16/04/2019
NOTRE-DAME
Notre-Dame est notre patrimoine, notre patrimoine de cœur, celui qui a connu toute notre histoire, fait vivre la France dans le monde entier. Notre vieille dame ne doit pas mourir, elle doit rayonner à nouveau. Après l'horreur de l'incendie, un combat doit s'ouvrir pour sa renaissance.
Ouverte en 1345, elle est le symbole de nos symboles, la grandeur de notre savoir-faire et de la France éternelle.
L'architecte Paul Abadie (1812-1884), qui vécut route des Princes à Chatou de 1867 à la création du Vésinet en 1875, fut conseiller municipal de notre commune de 1870 à 1875, y mourut le 2 août 1884 et dont la tombe est au cimetière des Landes, est connu pour avoir été l'architecte désigné pour l'édification de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre en 1874. Mais il fit ses premières armes en 1845 à l'occasion des travaux de restauration de Notre-Dame de Paris sous la direction de Viollet-le-Duc et de Lassus comme second inspecteur des travaux.
Sous l'influence conjuguée de ces trois hommes, l'art gothique exprimé en terme de perfection à Notre-Dame donna naissance à un nouveau courant architectural lequel porta la construction civile et religieuse des années 1870-1880, le "néo-gothique".
Mais rien qui puisse rivaliser avec l'œuvre extraordinaire de nos ancêtres au XIIème siècle, oeuvre qu'il reste impossible à reproduire.
Depuis Notre-Dame, la France appartient au monde, l'architecture à la France, la France à l'humanité. Demain encore, avec le soutien de tous, l'extraordinaire savoir-faire de nos métiers d'art, Notre-Dame sera un patrimoine reconstruit, vivant, le pouls de notre patrimoine, le cœur de notre Nation.
Publié dans # PATRIMOINE DETRUIT | 21:15 | Commentaires (0) | Lien permanent
24/12/2018
2018 PRODUCTIF VIVE 2019
L’année 2018 s’achève et le bilan de votre association pour l’exercice se doit d’être rappelé au souvenir collectif dans l’attente de l’assemblée générale :
- Lancement d’un petit train de l’histoire de Chatou (plus de 150 personnes embarquées) traversant 32 voies de Chatou le 8 avril 2018, produit d’une organisation et d’un financement lourds entièrement bénévoles et privés
- Protections du patrimoine local apportées lors de la modification 3 du PLU en septembre 2018 : réduction des emprises au sol constructibles à 20% en zone UP du PLU et 10% dans la zone des villas municipales : nouveaux articles UP9.2 et UP.M du PLU (aboutissement d'un combat démarré en 2004...)
- Poursuite de la réalisation du circuit des panneaux historiques initié en 2017 dans le Parc de Chatou : inauguration du premier des 6 panneaux rue du docteur Rochefort le 11 novembre 2018 et pose des 5 autres rue du Port et sur la promenade du quai Mouchez en janvier 2019
- Inventaire historique bénévole des bâtiments de Chatou : l’annexe 4-1-1 du PLU 2006 recensait 194 adresses dont dix doublons soit 184 adresses en réalité. Au 3ème rapport remis à la Ville fin novembre 2018 par l’association, nous sommes à 622 adresses recensées et des cahiers complémentaires sont en cours d’établissement compte-tenu des difficultés rencontrées
Soyez chaleureusement remerciés de votre soutien qui, seul, peut nous permettre d’avancer.
Quelques notes de musique pour démarrer l’année 2019.
Chatou, qui fut le son du XXème siècle à travers les usines Pathé puis Pathé-Marconi (1898-1992), produisait boulevard de la République des millions de disques pour l’Europe, le Moyen et l'Extrême Orient pour les labels historiques Pathé, La Voix de Son Maître, Columbia, Capitol, Metro Goldwyn Mayer.
Pathé-Marconi catalogue 1956 :
"le répertoire le plus prestigieux du monde"
Un extrait de 1957 de l’orchestre de danse et de jazz de Ray Anthony, vedette Capitol comme Frank Sinatra, orchestre qui rayonna Outre-Atlantique de 1946 à 1960. Recherchez le lien you tube ci-dessous :
Ray Anthony - C´est Si Bon - YouTube
Très bonne année à tous.
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16/12/2018
LOUIS BECQUEY, HOMME SAGE ET SERVITEUR DE L'ETAT
La famille Becquey, présente à Chatou depuis 1953, n'est pas une famille inconnue de la vie politique et administrative de la France. Son plus illustre représentant, Monsieur Louis Becquey (1760-1849), occupa une page importante de la Restauration à laquelle il demeura fidèle. Nous avons demandé à Monsieur Michel Becquey, lui-même installé à Chatou depuis 1973 (et père de notre ancien secrétaire Olivier Becquey) de bien vouloir établir une note historique au sujet de son aïeul :
Louis Becquey (1760-1849)
Docteur en Droit, Louis fut Contrôleur de la Généralité de Champagne à Joinville, puis Procureur Syndic du district de Joinville, Procureur Général Syndic de la Haute Marne puis député de ce département à l’Assemblée législative de 1791.
Le 20 avril 1792, poussé par ses ministres, Louis XVI propose à l’Assemblée de déclarer la guerre à Léopold II, Empereur germanique, Louis Becquey fait alors un discours contre la guerre : ‘’Le mouvement toujours violent qui accompagne la destruction des anciens abus cause inévitablement un grand nombre de maux particuliers qui ne peuvent se réparer qu’au sein de la paix. Vouloir la guerre dans de telles circonstances, c’est vouloir prolonger les désastres, les malheurs, les calamités et retarder l’époque de la prospérité publique.’’ D’autant plus qu’alors la Cour de Vienne proposait la paix. Mais le discours n’eut aucun effet et la guerre fut votée.
La Révolution se développant, Louis fut obligé de se réfugier à la campagne, non loin de son ami Royer-Collard. Les deux amis, avec l’abbé de Montesquiou et d’autres, montent le Conseil Secret du Roi qui tenait le futur Louis XVIII au courant de l’évolution des choses en France. En 1810, Louis Becquey fut nommé Conseiller d’Université. En 1814, il fut nommé Directeur du Commerce, de l’Agriculture et des Haras ; en 1816, il devint Sous-Secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur.
Comme Directeur du Commerce, il avait prôné le développement des voies navigables. Il fut donc, en Septembre 1817, nommé Directeur des Ponts-et-Chaussées ; la situation économique étant difficile, Becquey fit appel à des sociétés privées qui avançaient les fonds et se rétribuaient par des péages, politique qui permit la construction de canaux et l’amélioration de la navigabilité des fleuves, un gabarit de base fut fixé pour ces travaux (les écluses de ce gabarit furent appelées ‘’écluses Becquey’’ (30,40m x 5,20 m avec mouillage de 1,60m ; notons que les moteurs vont, plus tard, remplacer la traction animale, ce qui va permettre d’accroître la taille des péniches, donc Freycinet, un des successeurs de Becquey va devoir modifier ces normes) ;
900 kilomètres de voies navigables furent ainsi ouvertes pendant son mandat.
Agrandissement de nombreux ports, dont Le Havre, Granville, Boulogne ; utilisation du système Fresnel pour l’éclairage des phares. Etudes et essais sur l’utilisation du système Mac Adam pour améliorer l’état des routes, instauration de l’obligation pour les communes d’entretenir les chemins vicinaux, construction de nombreux ponts (dont celui de Bordeaux, commencé sous la Restauration mais fini sous le Second Empire et donc alors nommé ‘’Pont Napoléon’’).
Lorsque la construction de canaux s’avérait trop onéreuse, Becquey fit octroyer à des compagnies privées la possibilité de construire des lignes de chemin de fer, d’invention anglaise ( Saint-Etienne-la-Loire, Saint-Etienne-Lyon, Epinal-canal de Bourgogne…début des chemins de fer français). Rétablissement de l’ancienne Ecole des Mines de Paris, ouverture de celle de Saint-Etienne.
Augmentation de la production de houille, perfectionnement de la fabrication du fer. Il est alors nommé ‘’Ministre d’Etat’’ (position purement honorifique). Il fut également, de 1815 à 1830, constamment réélu député de de la Haute-Marne mais, Louis-Philippe arrivant, il se retira de toute vie politique. Il mourut 19 ans plus tard, à 89 ans.
Petit ‘’hic’’ : en 1821, le Duc de Richelieu, Président du Conseil, veut faire voter une loi et fixe la date du vote ; ce jour-là, Becquey et d’autres députés amis assistent à la noce de la nièce (et fille adoptive après la mort de ses parents) de Louis Becquey. Un certain nombre de députés étant absents, la loi est rejetée par la Chambre ; le Duc de Richelieu, se croyant en minorité, donne sa démission au Roi ; lorsqu’il sera averti de son erreur, ce sera trop tard : la lettre est partie. Involontairement, ce mariage fut donc la cause de la chute d’un ministère.
Michel Becquey
| 22:37 | Commentaires (0) | Lien permanent
10/11/2018
CENTENAIRE DE L'ARMISTICE - EVOCATION D'UN RESCAPE DE LA GRANDE GUERRE
A cette occasion, le président de l’Association Chatou Notre Ville a pu réunir quelques souvenirs et dessins de son grand-père maternel, Maurice Gustave Douhéret, jeune français mobilisé à vingt ans en 1914 et affecté au 21ème Bataillon de Chasseurs à pied.
Après les classes, les tranchées.
Il participa à la bataille de Notre-Dame de Lorette le 9 mai 1915.
Laissé un temps pour mort, il fut finalement acheminé à l’hôpital de Guingamp en trois jours.
Extrait de la lettre adressée à sa mère depuis l’hôpital :
« Ma chère Maman
Après 8 jours de lutte, après avoir supporté un bombardement continu et épouvantable tel que la Marne n'était rien à côté, c'est en montant à l'assaut du fortin de la chapelle de Notre Dame de Lorette au cours de la 2ème charge à la baïonnette que j'ai été blessé par un obus de 109 qui m'a fait sauter en l'air. J'ai un morceau d'éclat ou un shrapnell dans l'épaule gauche assez profond, un autre qui l'est beaucoup moins, l'œil poché, la figure enflée, je l'ai échappé belle, une balle a traversé mon képi ...me voilà hors de danger maintenant mais je suis passé par des angoisses comme je n'en ai jamais eues...mon pauvre bataillon doit être anéanti car déjà avant la charge nous restions 300 sur 1100. J'espère qu'il sera cité à l'ordre de l'armée... »
Il apprit peu après qu’il ne restait plus que 82 survivants.
Le 21ème Bataillon de Chasseurs à pied fut cité à l’ordre de l’Armée :
« Le général commandant la 10e Armée cite à l'ordre de l'Armée le 21e bataillon de chasseurs à pied : Troupe de choc et d'avant-garde de premier ordre qui a fait preuve, dans les combats livrés sur le plateau de Notre Dame-de-Lorette et devant Souchez, de l'esprit offensif le plus brillant. »
Pour ses nombreux actes de bravoure le 21ème fut cité quatre fois.
Reparti au Front, il fut à nouveau grièvement blessé en 1916 à Deniécourt dans la Somme.
Entre deux assauts, il fit des portraits de ses camarades :
En 1918, notre Poilu se retrouva pendant un temps observateur sur un avion Salmson (ci-dessous).
Enfin la victoire et l’Alsace Lorraine libérée où il était encore sous les drapeaux
A Sainte-Marie-aux-Mines le 14 juillet 1919 entouré de deux alsaciennes.
En 1939, il se porta volontaire alors qu'il avait passé la limite d'âge.
Capitaine au dernier bataillon du 116ème régiment d'infanterie resté sur la Meuse dans l’armée du général Corap, il fut fait prisonnier au cours d'une manœuvre de nuit difficile. Déporté en Haute Silésie à l'Oflag IVD puis libéré en 1941 en tant qu'ancien combattant de la Première Guerre.
Croix de guerre 14-18, Croix de guerre 39-40, Chevalier puis Officier de la Légion d’Honneur à titre militaire.
Il s'éteignit à Chatou en 1982 dans la maison qu'il occupait depuis 1937 rue François Laubeuf.
C’ÉTAIT UN PARMI D'AUTRES, NOUS LEUR RENDONS HOMMAGE A TOUS .
Publié dans * MANIFESTATIONS HISTORIQUES, CHATOU ET LA PREMIERE GUERRE MONDIALE | 22:16 | Commentaires (0) | Lien permanent
07/10/2018
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018 - PROMENADE HISTORIQUE AU DEPART DE L'HOTEL DE VILLE
DANS LE CADRE DES ACTIVITES
DE LA SEMAINE BLEUE
A L'INITIATIVE
de la VILLE DE CHATOU
Mesdames Christine Gautreau
responsable
du Centre Communal
d'Action Sociale
et Véronique Chantegrelet
Conseillère municipale
Déléguée aux Séniors
Nous informons nos adhérents
et sympathisants
d'une promenade historique
sur Chatou
menée par Pierre ARRIVETZ
Président-fondateur de l'association
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018
A 15 heures
au départ de l'Hôtel de Ville
Première station
d'un parcours historique
à pied d'un peu plus d'une heure
Vous êtes
cordialement invités !
Publié dans * CONFERENCES HISTORIQUES, * MANIFESTATIONS HISTORIQUES | 17:12 | Commentaires (0) | Lien permanent
25/09/2018
ENQUETE PUBLIQUE N°3 DU P.L.U 2018 - UNE VICTOIRE AU LONG COURS DE L'ASSOCIATION ?
L'une des villas municipales dont la gravure est reproduite dans la Revue La Brique Ordinaire vers 1880 au titre de l'œuvre de l'architecte catovien Eugène Bardon - le chiffre du propriétaire a été malheureusement retiré pour un bandeau blanc au dernier niveau.
Voici ce que l'association écrivait au sujet du Quartier de la Mairie à l'occasion du projet de PLU soumis à enquête publique en 2004 (paragraphe 2 du tract ci-dessous) :
Voici ce que le projet municipal soumis à enquête publique n°3 et approuvé par le commissaire-enquêteur a amené en terme de règlementation à l'automne 2018 :
Création du secteur "UP.M"en remplacement de la zone UE sur les terrains des villas municipales dont l'article UP.9.2 : l'emprise au sol des constructions sur ces terrains est ramenée à 10% de la superficie du terrain au lieu des 80% approuvés lors du dernier PLU de 2006 (article UE.9.2).
La constructibilité est donc nulle sur ces terrains dont les villas abîmées intérieurement par l'espace public, extérieurement endommagées (chiffre du propriétaire en façade cassé par la ville en 2000 sur le bâtiment de l'urbanisme donnant sur la place Charles de Gaulle) et inappropriées au travail des agents municipaux d'une ville de plus de 30.000 habitants seront revendues à des particuliers qui les achèteront pour ce qu'elles sont : un élément remarquable du patrimoine architectural local.
Ajoutons que sur la proposition de l'association, l'emprise au sol des constructions nouvelles dans le reste de la zone UP (patrimoine) passe de 30 à 20% (article UP.9.2 du nouveau règlement).
Voilà une victoire qui récompense le bel exercice de cohérence de l'association et le soutien extraordinaire de ses adhérents et sympathisants depuis 15 ans.
Publié dans # PATRIMOINE MENACE, # PATRIMOINE PROTEGE | 22:09 | Commentaires (0) | Lien permanent
08/05/2018
LE 8 MAI 2018
Le 8 mai 1945 fut le terme des souffrances, des exactions et des tueries de masse d’une guerre mondiale assise sur une barbarie sans égale ayant commencé à creuser son sillon bien avant 1939, en Europe sous le joug hitlérien, et en Chine sous l’occupation japonaise.
Les capitales européennes ayant été libérées par les Alliés entre juin 1944 et janvier 1945, dans bien des têtes aujourd'hui, la guerre s’arrête à leur Libération.
En réalité, la guerre continuait sans issue dans le Pacifique où l’armée japonaise continuait d'ordonner ses attaques et ses massacres.
Dans les Iles Mariannes, un avion japonais abattu tente de s'écraser sur un porte-avions américain en 1944
Les Etats-Unis, d’abord isolationnistes puis surpris par la guerre à Pearl Harbour sur une base du Pacifique d’Hawaï (Etat annexé en 1898) dont le nom serait sans doute resté inconnu du public, réussirent à retourner la situation en engageant toute l’industrie du pays dans la modernisation et la fabrication de l’armement, lequel profita à tous leurs alliés agressés et assiégés (à titre d'exemple, 220.000 véhicules blindés furent construits pour l'Union Soviétique) . La bombe atomique y fut mise au point pour mettre hors d’état de nuire le dernier des belligérants, le Japon, lequel offrit sa capitulation.
Ci-dessus char en fabrication dans une usine américaine et ci-dessous, bateau de transport de véhicules blindés en construction dans un chantier au bord de l'Ohio. Ces bateaux assurèrent les débarquements de troupes en Normandie, sur la Côte d'Azur et dans le Pacifique.
Le 8 mai 1945, le monde signait la fin de sa deshumanisation forcée. Parmi les pays les plus touchés que l’on oublie souvent de citer, l’URSS laissait sur son sol 26 millions de morts, la Chine entre 10 et 20 millions de morts, la Pologne prés de 6 millions de morts, l’Inde britannique entre 1,5 et 2 millions de morts, l’Indochine Française entre 1 et 1,5 millions de morts.
Le général américain Albert Wedemeyer, chef d'état-major de Tchang-Kaï-Chek, qui assista l'armée chinoise et lui permit de regagner du terrain face à l'armée japonaise. Bien que constituée de 300 divisions, l'armée chinoise était pauvre en matériel. Les années 1944-1945 marquèrent l'apparition de l'industrie de guerre chinoise avec les capitaux américains.
Les soldats chinois entraînés à l'américaine, purent contenir l'armée japonaise à partir de 1944
A Moscou, le défilé de 57.000 prisonniers allemands à la suite des offensives de l'armée soviétique à l'été 1944. Après les massacres et les villages brûlés par l'armée allemande, la victoire change de camp. A partir de la reconquête sur les armées allemandes, l'industrie d'armement soviétique connut une écrasante productivité en remplaçant toutes les industries civiles.
Dans ce vaste ensemble, Chatou commémorait autour de ses associations « ses » morts le 8 mai 2018 comme chaque année : déportés, 27 Martyrs, tués au combat. Une cérémonie marquée par la présence du nouveau maire de Chatou, Monsieur Eric Dumoulin et la remarquable présence de la brigade des sapeurs-pompiers dont l’intervention doit être d’autant plus saluée qu’elle fit face au malaise de l’un des participants sous la chaleur. L’harmonie de Chatou joua la Marseillaise, le Chant des Marais, le Chant des Partisans. Rendons hommage aux vaillants porte-drapeaux qui assument certes une charge consentie mais lourde depuis de nombreuses années et ce, quelque soit le temps ou leurs occupations familiales.
Hommage dans le jardin de l'hôtel de ville sur la stèle du général de Gaulle sous la conduite de Monsieur Eric Dumoulin, nouveau maire de Chatou
Dépôt de gerbe au monument aux morts de la Première et Deuxième Guerre Mondiale au cimetière des Landes. Ci-dessous, les jeunes du conseil municipal et à leur gauche, Monsieur Dumoulin, Maire de Chatou
Les jeunes sapeurs-pompiers étaient présents comme depuis plusieurs années, marquant le renouvellement des générations et l'esprit de citoyenneté et de solidarité de ce corps d'élite
Devant l'hôtel de ville, peu avant la cérémonie, on reconnaît au centre Messieurs Christian Faur, Maire-adjoint délégué aux Anciens Combattants et Monsieur Alain Hamet président de l'Amicale des 27 Fusillés et délégué pour le Souvenir Français entouré de quelques-uns de ses administrateurs et adhérents
Illustrations : revue "Voir- Images du monde d'aujourd'hui" 1944-1945
| 16:31 | Commentaires (0) | Lien permanent
14/04/2018
LE PETIT TRAIN DE L'HISTOIRE DE CHATOU A RENDU LE SOURIRE A NOTRE HISTOIRE
Petit train de la société SFAPA
Dimanche 8 avril 2018, le Petit Train de l'Histoire de Chatou lancé par l'association a transporté plus de 150 passagers au cours de trois voyages d'un peu plus d'1h15 traversant pas moins de 47 rues avec un beau temps inhabituel.
Une entreprise que nous n'avions pas fondée sur un appel au denier public, reposant sur une préparation assez lourde, démarche de sponsors par notre trésorière Dominique Sevin ayant abouti au financement par sept PME de Chatou que l'on ne remerciera jamais assez, édition et distribution par nos bénévoles de 5.000 tracts pour des réservations payantes sans lesquels le remplissage du train était impossible, élaboration d'un commentaire historique d'1h15, remplissage des trois trains avant même le départ sur réservation, présence de nos bénévoles aux différents départs du train et en tant que guides du parcours, demandes d'autorisation de circulation nombreuses qui ont trouvé écho auprès de nos différents partenaires nous offrant ainsi un parcours riche et plein d'intérêt : Association Syndicale du Parc de la Villa Lambert, Syndicat des Copropriétaires du Parc de Chatou, EDF site de Chatou, Voies Navigables de France, Villes de Chatou, Croissy-sur-Seine, Le Vésinet, Préfecture des Yvelines.
Chacun a contribué à ce que l'on peut appeler une réussite en terme d'animation et de mise en valeur de l'histoire de notre commune. Sans oublier la société SFAPA du petit train et son chauffeur Gilles qui ont tout mis en œuvre pour répondre à nos attentes.
A nous également de nous améliorer face aux problèmes rencontrés de micro notamment.
En attendant ce sont des remerciements appuyés que nous adressons à chacun pour cette organisation. Celle-ci a donné un résultat inespéré pour une entreprise expérimentale.
Deux canotières administratrices actives de Chatou Notre Ville pour enregistrer les réservations aux différents départs du train, Suzanne Blache, secrétaire-adjointe et Evelyne Du Pan, secrétaire
Ci-dessus et dessous, clichés de Monsieur Elie Marcuse, administrateur de Chatou Notre Ville
Marc Heritier, administrateur de l'association et guide du train de 14h15
Ci-dessus, Pierre Arrivetz président de l'association et Monsieur Eric Dumoulin, maire
Crédit Photos ci-dessus et dessous Elie Marcuse, administrateur de Chatou Notre Ville
Pour inaugurer ce petit train, des passagers de marque, à droite Monsieur le maire Eric Dumoulin, son adjointe à la Culture, Madame Michèle Grellier. A leurs côtés, les trois guides des trois voyages, Pierre Arrivetz, Marc Heritier et Monique Heritier, administrateurs de l'association.
Deux de nos administrateurs organisateurs :
Dominique Sevin, trésorière et Marc Heritier
Les administrateurs guides de l'association... cliché de Madame Dominique Sevin
Le Nymphée de Soufflot (1777) déclaré en péril sur une propriété privée depuis 16 ans est le vestige du domaine du ministre Bertin, dernier seigneur de Chatou (1762-1789). Le monument était visible depuis le petit train. L'association oeuvre pour sa sortie du domaine privé afin d'obtenir sa restauration et son ouverture au public à l'année avec un musée sur l'art dans les jardins au XVIIIème siècle lequel viendrait compléter le domaine de Versailles. Cliché de Madame Martine Balency, passagère du petit train avec nos remerciements.
A côté de Dominique Sevin, Monique Heritier, administratrice
Un grand merci à nos partenaires locaux :
1 Route de Maisons
https://www.controletechniquechatou.com/
11 Avenue du Maréchal Foch
https://www.immobilier-chatou-guyhoquet.com
1 Avenue du Maréchal Foch
7 Square Claude Debussy
https://www.korian.fr/maison-retraite/ehpad-korian-mandol...
20 avenue du Général Sarrail
https://agences.banquepopulaire.fr/banque-assurance/agenc...
57 Boulevard de la République
https://www.materbelle.fr
9 Place Maurice Berteaux
https://annuaire.laposte.fr/epicerie/aux-fruits-de-france...
Publié dans * CONFERENCES HISTORIQUES, * MANIFESTATIONS HISTORIQUES | 15:27 | Commentaires (0) | Lien permanent
07/03/2018
UNE PREMIERE DANS LA BOUCLE : LE PETIT TRAIN DE L'HISTOIRE DE CHATOU
Vous ne connaissez pas l'histoire
de la commune ?
Montez à bord du petit train
de l'histoire de Chatou
Dimanche 8 avril 2018
Au départ de la Place
Maurice Berteaux
pour un circuit d'1h15
à 10h30 / 14h15 / 16h30
Avec vos guides Marc Heritier,
Monique Heritier, Pierre Arrivetz
Dernière minute :
TOUS LES TRAINS SONT COMPLETS
DU FAIT DES RESERVATIONS
et le soutien de nos partenaires locaux :
1 Route de Maisons
https://www.controletechniquechatou.com/
11 Avenue du Maréchal Foch
https://www.immobilier-chatou-guyhoquet.com
1 Avenue du Maréchal Foch
7 Square Claude Debussy
https://www.korian.fr/maison-retraite/ehpad-korian-mandol...
20 avenue du Général Sarrail
https://agences.banquepopulaire.fr/banque-assurance/agenc...
57 Boulevard de la République
https://www.materbelle.fr
9 Place Maurice Berteaux
https://annuaire.laposte.fr/epicerie/aux-fruits-de-france...
et les aimables autorisations de circulation de :
Ville de Chatou
EDF - site de Chatou
Syndicat des Propriétaires du Parc de Chatou
Syndicat des Propriétaires du Parc
de la Villa Lambert
Ville de Croissy-sur-Seine
Ville du Vésinet
Préfecture des Yvelines
Renseignements : chatounotreville@orange.fr
Publié dans * CONFERENCES HISTORIQUES, * MANIFESTATIONS HISTORIQUES | 07:33 | Commentaires (0) | Lien permanent
14/02/2018
A L'HEURE EGYPTIENNE AVEC GEORGES REMON
Nous avions abordé dans un article précédent le commentaire de l’architecte décorateur Catovien Georges Rémon (1889-1963) sur la nouvelle résidence générale du Maroc, construite sur les plans de l’architecte Albert Laprade à partir de juillet 1918.
Un dessin de Georges Rémon dans ses jeunes années avant 1914 pour une fantaisie orientale dans son album "Intérieurs d'Appartements Modernes" - éditions Thézard. Collection de l'auteur.
Georges Rémon aborde l’architecture nouvelle de l’Egypte dans une rubrique qu’il lui consacre en 1927 dans la revue "Jardins et Cottages". L’Egypte est un pays sous occupation britannique depuis 1876 – les troupes anglaises ne quittent le pays qu’en 1936 – avec une colonie française autour du canal de Suez, un pays dont Fouad Ier fut le sultan en 1917 avant d'être proclamé roi d’Egypte et du Soudan (1922-1936).
« Les villas construites récemment à Alexandrie et au Caire par Messieurs Messieurs Azéma, Edrei et Hardy, architectes, avec la collaboration de Monsieur P. Labbé, nous rappellent celles que "Jardins et Cottages" présentait dans un de ses précédents numéros.
Elles s’inspirent du même esprit, affectent les mêmes caractères généraux. Nous ne saurions mieux faire que de reproduire les remarques typiques qui émaillaient pertinemment l’étude à laquelle nous faisons allusion.
« Si l’on veut bien considérer que l’aristocratie égyptienne, écrivait-on, passe en France les mois les plus chauds de l’année, on comprendra que la conception d’une villa en Egypte ne possède pas nécessairement l’architecture des pays chauds . »
Et, de fait, il ne faut pas s’attendre à rencontrer dans ces types d’habitations somptueuses, créées pour satisfaire les goûts et les habitudes d’une élite qui entend vivre à l’européenne, celle qui rappelle l’architecture autochtone.
Ce que les architectes ont pu faire au Maroc, par exemple, en combinant étroitement le goût latin et les conceptions arabes, soumis pareillement aux conditions du climat et à la nature du site, n’est plus du tout exigible en Egypte, puisque « les besoins et les habitudes de sa population cultivée amènent l’architecte à exécuter ses constructions suivant les modes septentrionaux. »
On lui demande seulement d’obéir à certaines prescriptions, toujours identiques, influant sur le plan et le dessin des façades. C’est d’abord la terrasse, laquelle sert à deux fins. Partagée en deux parties bien distinctes et bien séparées, sans qu’on puisse et qu’on doive voir de l’une ce qui se passe dans l’autre, elle comprend une zone réservée aux maîtres qui y séjournent volontiers et y tiennent leurs réceptions, et une zone à l’usage du service.
L’architecte ne peut donc mieux faire que d’adopter, en la modifiant, en la tempérant, en lui communiquant une note personnelle, l’ordonnance des villas latines ou italiennes. Il lui faut donc se garder de tomber dans la copie étroite et servile de types dont la formule est depuis longtemps fixée et ressassée.
Mais il lui faut surtout éviter de suivre, dans toutes leurs exigences, les indications d’une clientèle malheureusement trop encline à aimer la pompe et l’apparat. A ce double point de vue, Messieurs Azéma, Edrei et Hardy ont eu le mérite de créer des ouvrages qui, tout en tenant compte des préférences individuelles, marquent une parfaite leçon de goût.
Ils ont réussi à imposer une remarquable économie en matière d’ornements. Ils ont scrupuleusement fait triompher le sens de la ligne, le sens de l’équilibre, et ils ont introduit le judicieux emploi de la polychromie qui, conférant à leurs productions un accent en rapport avec le milieu, suffit à compenser ce qu’un parti pris essentiellement classique eût pu comporter de froideur et de sécheresse.
Examinons, par exemple, la villa construite au Caire pour Monsieur Green (illustration ci-dessous). Le principe de la couleur y est observé. Les tuiles romaines et les dessous de corniche opposent leurs tonalités rouges à la nuance ocrée de l’enduit de façade.
Un porche d’entrée conduit directement à un bureau et au hall qui dessert le salon, le fumoir et la salle à manger. Le fumoir donne sur une loggia, la salle à manger sur une terrasse dominant les jardins.
L’entrée de service, la cuisine et le garage sont situés sur la face sud de l’habitation. Au premier étage où l’on accède par un escalier partant du hall, se trouvent trois grandes chambres, la chambre d’enfants, une nursery, une chambre d’ami donnant sur la terrasse au-dessus du garage. La principale chambre a vue sur la terrasse aménagée au-dessus de la loggia.
Voici maintenant la villa de Monsieur Barcilon (ci-dessus), construite à Alexandrie, et qui par l’utilisation des graciles colonnettes que l’on distingue en haut de l’escalier d’entrée, évoque la grâce des fines arcatures mauresques. Ici encore, le contraste entre les tons rouges des graffiti, des briques et des boiseries apparentes, d’une part, et le coloris jaune de l’enduit, est particulièrement heureux. L’entrée communique avec un important vestiaire donnant sur les lavabos et les w-c . La partie centrale est occupée par un vaste hall débouchant sur une terrasse et située entre le grand salon, que prolonge une véranda, et la salle à manger agrémentée d’une pergola.
Le service est aménagé dans le sous-sol, autour d’une grande salle de billard qui en occupe le centre. Enfin, à la partie supérieure, une haute terrasse où prennent place, ainsi que nous l’avons indiqué, les chambres de domestiques, la buanderie avec séchoir, soigneusement séparées de la terrasse des maîtres, aménagée en salon de réception, avec pergola et motifs de verdure.
Plan du jardin de la villa de Monsieur Barcilon à Alexandrie
On examinera de même attentivement les plans de la villa de Monsieur D. Cicurel , située, comme la précédente, à Alexandrie (illustration ci-dessous). L’entrée conduit à un vestibule et au vestiaire.
Le hall central est situé entre deux salons, prenant jour sur une terrasse et la salle à manger qui donne sur une véranda. Au premier étage, six chambres et salles de bains entourent le hall. L’escalier de service occupe une tourelle construite à l’angle nord-est de la villa.
Les façades sont harmonieusement dessinées. Quelques ornements simples, balustres et acrotères, d’inspiration classique, une attrayante polychromie assurée par l’opposition entre les surfaces d’enduit jaune et les champs de briques rouges, tels en sont les principaux caractères. Il faudrait, pour ces trois villas, insister sur les somptueux jardins qui les entourent, eux-mêmes ordonnés avec un sentiment architectural très sûr.
Nous voudrions insister tout particulièrement sur une autre villa (illustration ci-dessous), érigée en bordure du Nil, et qui, tant par la large ordonnance de son plan que par l’agrément de ses façades, nous semble avoir porté à leur point de perfection l’observation et la réalisation des principes mêmes que nous venons de signaler.
Villa au bord du Nil de Monsieur et Madame Rateb Bey
Ajoutons qu’ici l’architecte a bénéficié d’une aisance inaccoutumée dans l’élaboration de son harmonieux dessein, la construction ne devant comporter aucune surcharge, aucun ornement superflu. La simplicité des lignes générales a, comme il était naturel, conduit l’artiste à concentrer toute son attention sur l’équilibre des volumes et sur le raffinement des détails. La façade qui domine le fleuve permet de juger de l’économie de l’ensemble et de la grâce des moindres parties, magnifiquement articulées.
C’est d’abord la terrasse couverte, avec la ligne de colonnes stylisées qui constituent un heureux souvenir des chapiteaux lotiformes.
C’est encore le fin profil de la loggia qui forme la partie médiane de la façade qu’on aperçoit en perspective. C’est, enfin, la belle ordonnance des larges baies avec le rythme élégant des fins piliers qui les encadrent.
N’ayons garde d’omettre de mentionner le charme qui se dégage d’une silencieuse répartition des champs colorés en rouge se découpant sur le ton ocré de l’ensemble, le tout couronné et festonné par les gracieuses lignes de verdure de la pergola supérieure.
Le plan nous renseigne sur les séductions de cette splendide propriété qui occupe vraiment une situation exceptionnelle et dont les habitants peuvent, au gré de l’heure, ravir leur vue des vastes perspectives du fleuve ou de l’intime et paisible enchantement de somptueux jardins sobrement ordonnés. »
Georges Rémon
Jardins et Cottages – avril 1927 - n°13
Sources :
Bibliothèque Nationale de France, département Sciences et Techniques
Archives Municipales de Chatou
Bibliothèque Historique de la Ville de Paris
Archives de la Légion d'Honneur