIème siècle, oeuvre qu'il reste impossible à reproduire.
Depuis Notre-Dame, la France appartient au monde, l'architecture à la France, la France à l'humanité. Demain encore, avec le soutien de tous, l'extraordinaire savoir-faire de nos métiers d'art, Notre-Dame sera un patrimoine reconstruit, vivant, le pouls de notre patrimoine, le cœur de notre Nation.
Publié dans # PATRIMOINE DETRUIT | 21:15 | Commentaires (0) | Lien permanent
24/12/2018
2018 PRODUCTIF VIVE 2019
L’année 2018 s’achève et le bilan de votre association pour l’exercice se doit d’être rappelé au souvenir collectif dans l’attente de l’assemblée générale :
- Lancement d’un petit train de l’histoire de Chatou (plus de 150 personnes embarquées) traversant 32 voies de Chatou le 8 avril 2018, produit d’une organisation et d’un financement lourds entièrement bénévoles et privés
- Protections du patrimoine local apportées lors de la modification 3 du PLU en septembre 2018 : réduction des emprises au sol constructibles à 20% en zone UP du PLU et 10% dans la zone des villas municipales : nouveaux articles UP9.2 et UP.M du PLU (aboutissement d'un combat démarré en 2004...)
- Poursuite de la réalisation du circuit des panneaux historiques initié en 2017 dans le Parc de Chatou : inauguration du premier des 6 panneaux rue du docteur Rochefort le 11 novembre 2018 et pose des 5 autres rue du Port et sur la promenade du quai Mouchez en janvier 2019
- Inventaire historique bénévole des bâtiments de Chatou : l’annexe 4-1-1 du PLU 2006 recensait 194 adresses dont dix doublons soit 184 adresses en réalité. Au 3ème rapport remis à la Ville fin novembre 2018 par l’association, nous sommes à 622 adresses recensées et des cahiers complémentaires sont en cours d’établissement compte-tenu des difficultés rencontrées
Soyez chaleureusement remerciés de votre soutien qui, seul, peut nous permettre d’avancer.
Quelques notes de musique pour démarrer l’année 2019.
Chatou, qui fut le son du XXème siècle à travers les usines Pathé puis Pathé-Marconi (1898-1992), produisait boulevard de la République des millions de disques pour l’Europe, le Moyen et l'Extrême Orient pour les labels historiques Pathé, La Voix de Son Maître, Columbia, Capitol, Metro Goldwyn Mayer.
Pathé-Marconi catalogue 1956 :
"le répertoire le plus prestigieux du monde"
Un extrait de 1957 de l’orchestre de danse et de jazz de Ray Anthony, vedette Capitol comme Frank Sinatra, orchestre qui rayonna Outre-Atlantique de 1946 à 1960. Recherchez le lien you tube ci-dessous :
Ray Anthony - C´est Si Bon - YouTube
Très bonne année à tous.
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16/12/2018
LOUIS BECQUEY, HOMME SAGE ET SERVITEUR DE L'ETAT
La famille Becquey, présente à Chatou depuis 1953, n'est pas une famille inconnue de la vie politique et administrative de la France. Son plus illustre représentant, Monsieur Louis Becquey (1760-1849), occupa une page importante de la Restauration à laquelle il demeura fidèle. Nous avons demandé à Monsieur Michel Becquey, lui-même installé à Chatou depuis 1973 (et père de notre ancien secrétaire Olivier Becquey) de bien vouloir établir une note historique au sujet de son aïeul :
Louis Becquey (1760-1849)
Docteur en Droit, Louis fut Contrôleur de la Généralité de Champagne à Joinville, puis Procureur Syndic du district de Joinville, Procureur Général Syndic de la Haute Marne puis député de ce département à l’Assemblée législative de 1791.
Le 20 avril 1792, poussé par ses ministres, Louis XVI propose à l’Assemblée de déclarer la guerre à Léopold II, Empereur germanique, Louis Becquey fait alors un discours contre la guerre : ‘’Le mouvement toujours violent qui accompagne la destruction des anciens abus cause inévitablement un grand nombre de maux particuliers qui ne peuvent se réparer qu’au sein de la paix. Vouloir la guerre dans de telles circonstances, c’est vouloir prolonger les désastres, les malheurs, les calamités et retarder l’époque de la prospérité publique.’’ D’autant plus qu’alors la Cour de Vienne proposait la paix. Mais le discours n’eut aucun effet et la guerre fut votée.
La Révolution se développant, Louis fut obligé de se réfugier à la campagne, non loin de son ami Royer-Collard. Les deux amis, avec l’abbé de Montesquiou et d’autres, montent le Conseil Secret du Roi qui tenait le futur Louis XVIII au courant de l’évolution des choses en France. En 1810, Louis Becquey fut nommé Conseiller d’Université. En 1814, il fut nommé Directeur du Commerce, de l’Agriculture et des Haras ; en 1816, il devint Sous-Secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur.
Comme Directeur du Commerce, il avait prôné le développement des voies navigables. Il fut donc, en Septembre 1817, nommé Directeur des Ponts-et-Chaussées ; la situation économique étant difficile, Becquey fit appel à des sociétés privées qui avançaient les fonds et se rétribuaient par des péages, politique qui permit la construction de canaux et l’amélioration de la navigabilité des fleuves, un gabarit de base fut fixé pour ces travaux (les écluses de ce gabarit furent appelées ‘’écluses Becquey’’ (30,40m x 5,20 m avec mouillage de 1,60m ; notons que les moteurs vont, plus tard, remplacer la traction animale, ce qui va permettre d’accroître la taille des péniches, donc Freycinet, un des successeurs de Becquey va devoir modifier ces normes) ;
900 kilomètres de voies navigables furent ainsi ouvertes pendant son mandat.
Agrandissement de nombreux ports, dont Le Havre, Granville, Boulogne ; utilisation du système Fresnel pour l’éclairage des phares. Etudes et essais sur l’utilisation du système Mac Adam pour améliorer l’état des routes, instauration de l’obligation pour les communes d’entretenir les chemins vicinaux, construction de nombreux ponts (dont celui de Bordeaux, commencé sous la Restauration mais fini sous le Second Empire et donc alors nommé ‘’Pont Napoléon’’).
Lorsque la construction de canaux s’avérait trop onéreuse, Becquey fit octroyer à des compagnies privées la possibilité de construire des lignes de chemin de fer, d’invention anglaise ( Saint-Etienne-la-Loire, Saint-Etienne-Lyon, Epinal-canal de Bourgogne…début des chemins de fer français). Rétablissement de l’ancienne Ecole des Mines de Paris, ouverture de celle de Saint-Etienne.
Augmentation de la production de houille, perfectionnement de la fabrication du fer. Il est alors nommé ‘’Ministre d’Etat’’ (position purement honorifique). Il fut également, de 1815 à 1830, constamment réélu député de de la Haute-Marne mais, Louis-Philippe arrivant, il se retira de toute vie politique. Il mourut 19 ans plus tard, à 89 ans.
Petit ‘’hic’’ : en 1821, le Duc de Richelieu, Président du Conseil, veut faire voter une loi et fixe la date du vote ; ce jour-là, Becquey et d’autres députés amis assistent à la noce de la nièce (et fille adoptive après la mort de ses parents) de Louis Becquey. Un certain nombre de députés étant absents, la loi est rejetée par la Chambre ; le Duc de Richelieu, se croyant en minorité, donne sa démission au Roi ; lorsqu’il sera averti de son erreur, ce sera trop tard : la lettre est partie. Involontairement, ce mariage fut donc la cause de la chute d’un ministère.
Michel Becquey
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