1804

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/10/2013

"QUAND L'ART DECO SEDUIT LE MONDE" SAUF CHATOU...

ART DECO 1.jpg

 

C'est sur l'affichage de ce bas-relief de la façade d'entrée du Théâtre des Folies Bergères réalisé par Maurice Picaud en 1928 que la Cité de l'Architecture et du Patrimoine vient de lancer au Trocadéro la plus grande exposition sur l'architecture Art Déco (1919-1940) et sur l'oeuvre de ses promoteurs français, en France et dans une partie du monde où leur pérennité a été assurée. Alors que l'Art Déco avait séduit et continue de séduire par son mobilier, on doit à cette magnifique exposition d'y étaler quantité de palettes et plans des constructions privées et publiques ayant fait la renommée de ce style resté sans succession.

L'exposition se déroule jusqu'au 17 février 2014, offrant à titre extraordinaire des séances de cinéma sur les films de l'époque dans le cadre d'un cycle "L'Art Déco à l'écran", dont un documentaire qui intéressera les membres de l'association sur un thème largement abordé pour des raisons locales "A bord du Normandie" les samedi 23 novembre 2013 et 18 janvier 2014 à 18h30.

Nous ne pouvons qu'exhorter les Catoviens à se rendre à cette exposition.

Face à une telle reconnaissance, notre association a la responsabilité, puisque c'est son objet social, de constater qu'à Chatou, l'Art Déco était peu présent mais que la municipalité a cru faire oeuvre de modernité en en condamnant méthodiquement ses rares illustrations :

* l'usine Pathé-Marconi, berceau du microsillon en 1951, érigée rue Emile Pathé sur des plans de 1929 du cabinet Wallis, Gilbert et Partners, les plus grands architectes anglais de l'Art Déco, répertoriée à l'Inventaire, détruite en novembre 2004 pour la réalisation d'une Zone d'Aménagement "Concertée" malgré une liste impressionnante d'oppositions dans le monde du cinéma, du patrimoine, de l'entreprise, de l'architecture et même de la politique

 SUTTON INDUSTRIE USINE PATHE INVENTAIRE.jpg

Cliché pour l'Inventaire général - J-B Vialles (1985)

PATHE FACADE PLAN.jpg

Extrait du plan de Wallis, Gilbert et Partners

 

* l'ancien cinéma de Chatou "l'Olympia", érigé rue du Général Colin en 1925 sur les plans de l'architecte Lucien Desgrivan, condamné par le PLU voté le 9 novembre 2006 lequel autorise la construction d'un immeuble de 16 mètres de hauteur à son emplacement (PLU - zone URB / emprise au sol autorisant la constructibilité sur 100% de la superficie du terrain (art.UR.9 du règlement du PLU) / hauteur autorisée  16 mètres (art.UR.10 du règlement du PLU).

 

c16c65b0c39e29127ec8f79ee25fb751.jpeg

 

* des villas situées avenue Adrien Moisant, rue Henri Penon et rue de la Faisanderie auxquelles ont été retirées l'obligation de conservation prévue antèrieurement en dépit des dispositions ouvertes à la protection de l'article L.123-1 7 du Code de l'Urbanisme

 

L'Association Chatou Notre Ville, qui entend sauver et valoriser le patrimoine de Chatou, continuera à se battre pour mettre un point final à ce jeu de massacre ordonné principalement à l'aûne d'une volonté de densification et d'une indigence culturelle imputables aux seuls élus locaux, laquelle n'a invariablement pour résultat que la spéculation au profit de la dévalorisation de Chatou.

  

LOCO DU PATRIMOINE 2.jpg

26/10/2013

EXPOSITION ROB ROY (1909-1992) AU NOUVEAU CONSERVATOIRE : DERNIERS JOURS !

Chatou Expo Rob Roy Voiture 2.jpg

Le patrimoine artistique de Chatou continue d'irriguer notre inventaire. Et pour l'association, la mise en valeur de la ville n'attend pas. Rob Roy, dessinateur illustre des courses automobiles des années vingt aux années cinquante auquel nous avions déjà consacré un article du blog, également auteur de carnets de guerre en tant que soldat, sera mis à l'honneur à compter du 3 octobre 2013 boulevard de la République à l'espace Hal Singer. Rob Roy habitait 28 rue Charles Despeaux à Chatou.

 ROB ROY.jpg

Grand Prix de l'Automobile-Club de France Montlhéry 1932 - Illustration de Rob Roy - "20 Grands Prix de l'Automobile Club de France sous le regard de Rob Roy" (HM Editions - 1995)

 

Nous sommes fiers qu'un hommage lui soit rendu et, ce d'autant plus que nous en avions fait la proposition le 20 décembre 2011 auprès de monsieur le maire de Chatou pour le compte de l'association avec Monsieur Hubert de la Rivière, promoteur inlassable de l'oeuvre de son père à juste titre.

Chatou Expo Rob Roy Guerre 1.jpg

Nous avons découvert l'exposition lors du vernissage le 3 octobre 2013. Deux salles y sont consacrées, l'une pour l'automobile, l'autre pour la deuxième guerre : une réussite complète, de grandes aquarelles, une ambiance et des évènements pleins les yeux. Le livre "Carnet de guerre de Rob Roy" est à lire absolument. Ce sont les mémoires de l'auteur sous l'Occupation en particulier à Chatou.

ROB ROY EXPO 4.jpg

Une image sympathique du vernissage le soir du 3 octobre 2013 : de gauche à droite, on reconnaît une partie de nos administrateurs Evelyne Du Pan, Olivier Becquey (secrétaire), François Nicol (trésorier), Martine Poyer (fondatrice), Murielle Amiot, Arnaud Muller (vice-président), Hubert de la Rivière et sa famille, organisateurs de l'exposition, Annie Roekens et Monsieur Lesage, dont l'aïeul professeur de musique correspondait avec Maurice Berteaux, ministre de la Guerre et maire de Chatou (1891-1911).

ROB ROY EXPO 2.jpg

Dans la partie "Seconde Guerre Mondiale" de l'exposition, de gauche à droite, Olivier Becquey (secrétaire), Evelyne du Pan, administrateurs, Alain Hamet (président de l'Amicale des 27 Résistants et Fusillés), Arnaud Muller, vice-président de Chatou Notre Ville, Lucien Ruchet (trésorier de l'Amicale des 27 Résistants et Fusillés).

 

ROB ROY 5.jpg

Monsieur Ghislain Fournier, maire de Chatou et Monsieur Hubert de la Rivière, fils de l'artiste qui a financé et conçu cette remarquable exposition. Une page de plus au crédit de Chatou.

 

RETROUVEZ HUBERT DE LA RIVIERE 

METTEUR EN SCENE

DE ROB ROY

POUR UNE VISITE CONFERENCE

MERCREDI 30 OCTOBRE A 11H ET 15H

SAMEDI 2 NOVEMBRE A 11H ET 15H

  

10/10/2013

1946 : UN EDITORIAL DE FRANCOIS MAURIAC

 

SITE 27 martyrs.gif

 

 

Le 17 mai 1946, la Cour de Justice de Versailles, juridiction d'exception, rend son verdict sur le crime commis par des Catoviens contre les 27  Résistants de Chatou, assassinés sur leur délation au château de la Pièce d’Eau par un détachement SS le 25 août 1944. Le président de la Cour, Pihier, a été l’un des magistrats instructeurs de l’affaire Prince en 1934. Graff et la veuve Toupnot sont condamnés à mort, Buchard et Apostolides sont condamnés à 15 et 8 ans de travaux forcés, la femme de Graff est condamnée à 5 ans de réclusion, Haffray à un an de prison. Tous les condamnés sont désignés à l’Indignité nationale.  

  

de gaulle.jpg

 

 

La situation du pays est alors trouble. Le général de Gaulle, qui est devenu président du Gouvernement Provisoire de la République le 9 septembre 1944, a abandonné ses fonctions le 20 janvier 1946 devant le projet de reconstitution du régime de la IIIème République à peine amendé, celui-là même qui avait perdu l’autorité de l’Etat avant-guerre.

 

Mauriac.jpg

 

Ses partisans se désespèrent de la reprise du jeu des partis. Parmi eux, François Mauriac prend position dans un éditorial  du Figaro du 18 mai 1946 intitulé « L’esprit de la Résistance » :

« Dans cette affaire sinistre de Chatou que l’on juge à Versailles, je détourne mon attention des traîtres sur les victimes. Je pense à ce chef résistant qui se dénonça lui-même à l’ennemi revenu, espérant que sa mort sauverait celle de ses camarades et qu’il paierait pour tous (le commandant Torset qui habitait 66 route de Montesson à Chatou).

A peine osons-nous aujourd’hui parler de la Résistance, comme si entre ces héros et nous s’accumulaient trop de réputations menteuses, trop de fausses gloires, comme si nous n’arrivions plus à discerner ceux d’entre eux qui se démasquèrent, le moment venu, à l’heure du plus grand péril.

Ils ont existé pourtant, et beaucoup parmi ceux qui ont vécu étaient dignes de parler en leur nom. Que s’est-il donc passé ? toutes les impostures, tous les crimes, toutes les usurpations de certains ouvriers de la dernière heure ne suffiraient pas à expliquer ce discrédit. Sans chercher les responsables d’un côté plutôt que de l’autre, reconnaissons simplement que l’esprit de la Résistance  a été contaminé par la politique.

Dans un homme, pourtant, il subsiste à l’état pur. Le pèlerinage du général de Gaulle à la tombe de Clemenceau, nous avons toujours su qu’il ne dissimulait aucune pensée. C’était le geste d’un chef dont toute la politique, depuis qu’il s’est éloigné du pouvoir, tient dans la conscience qu’il a d’incarner cet esprit auquel tant de Français sont devenus infidèles et que la surenchère des partis a disqualifiée. Aucune autre ambition en lui que de rester fidèle pour nous tous : il demeure au milieu de nous, et il n’est pas nécessaire que sa voix s’élève pour que nous nous souvenions de quel esprit nous sommes.

Son pouvoir véritable ne dépend pas de la place qu’il occupe. Les Français dont la faute essentielle, dont l’unique faute fut de désespérer de la France à l’heure de son plus grand abaissement, et par des propos partout répandus, d’accabler leur mère humiliée, sont jugés, qu’ils le veuillent ou non, par ce Chef solitaire, assis à l’écart et qui n’est plus rien dans l’Etat.

Mais c’est de lui que la lumière émane : s’il occupait de nouveau la première place, il n’en recevrait aucun surcroît. Pas plus ses adversaires que lui-même, personne ne peut faire qu’il n’incarne toujours, partout où il se trouve, la même fidélité…et aussi le même désintéressement : je me souviens, au moment de la délivrance, comme notre Secrétaire perpétuel l’avait fait pressentir pour qu’il acceptât de siéger à l’Académie, il fit répondre qu’il ne voulait recevoir aucune récompense de la patrie avant d’avoir accompli sa mission : il ne croyait pas qu’il eût encore fait assez.

Tant qu’il sera là, les victimes des collaborateurs de Chatou et tous ceux qui ont combattu le même combat auront au milieu de nous un répondant : grâce à lui, nous conserverons leur mémoire, et nous serons forcés de réveiller les souvenirs chez ceux qui oublient , et dont c’est l’intérêt d’oublier…

A l’heure des ténèbres, eux qui n’ont pas été fidèles, ils auront beau feindre de l’avoir été, cet homme les rappellera par sa seule présence au sentiment de leur misère, de cette misère qui nous est commune, bien sûr, et à laquelle, comme le rappelait le général de Gaulle lui-même au lendemain de la Libération, nous avons presque tous plus ou moins participé.

Il ne dépend de personne que chacune de nos vies n’ait pris, durant ces quatre années où la marée allemande nous a recouverts, comme une coloration qu’elle ne perdra plus.

Ces quatre années continuent de nous juger, ou plutôt, elles nous ont déjà jugés : elles ont fait remonter du  plus secret des coeurs , elles ont fait apparaître en pleine lumière ce qui était caché, le meilleur, le médiocre et le pire. Nous nous débattons en vain : nous avons tous au front désormais une marque, un signe, une note que le destin nous a donnée, qu’aucune complaisance n’effacera et que nous emporterons dans la mort."

 

09/10/2013

GEORGES MANDEL : PREMIERE NOMINATION AU GOUVERNEMENT LE 8 NOVEMBRE 1934

MANDEL RETRO.jpg

La chronique de François de Roux lors de la première nomination de Georges Mandel à un poste ministériel

 

« Les registres de l’état-civil indiquent que Monsieur Mandel est venu au monde à Chatou, le 5 juin 1885. Il ne faut pas trop se fier aux registres de l’état-civil. En réalité, Monsieur Mandel est né le jour où il collabora pour la première fois avec Monsieur Clemenceau. C’est sa venue au monde politique qui lui donna la vie.

 

La première rencontre de Monsieur Mandel et du Tigre date d’il y a prés de trente ans. Monsieur Mandel, qui était passé par le lycée et la faculté de droit, venait d’achever sa deuxième année à l’Ecole des Sciences…politiques, naturellement. Il était alors très maigre. Il avait un nez pointu. Il ressemblait à un rat. A vingt ans, il était comme à cinquante. Physiquement, Monsieur Mandel n’a pas changé.

Le jeune licencié en droit avait une ambition…provisoire. Il voulait faire partie de l’équipe de Clemenceau. Il ne voulait que cela : mais il le voulait bien. Clemenceau n’était pas commode à aborder. Muni de plusieurs lettres de recommandation, Monsieur Mandel avait tenté en vain, plusieurs fois, de se faire écouter par le directeur de l’Aurore. Déjà tenace, il ne se décourageait pas. Et le jour où il réussit, Clemenceau  était de fort mauvaise humeur.

Le chapeau sur l’oreille, il quittait, un soir, le soir pour aller dîner, lorsque Mandel parvînt, on ne sait comment, à s’agripper à lui. Clemenceau rentra dans son bureau avec le jeune gringalet.

Les collaborateurs pensèrent que le Tigre atterré ne ferait qu’une bouchée de sa maigre proie. Pas du tout. Après un quart d’heure, la porte s’ouvrit  et l’on vit Clemenceau  souriant apparaître aux côtés de Mandel, souriant aussi. Les deux hommes se dirigèrent vers la salle de rédaction.

-         Messieurs, dit Clemenceau, je vous présente un nouveau collaborateur, Monsieur Mandel qui rédigera désormais le bulletin quotidien de politique étrangère…Monsieur Mandel ne connaît absolument rien à la politique étrangère. C’est ce qui m’a décidé à l’engager. Je suis sûr ainsi qu’il n’apportera dans son travail ni préjugés ni parti pris.

La fortune, pour la première fois, souriait à Monsieur Mandel. Clemenceau apprécia tout de suite ce garçon merveilleusement renseigné sur tout ce qui touchait au Parlement et à ses coulisses, et qui avait la politique dans le sang. A la faveur de ces rares qualités, il lui arrivait de ne pas très bien écrire le français. Une fois, cependant, il le fit appeler et lui dit :

-        Mandel, vos articles ne sont pas plus bêtes que d’autres : mais ils sont mal rédigés. Désormais, pour chaque phrase, vous êtes autorisé à user, d’un sujet, d’un verbe, d’un complément direct…direct, vous m’entendez…Quand vous tiendrez absolument à mettre un complément indirect, vous viendrez me demander l’autorisation.

Monsieur Mandel n’a jamais été un grand journaliste. Mais il fut un chef de cabinet extraordinaire, de 1917 à 1919. Il entreprit, dés ce moment-là, de se faire des ennemis un peu partout. C’est la tactique  qu’il a toujours suivie, et qui lui a toujours réussi…

Au cabinet de Clemenceau, Mandel put exercer, en fait, une fonction qu’il aime entre toutes et qu’il n’est pas encore arrivé à rattraper depuis quinze ans qu’il l’a perdue…Il fut le véritable ministre de l’Intérieur.

A la place Beauvau régnait alors mais ne gouvernait pas, un vieux monsieur riche et courtois, qui,  sur l’ordre de Clemenceau, s’était cinq ans auparavant, présenté à la Présidence de la République contre Poincaré, et avait échoué. On l’appelait Monsieur Pams.

Tout au début de leur collaboration, Mandel allait presque quotidiennement au Ministère de l’Intérieur, indiquer au ministre ce qu’il devait faire. C’est même au cours d’une de ces visites qu’il découvrit que le bureau du sous-secrétaire d’Etat avait été déménagé et transporté dans la cave, en prévision des raids de gothas.

Monsieur Mandel fit promptement remonter au deuxième étage le courageux sous-ministre, qui, devant la colère du délégué du « patron », ne savait plus où se mettre.

Par la suite, Monsieur Mandel ne quitta plus son bureau de la rue Saint-Dominique. Monsieur Pams se dérangeait et venait lui-même aux ordres.

La guerre achevée, comme il était difficile de prolonger indéfiniment la Chambre de la Victoire, on fixa au 16 novembre 1919 la date des élections. Monsieur Mandel était tout-puissant.

Il se présenta en Gironde à la tête d’une liste qui, seule dans la France entière, eut le droit de s’étiqueter « clemenciste ». Ce mot nouveau servait à double fin : c’était à la fois une recommandation et une opinion politique. Monsieur Mandel entra au Parlement en triomphateur.

Cependant, Clemenceau qui avait conservé le pouvoir avait vu, avec regret, Mandel quitter son cabinet, Mandel qui lui rendait de si grands services et des plus variés.

On raconte, qu’au moment de l’Armistice, chaque fois que Clemenceau sortait du ministère, il trouvait dans la cour une délégation « de quelque chose », précédée d’une petite fille qui tenait à la main un bouquet et de l’autre un compliment écrit.

Clemenceau, excédé, avait fini par trouver un truc excellent. En passant, il disait : « je n’ai pas une minute mais Mandel est un autre moi-même. Dites-lui le compliment et donnez-lui les fleurs. Il embrassera à ma place cette charmante enfant.

A la Chambre, Mandel tenta par de savantes  combinaisons, de faire entrer son grand patron à l’Elysée. On sait qu’il ne réussit pas. Pendant toute la législature, il perdit son temps en manœuvres inutiles. Il faisait alors partie d’un petit groupe, se réclamant de Clemenceau, qui comptait notamment parmi ses membres André Tardieu et Loucheur.

Ces messieurs désiraient le pouvoir, le pouvoir intégral. Loucheur lâcha le premier pour entrer comme ministre des Régions Libérées dans un cabinet Briand. Ca, c’était naturel. Ce qui l’était moins, c’était l’obstination de Mandel…Elle a fini par céder après quatorze ans.

De méchantes langues assurent qu'elle aurait cédé beaucoup plus tôt si un président du Conseil avait eu l’idée, avant Monsieur Flandin, d’offrir le moindre maroquin à Monsieur Mandel. L’offre tardive du ministère des PTT lui a permis de rester toujours fidèle à son chef.

Vivant, Clemenceau eût certainement pris de travers la collaboration avec Flandin. Mort, il ne pouvait même pas empêcher Mandel de déposer une gerbe sur le monument des Champs-Elysées avant d’assister à son premier Conseil.

Voici donc Monsieur Mandel à la tête d’une administration qui compte deux cent mille agents et qui dispose du Central Télégraphique, du Central Téléphonique et de la radio…La radio française est en piteux état. On attend, depuis quinze jours déjà, que Monsieur Mandel veuille bien s’occuper d’entreprendre une réorganisation. Il y a la une tâche urgente et nécessaire, plus importante que les petits jeux parlementaires.

On attend aussi Monsieur Mandel à la première grêve des postiers. Lui, il attend autre chose. Il attend le ministère de l’Intérieur…Et il pense que rien ne presse puisque Clemenceau lui-même n’est devenu pour la première fois le premier des flics qu’à soixante ans passés."

 

« Voilà »  - 1er décembre 1934

 

 

24/09/2013

JOURNEES DU PATRIMOINE 2013 DANS L'ILE DE CHATOU

SOUVENIRCANOTIER.jpg

 

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la photo ci-dessus ne montre pas une embuscade au temps de la Prohibition mais le stand de Chatou Notre Ville aux Journées du Patrimoine sur le site Fournaise le dimanche 15 septembre 2013 : journée agréable et riche par les rencontres entre passionnés, journée mémorable étalant l'édition patrimoniale enrichie par divers ouvrages catoviens :

 

"Haut-lieu de l'impressionnisme à Chatou, la maison de Monsieur Fournaise" des Amis de la Maison Fournaise, l'histoire de la maison Fournaise, celle du combat pour sa sauvegarde suivie des différentes phases de sa restauration, une affaire de 40 ans qui vient rappeler que la conservation du patrimoine suscite beaucoup d'intérêt dans le monde associatif et artistique mais non forcément chez ceux qui sont censés la représenter au sein des institutions. Comme tout projet au rayonnement international, il a commencé par être enterré par les pouvoirs publics. Ce livre très bien présenté et instructif est le témoignage d'une oeuvre considérable qui a changé l'image de Chatou. Un livre pour l'histoire. 

 

LIVRES FOURNAISE 1.jpg

 

 

LIVRE FOURNAISE PAGE.jpg

 

LIVRE FOURNAISE 4.jpg

 

Les Carnets de Pierre Rannaud (1927-2011) par la famille du peintre, un album souvenir des toiles d'un grand maître contemporain de la peinture de Chatou, des pages de tableaux qui ont illustré le patrimoine de notre région et nous renvoient au charme et à la poésie qui habitaient l'auteur.

LES CARNETS DE PIERRE RANNAUD.jpg

PRANNAUD LA SEINE A CHATOU.jpg

 ET TOUJOURS LES EDITIONS HISTORIQUES

DE CHATOU NOTRE VILLE

 

"Chatou, une page de gloire dans l'industrie", un ouvrage pour garder en mémoire que l'histoire industrielle de Chatou représente un patrimoine unique dans la culture du XXème siècle. Contrairement à la Maison Fournaise, l'usine Art Déco Pathé-Marconi a été rasée sur les instances municipales (2004).

LIVRE INDUSTRIE COUV.jpg

 

LIVRE INDUSTRIE EXRAIT 1.jpg

LIVRE INDUSTRIE EXTRAIT 2.jpg

 

Les deux revues sur Chatou dans l'industrie maritime

CHATOU DANS IND MAR.jpg

REVUE MARITIME 2.jpg

 

LEVIATHAN 6.jpg

Une image de "Chatou dans l'industrie maritime", "complément d'enquête" : "Léviathan" entrant dans le port de New-York en 1923.

 

"Chatou, de Louis-Napoléon à Mac-Mahon 1848-1878", le Second Empire, les villas, la politique, la guerre Franco-Prussienne, l'indépendance du Vésinet, la création de la tête de la Girafe 

 

CHATOU NAPOLEON III.jpg

 

"Mémoire en Images, Chatou": l'ancien Chatou tel que l'ont connu Renoir, Vlaminck et Derain et les Catoviens jusqu'à la Rénovation (1966) - plus de 2000 exemplaires vendus

 

LIVRE CHATOU 1.jpg

 

Les revues "Chatou 1814-1830" et "Chatou 1830-1848"

REVUE RESTAURATION.jpg

REVUE LOUIS PHILIPPE.jpg

 

"Les Voix de la Guerre", coffret audio de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, voix des personnages historiques et témoignages d'habitants de Chatou et de la région, un "film audio" sans équivalent.

COFFRET AUDIO LES VOIX DE LA GUERRE.jpg

 

Ajoutons que cette journée sur le site Fournaise miraculeusement épargnée par les intempéries a permis à l'association Art et Chiffons de dévoiler la galerie des costumes qu'elle confectionne chaque année et qui lui permet d'animer des reconstitutions un peu partout en France du Second Empire à la Belle Epoque. 

Cette initiative magnifique qui donne tout son attrait aux manifestations des bords de Seine de Chatou est due à la présidente de l'association, Madame Daniélou, catovienne, à qui l'on souhaite ainsi qu'à tous ses membres qui honorent la vie culturelle de notre commune, de rencontrer un producteur de télévision ou de cinéma.

CANOTIERES 3.jpg

CANOTIERES 2.jpg

CANOTIERES 1.jpg

 

SOUVENIRCANOTIER2 (1).jpg

Le sourire d'une canotière bien connue de Chatou Notre Ville, Madame Suzanne Blache, secrétaire-adjointe de l'association et bienfaitrice, qui a, une fois de plus, accompagné cette journée aux côtés de Véronique Pecheraux, administrateur, et Olivier Becquey, secrétaire.

 

 

LOCO DU PATRIMOINE 2.jpg

16/09/2013

SOUVENIR DE LA CEREMONIE DE LA LIBERATION DU 8 SEPTEMBRE 2013

Le 8 septembre 2013, la cérémonie de la Libération à Chatou à laquelle étaient présents notamment Monsieur Jonemann, maire du Vésinet et Madame Politis, maire-adjointe à la Culture du Vésinet, se déroulait en plusieurs étapes dont certaines ont fait l'objet du présent reportage de Madame Véronique Pecheraux, administratrice de l'association : dans le jardin de l'hôtel de ville, avenue des 27 Martyrs et au château de la Pièce d'Eau, lieu du massacre des 27 Martyrs, dont les portes ont été comme chaque année aimablement ouvertes par ses propriétaires. L'Harmonie du Vésinet accompagnait le cortège ainsi que des petites scoutes d'Europe.

P1010239.jpg

 

P1010243.jpg

P1010244.jpg

A l'extrême-droite, Monsieur Gabriel Lenoir, catovien depuis 1953, médaillé de la Libération de Paris, témoin du coffret audio "Les Voix de la Guerre 1939-1945" produit par l'association.

P1010246.jpg

P1010249.jpg

On remarque vers la gauche médaillés André Le Lan et Jean-Claude Issenchmitt, présidents respectifs des sections locales de la Légion d'Honneur et du Souvenir Français.

P1010253.jpg

P1010258.jpg

P1010260.jpg

P1010264.jpg

Villa Lambert, à l'approche du château de la Pièce d'Eau

P1010266.jpg

P1010271.jpg

Recueillement sur les lieux du massacre au château de la Pièce d'Eau

P1010274.jpg

P1010275.jpg

Alain Hamet, président de l'Amicale des 27, petit-fils du commandant Torset assassiné par les S.S sur dénonciation locale avec 26 autres Résistants. Discours au château de la Pièce d'Eau.

11/09/2013

JOURNEE DU PATRIMOINE DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013

MAISON FOURNAISE 0.jpg

 

L'association sera heureuse de vous retrouver

pour les Journées du Patrimoine

au stand qui lui est réservé

sur le site de la Maison Fournaise

 

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2013

de 10h00 à 18h00

 

LOCO DU PATRIMOINE 2.jpg

 

09/09/2013

LE CARNET DIPLOMATIQUE DE L'ASSOCIATION

ARC DE TRIOMPHE 3.jpg

L'Association Chatou Notre Ville, l'Amicale des 27 Résistants, FFI et Fusillés de Chatou et l'ensemble des associations d'anciens combattants de Chatou adressent leurs plus vives félicitations à Monsieur Le Lieutenant-Colonel Ilchenko (à l'extrême-gauche sur la photo rencontré par la délégation de Chatou sous l'Arc de Triomphe lors de la cérémonie du 25 août 2013 de ravivage de la flamme en hommage aux 27 Martyrs de Chatou) pour son élévation au grade de lieutenant-colonel de l'armée russe dans le cadre de ses fonctions d'attaché militaire.

Elles expriment leur reconnaissance pour sa présence en qualité à l'époque de commandant attaché militaire pour l'ambassade de la Fédération de Russie le 25 mai 2013 à la projection du film "Normandie Niemen" au cinéma de Chatou organisée par l'association en hommage à l'acteur catovien Pierre Trabaud et forment un voeu pour la réalisation d'une carrière heureuse et méritée. Cliché - remerciements Mme Ratel.

 

08/09/2013

8 SEPTEMBRE 2013, CEREMONIE DE LA LIBERATION DE CHATOU : UN COFFRET AUDIO A CONNAITRE

COUVERTURE LES VOIX DE LA GUERRE.jpg

 

Les grandes voix et les témoins de la deuxième guerre mondiale réunis dans un coffret intéressant tous les passionnés d'histoire et toutes les générations. La couverture a échappé aux poncifs : un avion de chasse français Bloch 151 (futur Dassault après la guerre), un fantassin, un char et un artilleur Français en 1939.

 

ETIQUETTE.jpg

Maquette : Patrick Muller

 

 

Plus de 100 enregistrements

réalisés en collaboration avec José Sourillan, ancien directeur du Service Documentation de RTL, par Arnaud Muller, vice-président de "Chatou Notre Ville", les associations d'anciens combattants et nombre de témoins de Chatou et de la région. 

Avec les voix

de 43 personnages historiques

 

 Joachim Von RIBBENTROP, Adolf HITLER, LEOPOLD III, Edouard DALADIER, Jean GIRAUDOUX, Hubert PIERLOT, Benito MUSSOLINI, Paul REYNAUD, Reine ELISABETH, Princesses ELISABETH et MARGARET, Maréchal PETAIN, Général HUNTZIGER et Général WEYGAND, Général De GAULLE, Winston CHURCHILL, Joseph STALINE, Président ROOSEVELT, Pierre LAVAL, Gisèle GODLEWSKI, Philippe HENRIOT, Jean HEROLD PAQUIS, Général GIRAUD, Joseph GOEBBELS, Général ROMMEL, Maréchal  BADOGLIO, Jean Pierre AUMONT, Général EISENHOWER, Général LECLERC, Georges MANDEL, Sacha GUITRY, Maurice THOREZ, Jacques DUCLOS, Général de LATTRE de TASSIGNY, Général ELSTER, Général JUIN, Général VANNIER, Grand Amiral DOENITZ, Président TRUMAN, Pasteur DOWNEY, Empereur HIRO HITO, Procureur Roman RUDENKO, Lord Chief Justice Sir LAWRENCE ainsi que les témoignages des Vétérans et des Anciens Combattants et d’habitants de la Boucle. 

 

 

Samedi 10 décembre 2011 à 17 heures salle Jean Françaix Place Maurice Berteaux, les Catoviens avaient été conviés par l'association à fêter l'édition d'un coffret de deux CD audio, "LES VOIX DE LA GUERRE", un produit inédit associant 43 voix de personnages historiques et les témoignages d'habitants, une très belle fresque "sonore" sur cette pèriode de notre histoire réalisée par José Sourillan, ancien directeur du service documentation de RTL, Erik Konofal et Arnaud Muller, vice-président informaticien de notre association, qui fut pendant deux ans au coeur du montage.

La réalisation du coffret n'a justifié d'aucune subvention, celles-ci étant au demeurant interdites dans les statuts de l'association fondée il y a 17 ans.

 

CONF COFFRET 1.jpg

cliché Olivier Becquey

 

C'est dans une ambiance très amicale que nous avons pu devant prés de cent personnes réaliser cette présentation. La marraine de ce lancement n'était autre que Mademoiselle Brigitte Auber, actrice notamment du très beau film d'Alfred Hitchcok "La Main au Collet" et compagne de Monsieur Claude Lacloche, résistant et déporté enregistré sur le disque.

 

B_Aubert.jpg

La marraine de notre manifestation, Mademoiselle Brigitte Auber, dans le film mythique d'Alfred Hitchcock, "La Main au Collet" (Paramount 1954)

 

 

Nous avions l'honneur d'accueillir Monsieur Alain Gournac, Sénateur-Maire du Pecq, Monsieur Christian Murez, président de la Communauté de Communes de la Boucle de Seine représentant Monsieur le Maire de Chatou cependant que plusieurs conseillers municipaux avaient tenu à faire le déplacement, Jacqueline Penez, ancienne Conseillère régionale, Aîcha Boughali, Jean-Pierre Ratel, Anne Bernard, Christian Faur, Adjoint délégué aux Anciens Combattants, Alain Paillet. Alain Hamet, président de l'Amicale des 27 Résistants, FFI et Fusillés de Chatou et Jean-Claude Issenschmitt, président du Souvenir Français Chatou-Montesson, enregistrés dans le coffret, ainsi que Suzanne Blache, Muriel Amiot, la famille Nordin, la famille Muller, notre trésorier François Nicol, Olivier Becquey, administrateurs, ont participé activement à la réussite de cette soirée.

Deux faits saillants traités par le coffret audio ont concerné Chatou pendant la deuxième guerre mondiale : l'assassinat par la Milice le 7 juillet 1944 de Georges Mandel, bras droit de Georges Clemenceau devenu ministre des PTT (1934-1936), des Colonies (1938-1940) et de l'Intèrieur (1940) , né à Chatou 10 avenue du Chemin de Fer le 5 juin 1885, et l'assassinat par un détachement SS de 27 FFI de Chatou à la suite d'une dénonciation le 25 août 1944. Vous retrouverez notamment la voix de Georges Mandel, ministre des Colonies, dans ce coffret.

 

CONF COFFRET 4.jpg

 Pierre Arrivetz présentait le coffret - cliché Olivier Becquey

 

  AFFICHE 2EME GUERRE.jpg

Maquette : Patrick Arrivetz

 

 

   

Prix public depuis le 1er janvier 2012: 

20 euros

Chèque à l'ordre de l'association Chatou Notre Ville B.P.22 78401 Chatou Cedex 

 

ACTUELLEMENT EN VENTE A LA LIBRAIRIE PRESSE ET LOISIRS

12 AVENUE GUY DE MAUPASSANT 78400 CHATOU

 

 

CONF COFFRET 3.jpg

photo de groupe avec les personnes enregistrées et les élus (cliché Olivier Becquey)

De gauche à droite, Monsieur Robert Pelletier, combattant de la libération de l'Italie, Catovien enregistré, Madame Monique Pelletier, enregistrée, Catovienne et témoin, Monsieur Claude Lacloche, résistant et déporté enregistré, Monsieur Patrick Muller, réalisateur, Monsieur José Sourillan, réalisateur des Voix de la Guerre, ancien directeur du service documentation de RTL, Mademoiselle Brigitte Auber, marraine de la manifestation, actrice du film "La Main au Collet", Monsieur Arnaud Muller, vice-président de l'association et réalisateur du coffret, Monsieur Christian Murez, président de la CCBS, ancien maire de Chatou, Madame Donatienne de Pampelonne, Catovienne et témoin enregistré, Monsieur Alain Hamet, président de l'Amicale des Fusillés, Résistants et FFI  de Chatou, Monsieur Jean Liéval, Catovien et témoin enregistré, Monsieur Alain Gournac, sénateur-maire du Pecq, Monsieur Bernard Muller, Catovien et témoin enregistré, Madame Aïcha Boughali, conseillère municipale, Monsieur Jean-Claude Issenschmitt, président du Souvenir-Français Chatou-Montesson, ancien maire-adjoint, Madame Jacqueline Penez, ancienne conseillère régionale, Madame Jeannine Collin, trésorière de l'Union Nationale des Combattants

 

 

L'association a interdit tout financement public dans ses statuts. Seuls vos dons et vos cotisations peuvent lui permettre de remplir sa mission.

  

LOCO DU PATRIMOINE 2.jpg

 
Locomotive SNCF 241 P compound fabriquée aux usines Schneider du Creusot de 1948 à 1952, emblème de l'association.

 

27/08/2013

LE PORTUGAL EN MAJESTE A CHATOU ?

 AMELIE.jpg

La reine Amélie du Portugal vers 1890 - collection de l'auteur

 

La diffusion le 27 août 2013 de l'émission "Secrets d'Histoire" consacrée à la reine Amélie de Portugal a permis d'éclairer l'histoire des derniers souverains de la monarchie portugaise. Abolie en 1910 après qu'un attentat en 1908 eut tué le roi et son fils aîné Louis-Philippe, la monarchie portugaise a été en réalité portée par la reine Amélie, arrière petite-fille du roi Louis-Philippe, dont l'aura par sa générosité et sa modernité avait conquis les portugais. La reine s'exila en France au Chesnay au château de Bellevue. Elle perdit son second fils le roi Manuel II (1908-1910) en 1932 et ne vécut plus que dans le souvenir d'une existence tragique qui lui avait fait traverser plusieurs époques, plusieurs mondes, entre 1865, date de sa naissance en France, et 1951, l'année de sa mort.

 

ste thérèse par Michelin (1932) fichier.jpg

L'église Sainte-Thérèse, dessin de Michelin, architecte (1932) - collection de l'auteur

 

Il subsiste un témoignage un peu mystérieux mais à prendre au sérieux puisqu'il émane de l'historien de Chatou, Paul Bisson de Barthélémy, que celui-ci lie à l'inauguration de l'église Sainte-Thérèse route de Maisons en 1932 : "  Rappelons enfin que la reine Amélie vint à Chatou et qu'elle donna un groupe en carton-pierre représentant Notre-Dame des Sept Douleurs." * Nous avions pu trouver et porter à la connaissance du public l'origine de la construction de l'église Sainte-Thérèse, laquelle pendant des années avait laissé lieu à nombre de suppositions (cf notre article de 2007 à ce sujet sur le blog dans la catégorie "Chatou dans l'architecture"). Mais il nous faudrait sans doute beaucoup plus de chances pour retrouver l'existence de ce groupe en carton-pierre ou de son legs.

 

COUPLE PRINCIER.jpg

Le couple princier du Portugal représenté à l'occasion de son mariage le 22 mai  1886, à gauche Dom Carlos, duc de Bragance devenu Charles Ier du Portugal de 1889 à 1908, neveu par alliance du prince Napoléon, et Amélie d'Orléans, arrière petite-fille de Louis-Philippe - gravure collection de l'auteur

 

 * Paul Bisson de Barthélémy, "Histoire de Chatou et des environs", couronné par l'Académie Française, publication sous le patronage du syndicat d'initiative (1952)